François Fillon a jugé jeudi « normal », « juste » et « moral » que les stock-options puissent contribuer au financement de la protection sociale. »Les stock-options ne permettront pas de financer l’ensemble des besoins de la protection sociale, mais il y a quelque chose de normal, de juste, de moral à ce qu’il n’y ait aucun revenu qui échappe au financement de la protection sociale », a déclaré le Premier ministre en marge de sa visite de l’usine Eurocopter de Marignane (Bouches-du-Rhône).
Il a confirmé l’intention du gouvernement d’instaurer une cotisation sociale sur les stock-options lors de l’examen au Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), sans en préciser le taux.
« J’ai déjà dit que j’étais favorable à ce que tous les revenus participent à la protection sociale. Les stock-options sont des revenus comme les autres, et donc nous sommes en train de regarder quelle est la meilleure façon pour que les stock-options participent au financement de la protection sociale tout en restant compétitives par rapport aux autres pays européens », a-t-il expliqué.
« Les stock-options sont aujourd’hui imposées dans notre pays à peu près à 50%, mais ils ne supportent pas de cotisations sociales. Je veux que tous les revenus quels qu’ils soient supportent une part de la protection sociale », a poursuivi M. Fillon.
Face au « trou » de la « Sécu » et en pleine affaire EADS, un futur amendement déposé par l’UMP pendant le débat parlementaire sur le PLFSS doit instaurer une cotisation sociale payée par l’employeur sur les stock-options. Le député UMP Yves Bur, à l’origine de l’amendement, préconise une cotisation de 2,5%, mais « la décision finale n’est pas arrêtée » sur ce point, a précisé jeudi le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez. Une taxation de 2,5% rapporterait entre 250 et 300 millions d’euros à la Sécurité sociale.
Dallas, ton univers impitoyable …
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