La président du Medef Laurence Parisot se prononce contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options, « déjà très taxées en France », dans un entretien aux Echos publié lundi.
« Les stock-options sont déjà très taxées en France! Elles souffrent même de l’une des fiscalités les plus lourdes parmi les pays occidentaux », déclare Mme Parisot.
« Les détenteurs de stock-options acquittent la CSG et le CRDS et, le plus fréquemment, leurs plus-values sont imposées à 41%. Augmenter ce taux reviendrait à freiner le mouvement, que j’appelle de tous mes voeux, d’élargissement de la participation des salariés aux résultats de leur entreprise », affirme-t-elle.
« Sans compter que cette hausse de la fiscalité affecterait significativement l’attractivité de notre pays », ajoute-t-elle.
« Je ne suis donc pas sûre que ce projet serve les intérêts de notre économie! », conclut-elle.
Le président Nicolas Sarkozy avait affirmé mercredi devant les parlementaires de la majorité que les stock-options pouvaient « contribuer » à financer la protection sociale.
L’idée d’une taxation des stock-options pour financer la sécu avait été défendue à la mi-septembre par le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.
Le 24 septembre, le Premier ministre François Fillon qualifiait sa proposition de « pertinente ». Le 30, le ministre du Budget Eric Woerth se disait à son tour « favorable » à une réflexion sur la taxation des stock-options.
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