Les stock-options permettent aussi de fidéliser des talents dans des entreprises qui nont pas les moyens doffrir une rémunération fixe élevée. Elles sont distribuées après approbation du plan dattribution en assemblée générale. Le conseil dadministration ou le directoire valide alors les quantités et le nom des bénéficiaires, sur les conseils de léventuel comité des rémunérations.
Une levée doption facultative
Une « stock-option » donne le droit dacquérir des actions de lentreprise à un prix dachat (prix dexercice) défini à lavance.
Comme avec un call, son détenteur bénéficie dun droit dachat, mais il nest en aucun cas obligé de lever son option. Le prix dachat peut bénéficier dun rabais par rapport au dernier cours de Bourse, mais il excède rarement 5 %. Si lopération peut savérer très lucrative, elle nest cependant, pas gagnante à tous les coups.
Les cadres et dirigeants qui ont reçu des stock-options en 2006 ou en 2007, alors que les actions caracolaient à leurs meilleurs niveaux depuis le krach de 2001, peuvent se retrouver avec des prix dachat supérieurs aux cours actuels. Leurs stock-options deviennent caduques. En revanche, les plans dattribution votés et mis en oeuvre cette année pourraient se révéler particulièrement attrayants vu de nouveau la hausse des marchés financiers.
La fiscalité des stock-options incite le bénéficiaire à ne pas acheter les actions qui lui sont proposées avant quatre ans. Il sagit de la « période dindisponibilité fiscale ».
Une fois loption levée, le salarié peut revendre ses titres dans la foulée. Mais il a fiscalement tout intérêt à les conserver deux ans (« période de portage ») sil veut optimiser la fiscalité sur les plus-values. En respectant ces deux périodes, soit six années en tout, les plus-values seront imposées à 30,1 % (prélèvements sociaux compris) pour les 152.500 premiers euros, et à 42,1 % au-delà. Une fiscalité plus lourde est appliquée aux impatients (jusqu’à 52,1% !)
Bonne journée