- Cétait en 2000
Didier Pineau-Valencienne, alors président de lAFEP, et Ernest-Antoine Seillière, président du MEDEF, ont présenté, en janvier 2000, une initiative conjointe en faveur de la transparence des rémunérations des dirigeants dentreprises françaises.
http://www.medef.fr/staging/site/core.php?pag_id=304
Cette initiative qui prend la forme dune recommandation, répond à deux objectifs. Le premier est dordre économique : mettre les pratiques françaises en conformité avec celles des pays les plus avancés dans le domaine du gouvernement dentreprise. Le second est dordre social : répondre à la demande croissante de transparence qui émane de la société civile.
Pour Ernest-Antoine Seillière,la société française a besoin de transparence pour vivre léconomie de marché. Laction conjointe de lAFEP et du MEDEF prend la forme duneforte recommandation adressée aux sociétés cotées, à partir des travaux menés par une commission présidée par Paul-Louis Halley, président de Promodès. Celles-ci ont été invitées à révéler à leurs actionnaires, à loccasion des comptes de lexercice 2000, lintégralité des rémunérations versées aux mandataires sociaux : salaires fixes ou variables, avantages en nature. Les conditions et les montants des stock-options devaient être mentionnés simultanément.
En ce qui concerne léquipe de direction générale, lAFEP et le MEDEF demandent la divulgation de son coût global, comme outil de management, et non celle des rémunérations individuelles qui pourraient favoriser des actions de débauchage de la part de sociétés concurrentes. Le MEDEF et lAFEP ont insisté pour que les pouvoirs législatif et réglementaire laissent jouer lautodiscipline des acteurs économiques.Cette initiative est un gage donné par les entreprises de leur volonté de refondation a déclaré le président du MEDEF.
- Cétait en 2006
Détail dun chat avec Laurence Parisot mardi 4 juillet 2006
http://www.lesechos.fr/chats/script_parisot.html
Marielle : Bonjour Laurence. Trouvez vous normal et justifié que les grands
patrons aient des rémunérations qui aillent au-delà de 1 million deuros annuels bruts avec en plus les stock-options et autres avantages ? Comment justifier de telles sommes ? A ce niveau, ça ne fait plus sens. Or, le sens, cest ce qui fait avancer les salariés de ces mêmes groupes !
laurence_parisot : La chef dentreprise de PME que je suis comprend que ces montants surprennent. Ce qui compte, cest que les rémunérations soient fixées par un Comité de rémunération constitué dadministrateurs indépendants ; que des critères statistiques incontestables et liés aux performances de lentreprise soient utilisés ; que lintérêt général de lentreprise prime sur tout. Vous avez certainement eu loccasion de voir que jai publiquement dénoncé certains abus. Toutefois, il faut admettre quil existe un marché mondial des grands talents – dans le domaine de lentreprise comme dans dautres ! – et que peu dhommes et de femmes sont capables de conduire certaines grandes entreprises dans la bataille mondiale !
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Cest aujourdhui
Distribuer plus largement les STOCK-OPTIONS
http://www.challenges.fr/opinions/opi_311879.html
Le président de Croissance Plus milite pour que les patrons naccaparent pas ce mode de rémunération. Mais doute que tout le personnel dune entreprise puisse être concerné.
Le Medef et lAssociation française des entreprises privées (Afep) ont rendu publiques, le 9 janvier, des recommandations au sujet de la rémunération des grands patrons français. Le rapport les appelle à une certaine modération, mais sans leur fixer de véritables limites. Ce que regrette Geoffroy Roux de Bézieux, président de Croissance Plus, association qui fédère les dirigeants dentreprises en forte croissance.
Challenges : Etes-vous satisfait par le rapport Medef-Afep ?
Geoffroy Roux de Bézieux : Pas tout à fait. Sur la question des montants des salaires, je suis daccord que cela ne sert à rien de vouloir mettre un plafond aux rémunérations des patrons. Je vois aussi un progrès dans le fait de considérer que leurs salaires ne doivent pas se décider entre PDG, mais quil doit y avoir une appréciation de la société. En revanche, je regrette que le rapport naille pas plus loin sur la partie stock-options. Cet outil risque dêtre condamné par lopinion publique, qui y voit le symbole des débordements, alors que les stock-options ont été inventées pour aider les jeunes entreprises. Cela permettait dattirer des talents dans des entreprises qui nauraient pas pu se payer leurs services sans cela.
Vous êtes favorable à la distribution doptions pour tous
Non. Les stock-options doivent être distribuées très largement dans lentreprise, mais pas à lensemble des salariés. A Phone House, les jeunes salariés ne sont pas motivés par des options quils toucheront dans quatre ou cinq ans. Cela a plus de sens pour les salariés confirmés. A Croissance Plus, nous avons préconisé une distribution des options à au moins 10 % des salariés.
Doit-il y avoir une limitation du montant des stock-options ?
Bien sûr. Ce qui ma le plus choqué dans laffaire Zacharias, cest quil détenait 35 % de lensemble des options, comme si une seule personne pouvait prétendre avoir contribué à 35 % de la réussite de lentreprise. Là aussi, nous préconisions de mettre le taquet à 10 %. Ainsi, il y aurait eu une fiscalité à deux vitesses. Les entreprises respectant le « programme 10 % » auraient bénéficié dallégements fiscaux, les autres non.
Les recommandations du Medef ne sont pas très contraignantes. Pensez-vous que les entreprises vont les appliquer?
Jespère que la communauté des patrons a pris conscience que, à force de scandales, elle scie la branche sur laquelle elle est assise. La transparence est indispensable. En même temps, les réussites doivent être rétribuées. Je regrette que les grands patrons soient aussi peu à défendre publiquement le montant de leurs rémunérations quand elles sont justifiées. En France, on accepte mal la richesse. Lannée dernière, jai entendu François Hollande dire à la télévision « je naime pas les riches », cela ma mis hors de moi. Si jai créé une entreprise qui marche bien, il est normal que je gagne beaucoup dargent. Même la CGT admet lidée de performance.
En conclusion, on est rassuré : la transparence, le contrôle et la vulgarisation des stock-options étaient et sont toujours à lordre du jour du Medef.
Espérons simplement ne pas être dans « Second Life » !
Bon week end
Bonjour amis Stockés
je ne sais pas si c’est reellement bien de vulgarisé cet outil
Geoffroy Roux de Bézieux le dit fortement bien :
« Les stock-options doivent être distribuées très largement dans lentreprise, mais pas à lensemble des salariés. A Phone House, les jeunes salariés ne sont pas motivés par des options quils toucheront dans quatre ou cinq ans. Cela a plus de sens pour les salariés confirmés. »
les jeunes ont besoin de cash et donc de primes
cela doit donc à mon avis s’adresser au cadre sup qui ont besoin d’un relai de motivation financière !
qu’en pensez vous ….