Décès du bénéficiaire de stock-options

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Décès du bénéficiaire de stock-options

Dans le cas particulier du décès du bénéficiaire, les héritiers disposent de 6 mois à compter du décès pour transformer les stock-options en actions. Ce délai de 6 mois pour lever les options après le décès du bénéficiaire s’applique même si les héritiers étaient mineurs lors du décès et que les sociétés émettrices des options ne leur avaient pas indiqué l’existence de ces supports dans le patrimoine du défunt.

S’ils ne le font pas, les stock-options disparaissent.

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C’est quoi la levée de ses stock-options ?

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C’est quoi la levée de ses stock-options ?

La levée de l’option correspond à la décision du salarié d’exercer son option d’achat ou de souscription d’actions, moment où il exerce son droit. Il décide alors d’acquérir les actions ou de participer à une augmentation de capital. C’est la 2ème étape après l’attribution de l’option et avant la cession des actions.

 Les stock-options peuvent être transformées en actions en une ou plusieurs fois, sauf disposition contraire du règlement. L’option est toujours facultative. Elle peut ne pas être levée si le bénéficiaire n’a aucun intérêt à le faire comme, par exemple, lorsque le cours de l’action est inférieur au prix d’acquisition. Cependant, les options doivent être levées dans les délais fixés par l’assemblée générale extraordinaire.

 Le titulaire de l’option peut avoir quitté l’entreprise lors de la levée de l’option. Dans ce cas, et sauf clause contraire de la convention, il peut toujours exercer ses droits quelle que soit la raison pour laquelle il est parti. Cependant, la pratique montre que la plupart des règlements de plans prévoient qu’il faut être salarié de l’entreprise au moment de la levée de l’option.

La levée doit intervenir au cours d’une période prévue dans le règlement (supérieure à 38 mois).

 Cette période d’indisponibilité peut être partiellement levée via l’introduction de clauses prévoyant une levée en une ou plusieurs fois, sur des quotités différentes (par exemple 66 % à compter de la fin de la 3ème année).

 Lors du départ en retraite, si le plan le permet, il faut lever l’option.

 L’invalidité ne permet pas de lever les stock-options avant le délai minimum, sauf si le règlement du plan l’a prévu.

 

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Quid des actions gratuites en cas de décès ?

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Depuis le 1er janvier 2005, un dispositif d’attribution gratuite d’actions, analogue à celui des stock-options, permet aux sociétés par actions, cotées et non cotées, de distribuer gratuitement des actions à leurs salariés et mandataires sociaux.

Il s’ensuit un régime fiscal de faveur très proche de celui des stock-options.

En cas de décès de l’attributaire, ses héritiers peuvent demander l’attribution des actions dans les 6 mois qui suivent le décès :

  • sans être certains que la réponse sera positive ;
  • sans que la période d’acquisition de 2 ans ne leur soit opposable ;
  • étant entendu qu’une fois les 6 mois écoulés et si leur demande est reçue, ils peuvent demander l’attribution des actions ;
  • les conditions personnelles et subjectives applicables au défunt conformément au règlement du plan d’attribution leur sont inopposables.
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PEE, abondement, … et impôt !

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Les sommes versées au titre de l’abondement au salarié titulaire du PEE ou au dirigeant d’entreprise sont soumises à la CSG et à la CRDS mais exclues de l’assiette de cotisations sociales et intégralement exonérées d’impôt sur le revenu sous réserve des conditions suivantes :

  • les versements effectués en contrepartie d’une contribution du bénéficiaire ne peuvent être supérieurs à 8 % du PASS, ni au triple de la contribution du bénéficiaire,
  • l’employeur a la possibilité de majorer son versement à concurrence du montant consacré par le bénéficiaire à l’acquisition d’actions ou de certificats d’investissement émis par l’entreprise ou par une entreprise liée à celle-ci, sans que cette majoration puisse être supérieure à 80 %.
  • Il y a lieu de tenir compte, pour l’appréciation du plafond de 8 % du PASS, des versements opérés par l’entreprise de façon unilatérale, c’est-à-dire, sans contrepartie du bénéficiaire, pour l’acquisition d’actions ou de certificats d’investissement émis par l’entreprise (ou par une entreprise incluse dans le même périmètre de consolidation ou de combinaison des comptes).

Et l’Intéressement ?

Les sommes perçues au titre de l’intéressement sont exonérées d’impôt sur le revenu lorsqu’elles sont versées dans le plan d’épargne entreprise, mais soumises à la CSG et à la CRDS.

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La fiscalité des BSPCE en 2020

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La fiscalité des BSPCE en 2020

Plus ou moins inspirés des « stock-options« , mais bénéficiant d’un régime fiscal nettement plus avantageux, les bons de souscription de parts de créateurs d’entreprises confèrent à leurs bénéficiaires le droit de souscrire des titres représentatifs du capital de leur entreprise à un prix définitivement fixé au jour de leur attribution. Ils offrent ainsi la perspective de réaliser un gain en cas d’appréciation du titre entre la date d’attribution du bon et la date de cession du titre acquis au moyen de ce bon.

Lorsque ces bons sont attribués conformément aux prescriptions et selon la procédure juridique prévue par la loi (on parle alors de BSPCE « qualifiés »), les gains réalisés par leurs bénéficiaires sont soumis à un régime fiscal avantageux.

Les modalités d’imposition du gain net de cession varient suivant la date à laquelle le bon a été attribués :

  • BSPCE attribués à compter du 1er janvier 2018 : soumission au PFU au taux de 12,8 % (ou, sur option globale applicable à l’ensemble des revenus mobiliers et plus-values mobilières, application du barème progressif de l’IR),
  • BSPCE attribués jusqu’au 31 décembre 2017 : imposition à l’impôt sur le revenu selon le régime des plus-values de cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux, mais au taux forfaitaire de 19 %.

Toutefois, lorsqu’au moment de la cession des titres acquis en exercice des bons, le bénéficiaire exerce son activité dans la société émettrice (ou, pour les bons attribués à compter du 7 août 2015, l’une de ses sociétés filiales dont elle détient au moins 75 % du capital ou des droits de vote) depuis moins de 3 ans, le gain correspondant est taxable au taux de 30 % (que le BSPCE ait été attribué avant ou après le 1er janvier 2018).

Les gains de cessions de titres souscrits en exercice de BSPCE ne peuvent pas bénéficier des abattements pour durée de détention.

A noter que la loi Pacte ouvre les possibilités d’attribution de BSPCE aux membres du conseil d’administration et du conseil de surveillance (ou de tout organe statutaire équivalent pour les SAS) et assouplit les modalités de détermination du prix d’acquisition des titres dans certaines situations.

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Actions gratuites, stock-options, BSPCE et expatriation !

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Actions gratuites, stock-options, BSPCE et expatriation !

Afin de sécuriser la déclaration et le paiement de l’impôt sur le revenu (IR) dû par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France, les gains de source française provenant de dispositifs d’actionnariat salarié et autres avantages salariaux résultant, pour les salariés et dirigeants, de l’attribution de titres à des conditions préférentielles (plans de stock-options attribués à compter du 20 juin 2007, actions gratuites, BSPCE et autres dispositifs assimilés), sont soumis, depuis le 1eravril 2011, à une retenue à la source.

Elle ne s’applique donc que sur la part du gain qui rémunère une activité exercée en France. La fraction du gain de source française est déterminée au prorata du nombre de jours d’activité exercée en France pendant la période de référence.

La condition tenant à la non domiciliation en France s’apprécie au moment de la constatation du gain, c’est-à-dire, en principe, l’année de cession.

La retenue à la source est versée par le redevable au service des impôts des entreprises dont il relève, accompagnée d’une déclaration n° 2494 bis SD, en 2 exemplaires, au plus tard le 15 du mois suivant celui du fait générateur.

L’absence ou l’insuffisance de retenue à la source et le défaut ou le retard dans le paiement de la retenue donnent lieu à l’application de l’intérêt de retard et des pénalités de droit commun.

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La fiscalité des actions gratuites en 2020

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La fiscalité des actions gratuites en 2020

Les bénéficiaires d’actions gratuites sont susceptibles d’être imposés au titre de 2 gains distincts :

  • la plus-value d’acquisition (gain réalisé au moment de l’acquisition),
  • et la plus-value de cession (gain réalisé lors de la cession des titres).

Ces 2 gains sont en principe imposés au même moment : celui de la cession des titres acquis gratuitement. En effet, afin d’encourager les entreprises à procéder à de telles attributions, le régime fiscal de ces actions permet, entre autres, une imposition différée du gain d’acquisition au moment de la cession des titres à condition que plusieurs conditions soient respectées.

Imposition du gain d’acquisition retardée au moment de la cession

Pour bénéficier du régime fiscal de faveur, donc de l’imposition différée au moment de la cession des titres, le bénéficiaire doit obligatoirement conserver les titres pendant les durées légales d’indisponibilité.

A défaut de respecter la procédure et les délais d’indisponibilité, les avantages qui résultent, pour les salariés ou les mandataires sociaux concernés, de l’attribution d’actions gratuites constituent un complément de salaire imposable dans les conditions de droit commun, dès leur attribution.

Une question fiscale ? cliquez ici >>

Plus ou moins-value de cession

La plus-value résultant de la cession d’actions gratuites, égale à la différence entre leur prix de cession et leur valeur à la date d’acquisition, c’est-à-dire au terme de la période d’acquisition, est, quelle que soit la date d’attribution des actions, imposable selon le régime de droit commun des plus-values de cession de valeurs mobilières ou de droits sociaux.

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Les cas de déblocages anticipés du PEE

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Les sommes qui sont placées dans le PEE sont bloquées pendant une période dite « d’indisponibilité ». Cependant, des possibilités de déblocage anticipé sont généralement prévues. En contrepartie, le salarié bénéficie de certains avantages fiscaux.

Il existe en effet 9 cas de déblocages anticipés :

  • le mariage du salarié ou la conclusion d’un PACS (Pacte civil de solidarité) ;
  • le divorce, la séparation ou la dissolution d’un PACS, lorsque le salarié conserve la garde d’au moins un enfant majeur ou mineur. En cas d’exercice conjoint de l’autorité parentale, le déblocage est réservé au parent chez lequel l’enfant a sa résidence habituelle ;
  • la naissance ou l’arrivée au foyer d’un enfant en vue de son adoption, dès lors que le foyer compte déjà au moins 2 enfants à sa charge ;
  • l’invalidité du salarié, de ses enfants, de son conjoint ou de son partenaire lié par un PACS : l’invalidité doit entraîner l’incapacité d’exercer une profession quelconque, ce qui correspond à un classement en 2ème ou 3ème catégorie de la Sécurité sociale. Le conjoint de l’invalide peut débloquer immédiatement sa participation à chaque répartition individuelle ;
  • le décès du salarié, de son conjoint ou de la personne liée au bénéficiaire par un PACS ;
  • la rupture du contrat de travail : licenciement, démission, fin de contrat à durée déterminée, rupture de la période d’essai, cessation d’activité de l’entrepreneur individuel, fin du mandat social, perte du statut de conjoint collaborateur ou de conjoint associé, départ en retraite ou en préretraite totale (mais non en retraite ou en préretraite progressive) ;
  • la création ou reprise d’entreprise par le salarié, ses enfants, son conjoint ou son partenaire lié par un PACS
  • l’acquisition, la construction ou l’agrandissement de la résidence principale

En cas d’agrandissement de la résidence principale, il faut création d’une surface habitable nouvelle et l’obtention d’un permis de construire ou d’une déclaration préalable de travaux. Sont donc exclues la construction de garages, caves, terrasses ou la rénovation d’un logement ancien.

  • la situation de surendettement du salarié à la demande du juge ou du président de la commission d’examen des situations de surendettement, lorsque le déblocage des fonds semble nécessaire à l’apurement du passif du salarié.
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La fiscalité stock-option version 2019 …

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La plus-value d’acquisition correspondant à la différence entre la valeur réelle de l’action à la date de levée de l’option et le prix de souscription ou d’achat de cette action, est imposée dans la catégorie des traitements et salaires.

Contrairement aux gains réalisés dans le cadre de plans attribués avant le 28 septembre 2012, il n’existe plus de mécanisme spécifique de quotient permettant d’atténuer la progressivité de l’impôt dû. Le gain est donc soumis directement au barème progressif de l’IR.

Il supporte également les prélèvements sociaux au titre des revenus d’activité, c’est-à-dire au taux de 9,7 %. La CSG est partiellement déductible, à hauteur de 6,8 points dès 2018 (pour les revenus 2017 et par exception, ceux de 2018 lorsque leurs prélèvements sont recouvrés par voie de rôle 5,1 points). Ces gains de levée d’options sont également soumis à la contribution salariale spécifique de 10 %.

L’éventuelle moins-value issue de cessions de stock-options et d’actions gratuites peut s’imputer sur le gain de levée d’option ou d’acquisition d’actions gratuites correspondant.

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Quels sont les mécanismes d’épargne salariale ?

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L’épargne salariale prend souvent l’une des formes suivantes :

  • la participation aux résultats de l’entreprise ;
  • l’intéressement aux gains de productivité ;
  • les plans d’épargne salariale, plus précisément :

– le plan d’épargne entreprise (PEE),

– et les plans interentreprises (PEI et ES-PL).

Les sommes versées au salarié sont placées et bloquées pendant une période dite « d’indisponibilité ». Cependant, des possibilités de déblocage anticipé sont généralement prévues. En contrepartie, le salarié bénéficie de certains avantages fiscaux.

La demande de déblocage anticipé doit être présentée dans un délai maximal de 6 mois à compter de l’événement.

Par exception, aucun délai n’est imposé en cas de déblocage pour :

  • cessation du contrat de travail ;
  • décès du conjoint ou du partenaire de PACS ;
  • invalidité ;
  • surendettement.

L’exonération fiscale dont le salarié a bénéficié n’est pas remise en cause. Il n’a pas d’impôt sur le revenu à payer. En revanche, il doit supporter les différents prélèvements sociaux mais uniquement sur la fraction des produits relatifs aux sommes débloquées et pour la part acquise depuis l’entrée en vigueur de chaque contribution.

 

Par ailleurs, plusieurs supports d’investissement de l’épargne acquise sont à la disposition du salarié (FCPE et SICAV d’actionnariat salarié, ou encore comptes courants bloqués).

 

Enfin, le compte épargne-temps (CET) permet aux salariés d’accumuler des droits à congés rémunérés ou d’obtenir un complément de rémunération, grâce aux jours, primes et indemnités diverses épargnés.

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