Très bonnes fêtes de fin d’année

 

Nous vous remercions d’être toujours aussi fidèle à StockBlog.

Nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année, tous nos voeux de bonheur et surtout plein de S… pour 2012 !

(reprise des articles 1ère semaine de janvier)

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Projets de loi (finances 2012 et rectificative 2001)

 

Les députés achevé hier, le 6 décembre, la première lecture du projet de 4ème loi de finances rectificative pour 2011 qui va désormais être soumis à l’examen des sénateurs.  

Voici quelques mesures …

Taxation des retraites chapeaux

Les députés ont modifié le barème d’imposition retenu pour le calcul de la contribution due par les bénéficiaires de rentes versées dans le cadre des régimes de retraite dite chapeau (ou contrats « article 39 »). Une troisième tranche du barème à 21 % serait créée pour la part des rentes mensuelles supérieures à 24 000 €, aussi bien pour celles versées avant le 1er janvier 2011 que celles versées après cette date. Les autres tranches du barème et les taux de 7 % et 14 % restent en revanche inchangés.
Par ailleurs, il est également prévu, à compter de l’imposition des revenus de 2011, d’admettre la déduction de cette contribution pour l’assiette de l’impôt sur le revenu dans la limite de la fraction acquittée au titre des premiers 1 000 € de rente mensuelle.

Impôt sur le revenu 

Les députés ont adopté sans modification la mesure consistant à geler les barèmes de l’IR, de l’ISF et des droits de mutations à titre gratuit et les seuils et limites y indexés dès l’imposition des revenus perçus en 2011.


S’agissant du PFL (prélèvement forfaitaire libératoire), contrairement au gouvernement qui souhaitait augmenter uniformément son taux de 19 % à 24 %, les députés ont minoré la hausse du taux pour les dividendes craignant un renoncement massif au PFL (qui, à 24 %, ne présenterait plus aucun intérêt) et donc un effet négatif de trésorerie (le retour à l’IR différant la perception de l’impôt d’une année par rapport au prélèvement à la source). Ainsi, le taux du PFL serait porté, à compter de 2012, à :

  • 24 % pour les produits de taux ;
  • 21 % pour les dividendes et distributions assimilées.

Les sénateurs ont par ailleurs modifié plusieurs mesures votées par les députés dans le cadre de la loi de finances pour 2012 et proposé plusieurs nouvelles mesures. Ils ont ainsi confirmé la suppression de l’abattement pour durée de détention applicable aux plus-values de cession de valeurs mobilières.

A suivre …

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c’est quoi l’indisponibilté fiscale ?

 

L’article 200 A, 6 du Code Général des Imôts, issu de l’article 70 de la loi 95-1346 du 30 décembre 1995 (JO 31) , prévoit, si  deux conditions sont remplies (indisponibilté fiscale et forme nominative), la plus value d’aquisition est imposée àun taux d’imposition spécifique (en savoir plus).

Mais qu’est ce que c’est au juste ?

La condition de forme nominative et de durée de détention (ou condition d’indisponibilité) dont dépend le régime d’imposition s’entend de l’obligation pour le bénéficiaire de ne pas céder, convertir au porteur ou donner en location ses actions dans les cinq ans (options attribuées avant le 27-4-2000) ou les quatre ans (options attribuées à compter du 27-4-2000) suivant la date d’attribution de l’option.


Cette condition d’indisponibilité n’est pas exigée en cas de licenciement, mise à la retraite par l’employeur, décès ou invalidité du bénéficiaire. Pour les licenciements ou mises à la retraite, la dérogation à l’indisponibilité ne porte que sur les titres acquis par options levées au moins 3 mois avant la notification du licenciement (ou, pour la mise à la retraite, la cessation du contrat de travail).

Pour les dirigeants de sociétés, la cessation du mandat social n’ouvre pas droit, selon l’administration, à levée anticipée de l’indisponibilité (dans le cas où ils sont également titulaires d’un contrat de travail, les règles relatives au licenciement et à la mise à la retraite peuvent cependant s’appliquer aux options qui leur ont été attribuées en leur qualité de salarié).

Une question fiscale ? cliquez ici >>

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Fin de l’abattement sur les plus values (qui n’a jamais commencé !)

 

Vous pensiez dès 2012 bénéficier de l’exonération de plus value au titre des abattements d’un tiers après 6 ans de détention pour votre plus value de cession de stock-options (différence entre le cours de cession et le cours de levée)  et bien c’est non ! 

En effet, concernant la plus value de cession, pour une détention de titres inférieure à six ans, la plus-value est soumise à l’impôt sur le revenu à 19 % (impôt) + 13,5 % (prélèvements sociaux), soit un total de 32,5 %.  Les titres détenus depuis plus de 6 ans suivent un autre régime s’ils sont cédés après le 1er janvier 2012. En effet, il y a application d’un abattement de 1/3 à partir de 2012 avec une exonération totale en 2014. Les prélèvements sociaux de 13,5 % sont  cependant dus.   

Les premières exonérations auraient dû s’appliquer en 2012 (pour des actions détenues depuis 2006).  L’amendement adopté par les députés ne remet en cause cette partie du dispositif. 

Pour une détention inférieure à six ans : le régime ne changerait pas. La plus-value de cession est donc taxée à 32,5 % en règle générale.  Pour une détention supérieure à six ans  : l’ancienne règle disparaîtrait ! 

Il serait possible d’échapper à l’impôt en réinvestissant ses gains dans une entreprise. Il faudra alors avoir détenu au moins 10 % des parts d’une société pendant au moins huit ans avec une deuxième condition  : dans les trois ans suivant la cession, 80 % du montant de la plus-value (nette de prélèvements sociaux) devront être réinvestis dans une entreprise pendant au moins cinq ans. Il faudra alors détenir au moins 5 % de cette autre entreprise.  A suivre …

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Baisse du plafond global des Niches !

 

Les députés ont abaissé le plafond global des niches fiscales avec l’accord du Gouvernement.

Fixé à 18 000 € plus 6 % du revenu imposable pour l’imposition des revenus de l’année 2011, le montant global des avantages fiscaux ne pourrait pas excéder 18 000 € plus 4 % du revenu imposable à compter de l’imposition des revenus de 2012. Les investissements « Scellier », les investissements locatifs non professionnels et les investissements outre-mer initiés en 2011 ne seraient toutefois pas concernés.

Les députés ont également adopté plusieurs amendements visant à mettre en œuvre les mesures annoncées par le Gouvernement dans le cadre du nouveau plan de rigueur :

  • augmentation du coup de rabot sur les niches fiscales, dont le taux serait porté de 10 % à 15 % ;

  • suppression dès 2013 du dispositif Scellier ;

  • réduction de 20 % du taux du crédit d’impôt en faveur du développement durable ;

  • recentrage du prêt à taux zéro plus (PTZ +) sur le logement neuf.

Le Gouvernement a par ailleurs fait voter la suppression de la réduction d’impôt prévue en faveur des investissements immobiliers réalisés dans le secteur de la location meublée non professionnelle (« LMNP ») qui, comme le dispositif Scellier, cesserait de s’appliquer à partir de 2013.

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ISF : une décote pour les Stock ?

Le titulaire des stock-options ne doit les déclarer dans son ISF qu’à compter de la levée des options.

C’est au jour de la levée qu’il devient propriétaire des titres. Tant que la levée n’a pas eu lieu, les stock-options n’ont aucune valeur patrimoniale.  

Lorsqu’il lève par contre les options, les titres issus de la levée doivent être déclarés. Au titre de l’ISF, les redevables peuvent opter, pour l’évaluation des valeurs mobilières et droits sociaux inscrits à une cote officielle (valeurs mobilières admises aux négociations sur un marché réglementé), entre le dernier cours connu au 1er janvier de l’année d’imposition et la moyenne des trente derniers cours qui précèdent la date d’imposition (885 T bis du Code Général des Impôts)  

Attention depuis cette année, le seuil de l’ISF a été relevé à 1.300.000 euros.

Y a t’il une décote à réaliser ? 

Les bases légales d’évaluation des valeurs mobilières cotées sur un marché prévues à l’article 885 T bis du Code Général des Impôts (cf. ci dessus) s’appliquent aux actions cotées acquises dans le cadre d’un plan d’options de souscription ou d’achat d’actions, sans qu’il y ait lieu de prendre en compte le caractère éventuellement incessible de ces titres pendant une certaine période.  

En effet, l’indisponibilité temporaire n’affecte pas la valeur patrimoniale des actions détenues par le contribuable dans la mesure où elle s’analyse comme la contrepartie conventionnelle de l’avantage financier procuré au bénéficiaire du plan d’options (cela a été confirmé par une réponse ministérielle : Rép. Féron : AN 30 décembre 1996 p. 6868 n° 43402 ; D. adm. 7 S-352 n° 27, 1er octobre 1999)

Bonne journée

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Les mauvaises surprises de Fillon

 

Premier ministre a détaillé le nouveau plan de rigueur du gouvernement. En ce qui concerne plus particulièrement les stock-options, voici les (Mauvaises !) surprises :

Le prélèvement libératoire forfaitaire sera augmenté de 19 à 24% pour réduire l’écart de taxation entre les revenus du travail et du capital.

«Le prélèvement forfaitaire libératoire sera porté à 24% pour les dividendes et les intérêts» auxquelles s’ajoutent naturellement les prélèvements sociaux de 13.5%.

Nous serons donc à …. 37,5% !

Ceci s’appliqueraient entre autre, aux dividendes que vous percevrez de vos titres issus de la levée de vos options (ou dividendes des actions gratuites).

A suivre …

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Succession et stock-options … impôt sur la plus value ?

Ainsi, l’article L. 225-183 du Code de commerce permet aux héritiers d’exercer les options sur titres dans le délai de six mois à compter du décès du titulaire.

  • En matière de plus value : 

En cas d’exercice de ces options, les ayants droit ne sont pas tenus de respecter le délai d’indisponibilité.

L’administration précise ici que le gain de levée d’options est imposé au titre de l’année de la cession des titres par les ayants droit dans les conditions et aux taux prévus à l’article 163 bis C et au 6 de l’article 200 A du CGI, c’est-à-dire comme le défunt aurait été taxé. 

En cas de décès du bénéficiaire après la levée d’options sur titres attribuées jusqu’au 19 juin 2007, le gain de levée d’options est définitivement exonéré d’impôt sur le revenu. 

Lors de la cession à titre onéreux par les ayants droit, le gain net de cession est alors constitué par la différence entre le prix effectif de cession des titres, net de frais et taxes acquittés par les cédants, et leur valeur retenue pour le calcul des droits de mutation. 

Pour les options attribuées depuis le 20 juin 2007, le décès du bénéficiaire après la levée desdites options n’exonère plus le gain de levée des options correspondantes. Toutefois, dans la situation où la valeur des actions au jour du décès est inférieure à leur valeur à la date de la levée de l’option, la différence correspondante s’impute sur le montant du gain de levée d’option.

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Stock-options, actions gratuites … hausse d’impôt en vue !

 

Le projet de Loi de finances pour 2012 contient une disposition qui, si elle est adoptée par le parlement, pourrait alourdir la fiscalité afférente aux plus values d’acquisition et de cession de vos stock-options et actions gratuites.

 

En effet, la taxe exceptionnelle sur les hauts revenus touchera un plus grand nombre de contribuables.


Les députés ont abaissé dernièrement les seuils d’imposition à la taxe exceptionnelle sur les hauts revenus à 250 000 euros (personnes seules) et 500 000 euros (couples). Le taux applicable a été porté à 4 % pour les revenus supérieurs à 500 000 euros ou 1 000 000 euros.
 

Cette contribution serait applicable aux revenus perçus dès 2011.

En effet, en l’état actuel du texte, non encore définitivement adopté par le Parlement, il est prévu que les contribuables portent sur la déclaration d’ensemble de leurs revenus le montant net imposable des plus-values réalisées au titre des cession intervenus depuis le 1er janvier 2011. Cette mesure vise à permettre l’inclusion effective de ce montant dans le revenu fiscal de référence. 

Toutes cessions importantes de vos stock-options (ou d’actions gratuites) seraient donc concernées par cette mesure de poids avec un surenchérissement de la fiscalité !Il sera donc encore plus judicieux d’optimiser fiscalement la cession de vos stock-options par des schémas type donation avant cession ou PEE (sous conditions). 

Nous sommes naturellement à votre disposition pour évoquer ces sujets au travers de notre service d’assistance fiscale.   

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Actions gratuites … il faut attendre pour bénéficier du régime de faveur !

 

Les attributaires d’actions gratuites bénéficient d’un régime fiscal de faveur lorsque la procédure d’attribution gratuite d’actions respecte les conditions posées par la loi (et notamment les deux périodes d’acquisition des droits et de conservation des actions) : report de l’imposition du gain d’acquisition au moment de la cession de titres (aucune imposition au moment de l’attribution) et possibilité de bénéficier d’un taux d’imposition forfaitaire.

Pour bénéficier du régime fiscal de faveur, le bénéficiaire doit obligatoirement conserver les titres pendant une durée de 2 ans minimum à compter de leur acquisition définitive (et ce même si l’AGE réduit ou supprimé le délai de conservation des titres). La mise en location des titres n’est pas considérée comme une opération intercalaire mais comme un acte de disposition.

En revanche lorsque, pendant la période de conservation, les actions attribuées gratuitement sont échangées à la suite de certaines opérations (fusion, scission, offre publique, division ou regroupement), les titres reçus en échange bénéficient du régime de faveur s’ils restent indisponibles pour la durée de conservation restant à courir à la date de l’échange. Il en va de même, en cas d’apport des actions à une société ou à un FCPE dont l’actif est exclusivement composé de titres de capital (ou donnant accès au capital) de la société ou d’une société qui lui est liée. Ces opérations ne présentent qu’un caractère intercalaire.

A défaut de respecter la procédure et les délais d’indisponibilités, les avantages qui résultent pour les salariés ou les mandataires sociaux concernés de l’attribution d’actions gratuites constituent un complément de salaire imposable dans les conditions de droit commun, dès leur attribution.

Bonne journée

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