Dans la finance, les salaires vont chuter de 35 à 40 %

 

Humblot-G A. : « dans la finance, les salaires vont chuter de 35 à 40 % »

Extraits d’article de Newsmanagers 

Le secteur de l’asset management devrait néanmoins recruter en 2009, surtout dans les sociétés de gestion de catégorie intermédiaire.

Prévisions détaillées, avec Thierry Carlier-Lacour, directeur-associé chez Humblot-Grant Alexander.  

NM : La crise financière a éclaté depuis bientôt un an. Quelles sont ses conséquences sur le marché de l’emploi pour les métiers de la finance ? 

Thierry Carlier-Lacour :  Tout dépend des profils. En ce qui concerne les commerciaux, secteur englobant notamment le personnel des banques de proximité, les courtiers en assurance, tous les métiers d’agence, la tendance est bonne.  

Le secteur emploie de 30.000 à 50.000 personnes et il va recruter en 2009. C’est logique : la plupart des banques comme le CIC ou BNP Paribas ont développé leur réseau d’agences pour se rapprocher de leur clientèle en région. C’est la raison pour laquelle les métiers commerciaux ont le vent en poupe.    

Sur ce secteur, j’attends de l’ordre de 3.000 à 4.000 créations d’emplois ex nihilo.  

Par ailleurs, dans les banques, la pyramide des âges ressemble à une bouteille d’Orangina renversée.  Beaucoup de gens vont partir à la retraite.  D’ici à la fin 2009, 10.000 à 12.000 personnes vont partir à la retraite et environ 3.000 à 4.000 seront remplacées.  Résultat, en solde net, ce sont de 6.000 à 8.000 emplois qui vont être créés durant les deux prochaines années.  

(…) 

NM : Que faut-il attendre pour la banque de financement et d’investissement ? 

Le pire. Ce secteur va perdre des effectifs, entre 500 et 900 personnes en 2009. 

NM : Globalement, comment vont évoluer les salaires dans les métiers de la finance ? 

Globalement les salaires vont baisser. En fait, c’est la proportion entre part fixe et variable qui va bouger. Traditionnellement les salaires des asset managers comprennent environ 1/3 de fixe et 2/3 en bonus.  La partie bonus se décompose à son tour en 2/3 de cash et 1/3 en stocks options. A l’avenir, je pense que la part de cash va baisser et que la partie stock va augmenter, ce qui peut être une opération intéressante à condition de pouvoir attendre 2 à 3 ans, durée nécessaire pour pouvoir « leverager » les titres. 

Pour sa part, la partie fixe ne devrait pas baisser, mais, tout compte fait, les salaires baisseront de 35 à 40 % dans les métiers de la finance durant les 2 prochaines années.

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Bonne journée

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Convention des professions financières

 

Nous avons assisté hier à la 3ème convention du centre des professions financières (Président : Edmond Alphandéry).

Les débats concernaient « la crise : quelles réflexions ? et quelles questions ? »

3 aspects étaient plus particulièrement sous le feu des projecteurs :

  • les aspects comptables ;
  • la question de régulation ;
  • la place des mathématiques. 

Les intervenants ont évoqué entre autre la question des rémunérations et l’effet prise de risque que cela engendrait. Naturellement les stock-options étaient pleinement concernés.

Les intervenants ont indiqué la logique des dirigeants de maximiser la prise de risque pour espérer un gain maximum.

Les formules de Black and Scholes et leur validité dans ces périodes ont également été évoquées : peut on encore s’y référer aujourd’hui ? 

Ces portes ont été ouvertes, nous attendons maintenant les réponses ! 

Bonne journée

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Les stock-options et la mobilité internationale

 

Nous avons assisté hier à la conférence IACF (Institut des Avocats Conseils Fiscaux) concernant la mobilité à l’International des personnes physiques et des personnes morales.

Le thème des stock-options a été abordé.Il en ressort qu’aucune mesure fiscale ne règle le cas des salariés expatriés. 

La problématique en matière de mobilité internationale est triple :

  • Quelle est la qualification du gain d’imposition (différence entre le prix d’exercice de l’option et la valeur de l’action sur le marché à la date d’exercice) ,
  • Quand doit se faire l’imposition ? (date d’attribution, de levée ou de cession ?)
  • Doit on rattacher le gain à la période d’activité ? 

Les intervenants ont rappelé les préconisations du comité des affaires fiscales de l’OCDE (rapport du 16 juin 2004) :

  • nature du gain :  revenu d’emploi (donc à intégrer à l’article 15 de la convention modèle OCDE) , 
  • modalités d’application du sourcing : droit d’imposer attribué en fonction du lieu d’exercice de l’activité professionnelle déployée entre la date d’attribution de l’option et la date d’exercice. 

Mais attention, les intervenants ont rappelé qu’il ne s’agissait que de recommandations. Enfin, a également été rappelé les jurisprudence en la matière : TA de Versaille du 18 décembre 2001, CAA de Versailles du 3 mai 2007 et le CAA de Versailles du 21 février 2008.

Bonne journée

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L’information, oui mais auprès de qui ?

 

Au niveau des actionnaires, l’assemblée générale ordinaire doit être informée dans un rapport spécial et un rapport de gestion, des plans d’options mis en œuvre. 

Le rapport spécial doit rendre compte entre autre : 

  • du nombre, des dates d’échéance et du prix des options qui durant l’année et à raison de mandats et fonctions exercés dans la société, ont été consenties à chacun des dirigeants,
  • du nombre, des dates d’échéance et du prix des options de souscription ou d’achat d’actions qui, durant l’exercice par les dirigeants de la société en levant les options,
  • … 

Le rapport de gestion doit rendre compte quant à lui de la rémunération totale ainsi que des avantages de toute nature versés par la société durant l’exercice écoulé à chacun des mandataires sociaux.

Les avantages versés visés concernent également les avantages sous forme d’attribution de titre au capital, de titres de créance ou de titre donnant accès au capital. Ces informations doivent faire l’objet d’une certification par un commissaire aux comptes. 

Au niveau du public, il n’y a pas d’obligation d’établissement d’un prospectus soumis au visa de l’AMF pour l’attribution d’options (cotés ou non). 

Pour connaître les informations concernant les plans d’une société, il faut donc se diriger vers les rapports transmis aux actionnaires. 

Bonne journée

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Rémunération des dirigeants : 10ème rapport de Proxinvest

 

A l’occasion de la publication de son dixième rapport sur la rémunération des dirigeants, Proxinvest a publié le communiqué suivant :  

Dans les rapports annuels 2008 relatifs à l’exercice 2007, Proxinvest observe une hausse de 3,4% à échantillon constant de la rémunération totale des présidents exécutifs du SBF 120.  

Les patrons exécutifs du CAC 40 atteignent une moyenne de 4,7 M€ soit 275 fois le minimum salarial et trente-trois présidents sur 120 dépassent le plafond de Proxinvest de 240 SMIC.  

La répartition de cette rémunération totale des présidents exécutifs est marquée par un certain recul des options ; recul compensé par la progression des actions gratuites, élément sans doute moins risqué dans ce contexte de marché incertain, une moitié des présidents bénéficiaires n’étant soumis à aucune condition de performance. Si l’augmentation de la rémunération salariale variable peut être justifiée par une hausse des profits en 2007, la progression significative à échantillon constant de la part fixe (+6,76%) est révélatrice, cette composante devant par nature rester stable dans la plupart des cas.  

Les mêmes tendances se retrouvent sur le groupe des 929 dirigeants observés : hausse du fixe (+3,92%), du variable (+20,64%), baisse des options attribuées (-14,43%) et envol des actions gratuites (+48,72%).

En moyenne, leur rémunération totale a progressé de 6,04% en 2007. 

 Le récent recueil de recommandations des organisations patronales AFEP et MEDEF témoigne de bonnes intentions mais aussi du retard pris par les sociétés dans le domaine des rémunérations des dirigeants par rapport aux attentes du public.  

La transparence est en progrès, mais 7% des sociétés ne produisent aucune information sur les régimes de retraite additifs et la majorité des sociétés proposant un tel régime ne communique pas le coût individuel pour le premier dirigeant, coût totalement occulté dans les tableaux de synthèse du dernier code AFEP-MEDEF.  

Quant aux indemnités de départ soumises au vote des actionnaires par la loi TEPA, on observe leur adoption généralisée en assemblée avec un taux moyen de 92,3%, et ce malgré des conditions de performance généralement peu exigeantes et un montant moyen prévu de 3,5 M€ ou 25 mois de salaire pour les Présidents exécutifs du SBF 120. Ainsi la rémunération de l’échec demeure manifestement encore possible en 2008 pour les anciens dirigeants de Thomson et d’Alcatel-Lucent.  

L’amélioration de la transparence des rémunérations est indissociable de la mise en jeu de la responsabilité des mandataires, soit par le régulateur, soit par le vote des actionnaires. A ce titre, l’absence d’approbation de la rémunération des présidents non-exécutifs des conseils pose problème. Les rémunérations de cette fonction au succès grandissant sont devenues conséquentes (douze présidents non-exécutifs dépassent la rémunération d’un million d’euros en 2007) et sans cohérence avec le jeton de présence moyen de 44 600 euros versé aux autres administrateurs. De telles rémunérations exceptionnelles devraient recueillir l’assentiment des actionnaires par leur inclusion dans le champ des conventions réglementées ou être au moins prévues dans l’enveloppe totale des jetons de présence autorisée par l’assemblée générale des actionnaires.  

Alors que le gouvernement belge vient de proposer d’introduire une approbation préalable des actionnaires sur la politique de rémunération, Proxinvest soutient donc également plusieurs dispositions d’une proposition de Loi socialiste au Sénat qui introduirait une approbation de la politique de rémunération du président et du directeur général par les actionnaires.  

Dans cette attente, en 2009, outre la question de la rémunération des présidents non-exécutifs, la politique de vote de Proxinvest veillera à s’opposer à tout plan d’options ou d’actions incluant les mandataires sociaux dirigeants ne prévoyant pas de conditions de performance ou n’indiquant pas le respect de certains plafonds individuels (0,10% du capital pour les options et 0,03% du capital pour les actions gratuites).

Les éléments de rémunération différées (indemnités de départ, retraites additives) continueront de se voir opposer par Proxinvest lorsque la rémunération totale du bénéficiaire dépasse 240 SMIC.  

Paris, le 20 novembre 2008

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Le krach boursier dévalue le système des stock-options

 

 

Extraits d’article du Monde en date du 1er novembre 2008

Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, était à la peine, mercredi 29 octobre, au micro de RTL.

Il s’évertuait à justifier les quelque 1,3 million d’euros de stock-options que son patron, Daniel Bouton, PDG, venait de réaliser au coeur de la crise financière. « C’est pour payer ses impôts, expliquait-il, l’argent est dans les caisses du fisc. » M. Oudéa a-t-il convaincu les auditeurs de RTL ? Nul ne le sait.Il ajoutait : « Mais les stock-options récentes qui ont été distribuées à M. Bouton comme à beaucoup d’autres salariés, aujourd’hui, ne valent plus rien. »

Sur ce point, au moins, il n’avait pas tort : les stock-options « récentes » – distribuées en 2007 par exemple – quand le cours de la Société générale frôlait les 150 euros, ne valent rien quand, comme aujourd’hui, le titre avoisine les 40 euros.Pour un PDG, les stock-options peuvent représenter, au moment de leur attribution, de un à trois ans du salaire de base – contre trois mois pour un cadre supérieur. Cet outil, rendu célèbre par la bulle financière Internet de 2001, offre le droit d’acquérir, à échéance de cinq ans au minimum, et à un prix convenu à l’avance, un certain nombre d’actions de la société ou l’on travaille.

Si le titre a progressé en Bourse au moment où les options sont exercées, la plus-value peut enrichir définitivement le titulaire. Si le cours a chuté, les options ne méritent pas d’être exercées.En volatilisant la moitié de la capitalisation mondiale, la crise boursière a réduit à néant toute perspective de plus-value pour de nombreux cadres dirigeants dont la partie variable de la rémunération comporte des stock-options

En octobre 2008, dans les grandes entreprises où le titre a perdu jusqu’à la moitié de sa valeur, le climat est plus que morose. Chez Vinci, l’Oreal, Iliad, Rhodia, c’est un sujet qui dérange un peu. Le directeur des ressources humaines, « absent » ou « en voyage », préfère d’ailleurs ne pas s’exprimer sur le sujet.Pour les sociétés qui acceptent d’en parler, la réponse est partout identique : les cadres « sont informés des règles de fonctionnement de cet outil de rémunération. Les risques sont conn us », dit Pierre-Olivier Salmon, porte-parole de Peugeot (autour de 20 euros aujourd’hui contre 60 euros au début de l’année).

Dans la chimie, Arkema (environ 17 euros contre 45 euros au 1er janvier) et Air Liquide (un peu plus de 65 euros contre 85 euros début janvier) parient sur l’avenir : « L’approche est celle du moyen et long terme. Un effondrement conjoncturel ne remet pas en cause l’outil. » A BNP Paribas (environ 55 euros contre 75 euros au début de l’année), on se veut philosophe : « Qui sait de quoi demain sera fait ? »

Chez Total où l’on entre pour la vie, Jean-Jacques Guilbaud, secrétaire général, estime que les éléments de rémunération sont assez nombreux pour ne pas avoir besoin de mener « une réflexion particulière pour compenser les baisses de rémunération liées au cours de la Bourse. Le salarié de Total est un investisseur de long terme ».Ces aléas qui influent sur le moral des cadres ont amené des entreprises comme Air France à bannir les stock-options .

« Ce type de rémunération est un moyen pour les «jeunes pousses» des nouvelles technologies d’attirer des managers de haut niveau, mais pas pour n ous », assure un porte-parole de la compagnie.

Toutes les entreprises n’ont pas des positions aussi radicales. Sylvie Le Damany, associée du cabinet Landwell (réseau PriceWaterhouseCooper), fait remarquer que certaines ont « introdu it un «repricing», une nouvelle attribution à un prix plus adapté qui remplaçait l’ancienne ».

Nicole Goulard du même cabinet ajoute qu’une tendance se fait jour « pour l’attribution d’actions gratuites ». Chez HSBC, depuis juin 2005, les stock-options ont été remplacées par des attributions gratuites de titres liées à la performance. Idem chez Axa. Les stock-options qui ont fait la fortune du fondateur, Claude Bébéar, ont été bannies au profit d’une attribution gratuite, liée là aussi à la performance.Pour Jean-Michel Caye, directeur associé au Boston Consulting Group (BCG), les crises financières de 1987, 2002 et 2008 devraient amener des modifications profondes dans les systèmes de rémunération.

« Les dirigeants talentueux vont se méfier des outils liés à des cours de Bourse. Le salaire fixe et les primes seront l’élément central de la rémunération. »

Quant aux stock-options, elles ne risquent pas de disparaître, « car celles qui seraient distribuées aujourd’hui le seront à des cours massacrés, donc offrant un potentiel pour dans quelques an nées », assure-t-il.

En revanche, estime-t-il, la crise de 2008 devrait amorcer un tournant vers plus d’ « éthique ». Une banque qu’il refuse de nommer aurait ainsi introduit dans son système de rémunération des critères d’« éthique » et de « durabilité » qui pourraient faire école. Qui sait ?

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Petits rappels sur les niches sociales

 

Le terme de « niches sociales » recouvre l’ensemble des dispositifs exonérés de cotisations sociales. 

Après débat, le forfait social instauré par le projet de loi à compter du 1er janvier 2009, qui met à la charge des entreprises une contribution patronale d’environ 2 % sur les sommes versées au titre de l’intéressement, du supplément d’intéressement, de l’intéressement de projet, de la participation, du supplément de réserve spéciale de participation et sur les abondements de l’employeur aux plans d’épargne d’entreprise (PEE et PERCO) et les contributions des employeurs au financement des régimes de retraite supplémentaire ne devrait finalement pas s’étendre aux stock-options, aux actions distribuées gratuitement, ni aux parachutes dorés. 

En revanche, les députés ont adopté un amendement qui taxe les entreprises dès le premier euro sur les parachutes dorés supérieurs à environ 1 million d’euros.

Pour les indemnités d’un montant inférieur ou égal à 30 fois le plafond annuel de la sécurité sociale, le régime actuel serait toujours applicable : les cotisations ne sont payées qu’au-delà de 200 000 euros, les sommes inférieures à ce seuil sont exonérées de toute charge.

 Bonne journée

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Rémunération : les patrons veulent rester libres

 

La Revue de presse économique (extraits d’article) NOUVELOBS.COM | 14.11.2008 | 10:06

Vendredi 14 novembre, le tour de la presse économique, par Jean-Marie Pottier. 

Le G20 est-il capable de réformer la finance mondiale ? (…) 

Conflit de générations au PS, qui tient son congrès (…) 

Rémunération : les patrons veulent rester libres

La Tribune publie son étude annuelle sur la gouvernance des grandes entreprises cotées, qui montre des patrons « très soucieux de préserver leur liberté d’action » en pleine crise: seulement 12% d’entre eux jugent ainsi les parachutes dorés excessifs, contre 72% pour qui ils sont « la contrepartie légitime de leur révocation possible à tout moment ».

86% refusent toute taxation supplémentaire sur les indemnités de départ, et 68% l’extension des stock-options à l’ensemble des salariés.

Enfin, 72% sont hostiles à ce que la levée des stock-options se fasse obligatoirement à l’expiration de leur mandat.

Bonne journée

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Enfin un livre complet sur les stock-options !

 

Les attributions de stock-options et les attributions gratuites d’actions alimentent d’inépuisables débats de société.

Et en fonction de la tendance du moment, le législateur modifie régulièrement la donne.  

Pour vous y retrouver, cet ouvrage vous livre une présentation complète des règles juridiques, fiscales, sociales et comptables. Original, il présente les enjeux tant pour l’entreprise que pour les bénéficiaires. 

Illustré d’exemples chiffrés, de tableaux et schémas, des textes en vigueur et de jurisprudence (plus de 40 décisions reproduites)…, c’est un puissant outil d’optimisation.

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Baisse de cours, fiscalité en hausse … pensez PEE !

 

Tous les salariés de l’entreprise peuvent en effet, bénéficier du Plan Epargne Entreprise.

Les versements sont plafonnés chaque année, à 25 % de votre rémunération annuelle (brute déterminée en début d’année ou réellement versée si celle-ci est plus élevée), hors participation. 

Lorsque vous détenez des stock-options, l’utilisation de ce PEE peut être intéressante.En effet, l’épargne qui est logée sur un PEE peut être débloquée (seulement ce qui est indisponible !), avant l’expiration du délai de 5 ans, pour lever de vos options de stock-options.Cette opération n’entraîne que l’unique perception des prélèvements sociaux. 

Les actions ainsi souscrites devront alors être versées dans le PEE et rester indisponibles pendant 5 ans. Il n’y a cependant pas de cas de sortie anticipée (contrairement au PEE classique qui permet de retirer ses fonds pour acquérir la résidence principale par exemple, …). 

Au terme des 5 ans, la plus-value dégagée à l’occasion de la cession des actions au terme des 5 ans, est exonérée d’impôt sur le revenu. 

Attention pour que cela soit possible, il faut que cela soit prévu dans le règlement de votre  PEE.  

Quel est l’intérêt de ce schéma ?

Il est avant tout fiscal puisque vous n’aurez pas le paiement de l’impôt principal mais seulement les prélèvements sociaux de 11%.

Mais attention, le fait de lever vous fait prendre un risque financier. En effet, vous êtes alors exposé pleinement aux variations de cours de vos actions.Il sera alors préférable d’utiliser en premier lieu vos versements de l’année (versements qui peuvent aller jusqu’à 25% maxi de votre salaire) qui auraient dus de toute manière rester bloqués pendant 5 ans, et que vous auriez investis dans le fonds d’actionnariat de votre entreprise. 

Profitez donc de la baisse du cours de vos actions pour les placer dans votre PEE et exonérer ainsi partiellement une partie de la plus value !

Bonne journée

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