Qui dit « mini Krach Boursier », dit moins-value …

 

Comme vous le savez, la plus-value correspondant à la différence entre la valeur réelle des titres à la date de la levée de l’option et la valeur de souscription ou d’achat des titres est soumis à l’impôt au taux de  30 % (plus prélèvements additionnels) dans les cas suivants : 

  • pour les stock-options attribuées du 20 septembre 1995 au 27 avril 2000, si la cession intervient à l’expiration du délai d’indisponibilité ou en cas de levée anticipée de l’indisponibilité,
  •  pour les options attribuées depuis le 27 avril 2000 à hauteur de la fraction de l’avantage :

 – n’excédant pas 152 500 € (si le délai de portage supplémentaire de 2 ans n’est pas respecté), 

– excédant 152 500 € si, après la période d’indisponibilité de 4 ans, le porteur a respecté un délai de portage supplémentaire de 2 ans. 

Dans les autres cas, en fonction ou non du respect du portage, les taux peuvent descendre à 18 % + prélèvements sociaux (si le montant est inférieur à 152.500 euros et qu’il y  a eu portage) ou monter à 40% (au delà de 152.500 et sans délai de portage). 

La plus value de cession est quant à elle imposable dorénavant à 29%. 

Que se passe t’il si vous avez déjà levé et que vous êtes en moins value de cession ? 

Lorsque le prix de cession des titres est inférieur à la valeur des titres à la date de la levée de l’option, la moins-value constatée lors de la cession des titres est imputable sur la plus-value d’acquisition.

L’imputation s’effectue automatiquement, la plus ou moins-value globale étant égale à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition (majoré, le cas échéant, du rabais excédentaire).

Les gains ou pertes se compensent donc avec les gains ou pertes déclarés lignes VG et VH (gain net ou perte de cession de valeurs mobilières et de droits sociaux).

Bonne journée

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Les Stock-options ont également leur histoire

Assurland.com


C’est en 1970 qu’a été introduit en France le dispositif d’origine anglo-saxonne des souscriptions ou d’achats d’actions, les stock options.  La loi du 27 décembre 1973 a ensuite donné aux entreprises la faculté de proposer aux salariés des plans d’option ou de souscription d’actions.

En 1980, la loi du 29 octobre a rendu plus aisée la distribution aux salariés d’actions gratuites créées à l’occasion d’une augmentation de capital.    

C’est ensuite le ministre d’Etat, ministre des finances de 1986 à 1988, M. Edouard Balladur, qui a mis en œuvre les orientations essentielles, le Président Jacques Chirac étant alors Premier ministre, à l’occasion des privatisations. Une fraction du capital des entreprises concernées a été réservée aux membres de leurs personnels.

L’ordonnance du 21 octobre 1986 a par ailleurs apporté des améliorations à la participation. Le statut fiscal du plan d’épargne d’entreprise a entre autres été rendu plus attractif.  

Ensuite, en 1994, M. Edouard Balladur étant Premier ministre, la loi « Giraud » du 25 juillet 1994 a notamment consacré la participation des salariés au conseil d’administration des entreprises privatisées.  

Ultérieurement, la loi « Fabius » du 19 février 2001 sur l’épargne salariale, intervenue à la suite du rapport remis au Premier ministre en 2000 par MM. Jean-Pierre Balligand, député, et Jean-Baptiste de Foucauld, inspecteur général des finances, ancien Commissaire au Plan, a amélioré et développé les régimes d’épargne salariale au sens large, créant notamment le plan partenarial d’épargne salariale volontaire (PPESV) pour l’épargne retraite.   

Un apport essentiel a, enfin, été opéré par la loi de finances pour 2005, l’adoption d’un amendement, présenté par M. Edouard Balladur, ayant créé un régime de cession d’actions gratuites aux salariés et le plafond de l’abondement de l’employeur applicable aux versements aux PEE étant porté de 50 % à 80 %.  

En juin 2007, le système des stock-options a été de nouveau modifié dans le sens d’un accroissement de la surveillance et une limitation des possibilités d’exercice pour les dirigeants.

Le terrain fiscal lui également régulièrement aménagé (en 2000 par exemple, a été créé un nouveau système de taxation avec la création d’une période de portage).

Bonne journée

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Avez vous pensé au LMP pour défiscaliser ?

(Nouvelle rubrique dans Stockblog : Stockwealth pour gérer de manière optimale votre patrimoine) 

La location en meublé est une forme de gestion du patrimoine immobilier particulière développée dans un but d’optimisation fiscale.  

La location en meublé consiste à louer à titre habituel, ou non, des locaux (chambres ou appartements) meublés directement habitables par le locataire. 

D’un point de vue fiscal, l’intérêt réside dans l’imposition des revenus provenant de cette location dans la catégorie BIC ce qui permet de bénéficier du régime du micro BIC dans le cadre duquel les revenus sont taxés après application d’un abattement forfaitaire représentatif des charges de 71 %.

Ceci est donc intéressant en matière de défiscalisation de revenus. La location meublée peut être professionnelle ou non professionnelle : les implications fiscales sont alors différentes.

Le loueur en meublé professionnel (LMP) peut opter pour le régime du réel et a alors la possibilité de déduire ses déficits de son revenu global.

Il peut aussi amortir le local ainsi que le mobilier le garnissant, si ces biens sont inscrits à l’actif du bilan.

D’autre part, lorsque la location meublée est soumise à la TVA, il est possible de récupérer la TVA acquittée lors de l’acquisition de l’immeuble ou lors de travaux de rénovation. 

La location est qualifiée de « professionnelle », du point de vue fiscal, lorsque certaines conditions sont réunies :  

– le loueur doit être inscrit en qualité de loueur professionnel au registre du commerce et des sociétés. Toutefois, sauf quand elle s’accompagne de la fourniture de prestations lui conférant une nature commerciale (ex : nettoyage des locaux, lavage du linge, etc.), la location en meublé est une opération civile. C’est pourquoi certains greffes des tribunaux de commerce refusent alors l’inscription au registre. Dans ce cas, l’administration fiscale accepte alors de passer outre cette condition si le loueur justifie du refus opposé par le greffe. 

– le loueur doit réaliser plus de 23 000 € de recettes annuelles, ou retirer de cette activité au moins 50 % de son revenu (le seuil s’apprécie en tenant compte de l’ensemble des revenus du foyer fiscal). 

De plus, ce type de location est moins contraignant juridiquement que la location classique soumise à une réglementation plus stricte  (loyer, durée du bail, …). 

Le deuxième intérêt fiscal de ce placement est la possibilité d’imputer sur le revenu global le déficit engendré par cet investissement. Attention cependant, la location doit être professionnelle obligatoirement. 

En ce qui concerne la location non professionnelle, le déficit éventuellement engrangée ne pourra pas s’imputer sur le revenu global comme cela peut se faire pour le LMP.

L’intérêt pour un détenteur de stock-option : 

Outre l’aspect constitution de patrimoine faiblement fiscalisé suite aux capitaux perçus lors de la cession de vos titres, l’intérêt peut être également à la source.

En effet, vous avez la possibilité d’opter ou non pour la taxation de votre plus-value d’acquisition en traitement et salaire.

Dans ce cas, vous pouvez alors utiliser la Location Meublée Professionnelle pour éponger vos revenus (en cas de fort déficit) et ainsi réduire voir anéantir complètement l’impact fiscal de la plus-value d’acquisition. Attention, ceci doit être monté avec des professionnelles de l’investissement immobilier sous forme de Meublé. 

Nouveau : nous avons créé une rubrique Stockwealth où vous retrouverez tous les articles concernant la gestion de votre patrimoine en tant que stockholder.

En savoir plus sur le LMP, cliquez ici >>  

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A bientôt

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Allez hue Stock-option … (article détente !)

 

Elle a 4 ans, et a rapporté dernièrement 13.900 euros … et s’appelle Stock-option.

En effet, nous avons trouvé un cheval (et oui !) appelé « Stock-option », avec sa belle robe Alezane (pour les connaisseurs !).

Elle court régulièrement à Deauville, Toulouse, …

Elle est née (elle car c’est une jument), du rapprochement d’ Océan of Wisdom (son père) et de Singing Lark (sa mère).

Son propriétaire est Mr DAVID T Smith. 

Son dicton : « Désirez-le brûlé. Quand il fuit sous le soleil, c’est le vent. Le prophète affectionnait les alezans »  

A quand « parachute dor頻 ou « attribution gratuite » ? 

Tous les détails de Stock-option sur Turf.fr 

Bonne journée et bon week end !

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Petit rappel sur la fiscalité prochaine des stock-options

Comme vous le savez (si vous lisez régulièrement nos articles !), la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) pour 2008 qui a été adoptée par le Sénat le 23 novembre a introduit deux nouvelles contributions sociales au profit des régimes obligatoires d’assurance-maladie.

Une contribution salariale de 2,5 % sur le gain d’acquisition des attribution gratuite d’action, ce qui porte les prélèvements obligatoires à la charge du salarié (impôt, CSG et CRDS) à 43,5 % contre 41 % auparavant.

La loi ajoute une contribution patronale de 10 % sur la valeur de l’action alors qu’avant l’entreprise ne supportait aucune charge.

Le choix va être donc plus dure pour l’entreprise car cette charge devra se calculer soit sur la valeur de l’action à la date de l’attribution soit sur option selon sa valeur conforme aux normes IFRS. Ceci va nécessiter une double comptabilisation pour optimiser le paiement de la charge.

En ce qui concerne les stock-options, la contribution patronale de 10 % sera également applicable sur 25% de la valeur de l’action (ou sur option la valeur IFRS).

Du point de vue du salarié, et plus précisément sa fiscalité, la contribution salariale de 2,5 % sur gain d’acquisition est applicable aux actions attribuées à compter du 16 octobre 2007.

Ces actions supporteront donc des prélèvements de 43,5 % sur le gain d’acquisition. Si le prix de cession est inférieur au gain d’acquisition, ce prélèvement ne s’appliquera que dans la limite du prix de cession.

La plus-value de cession (différence entre le prix de cession et le gain d’acquisition) est soumise, quant à elle, à un impôt de 18 % augmenté de la CSG et de la CRDS, soit 29 %. Cette contribution supplémentaire s’effectuant en ce qui concerne la partie patronale au moment de l’attribution, en cas de non activation de l’option (cas des stock-options), ou si l’acquisition n’est pas définitive (cas des attributions gratuites d’actions si le salarié n’est plus dans l’entreprise), cela peut devenir injuste pour cette dernière car elle aura payé sans qu’il y ait attribution définitive (ce n’est de plus pas remboursé !).

Bonne journée

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Des Stock-options pour tous (Conférence de Presse de Nicolas Sarkosy)

 

Nicolas Sarkozy demande ainsi que les exonérations de charges soient conditionnées aux négociations salariales et promet que le gouvernement créera les conditions réglementaires et fiscales pour que la participation et l’intéressement puissent s’étendre à toutes les entreprises, y compris de moins de 50 salariés.

« Pour cela nous sommes prêts avec le Premier ministre à avoir un impôt sur les bénéfices différencié dans les entreprises de moins de 50 salariés qui se lanceraient dans la participation et dans l’intéressement », a-t-il dit.

Le chef de l’Etat a souligné que les salariés devaient pouvoir « choisir librement » entre l’intéressement qui est versé tout de suite et la participation qui reste bloquée un certain temps en contrepartie d’avantages fiscaux.

Il a dit vouloir en outre que les programmes de stock-options et la distribution d’actions gratuites « bénéficient à tous les salariés de l’entreprise et pas seulement à quelques uns ».

Nicolas Sarkozy a enfin demandé que le niveau de la participation et de l’intéressement soit fortement relevé. « Un doublement voire un triplement de la réserve de participation (des entreprises) ne me choquerait pas », a-t-il dit.

Pour le président de la République, « cette volonté d’aller beaucoup plus loin dans le partage des profits va de pair avec celle de promouvoir un capitalisme d’entrepreneurs, un capitalisme familial plus enraciné dans les territoires ».

Il a ainsi assuré qu’il n’était « pas question que la France reste sans réagir (…) face à la montée en puissance des fonds spéculatifs extrêmement agressifs et des fonds souverains qui n’obéissent à aucune logique économique ».

Nicolas Sarkozy entend que la Caisse des dépôts et consignations devienne l' »instrument de cette politique de défense et de promotion des intérêts économiques primordiaux de la nation ».

2008 s’annonce bien ! en espérant que cela se poursuive (pour l’instant, seul les impôts et les contributions sociales ont été augmentés ce qui ne va pas dans le sens de la vulgarisation !!)

Notre « communauté » de stockholders devrait donc s’élargir. Nous en avons profité pour changer de look et devenir ainsi plus tendance !

Bonne journée

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Notre livre de la semaine : « Qui est riche ? » de Philippe Villemus (paru en décembre 07)

Un livre qui répond à une question simple et essentielle : qu’est ce qu’être riche en France aujourd’hui ?   

A la fois très pédagogique et d’une grande rigueur, Philippe Villemus analyse et nous aide à comprendre la notion de richesse.

Il apporte :

  • une définition du seuil de richesse global (en revenus et en patrimoine). Ce seuil est de 2 700 euros de revenus par mois pour une personne vivant seule (4 050 euros pour un couple) et 400 000 euros de patrimoine,  
  • une analyse des 5 fissures de la société française : socioprofessionnelle (entre ceux qui ont des revenus d’activité et ceux qui travaillent peu ou pas), patrimoniale (entre les rentiers et les laborieux), immobilière (entre les propriétaires et les autres), générationnelle (entre les vieux qui s’enrichissent et les jeunes qui s’appauvrissent) et éducationnelle (entres les diplômés du supérieur et les non-diplômés),  
  • des propositions concrètes pour mieux créer et répartir la richesse en France.  

Sont abordés également les rémunérations de nos grands patrons :200.000 euros est la rémunération mensuelle moyenne des Dirigeants du CAC ;Le montant des plus values des 38 PDG du CAC représente 1 Milliard d’euros depuis 2001 ; …

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Bonne journée

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Peut on toujours donner des titres issus de la levée des stock-options ?

Assurland.com

L’année 2007 a été riche en modifications législatives et réglementaires concernant les stock-options et les attributions gratuites d’actions.

En effet, il y a eu tout d’abord la possible remise en question de la fiscalité des stock-options et de l’intérêt de donner des titres issus de la levée pour purger la plus value.

Autant nous étions rassurés par la réponse Chartier, (JOAN 25 avril 2006, p.4424, n° 6416) qui indiquait que la donation de titres issus de la levée d’options “purger” définitivement la plus-value d’acquisition afférente aux titres transmis.

Puis survint la loi du 20 juin 2007, qui après bien des tumultes a cantonné la non exonération des plus-values en cas de donation aux stock-options émis après cette date (cf. nos articles précédents).

Tout semblait redevenu normal lorsque tout a coup, annoncé en primeur par Christine Lagarde, le gouvernement a rehaussé les prélèvements sociaux de 2,5% pour l’employeur et pour le salarié.

A tout cela s’est rajoutée la hausse de l’impôt sur la plus value impactant naturellement celle issue de la cession des actions de stock-options (la plus value de cession et celle d’attribution lorsque le délai de portage de 2 ans est atteint). 

Et les donations dans tout cela ? 

Il est toujours possible de donner des titres issus de la levée de stock-options (après la fin du délai d’indisponibilité fiscale), du moins pour ceux émis avant juin 2007 (les premiers effets auront donc lieu en 2001). L’avantage de la purge des plus-values est donc intact en matière de donation de titres.

Attention petit rappel si vous êtes marié en régime de communauté, lorsque les options sont levées, les titres appartiennent à la communauté. C’est donc le couple qui donne et non l’un des 2.

On peut donc utiliser les abattements de chacun (151.950 euros tous les 6 ans, abattement qui a été revalorisé par la loi de finances 2008), et calculer les droits sur chaque part transmise. L’avantage est donc plus important !

Bonne journée 

Une question fiscale sur vos stock-options ? cliquez ici >>

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Dossiers stock-option

Suite aux évolutions réglementaires et législatives 2007, mais également de par les modifications apportées par la loi de finances pour 2008, nous avons mis à jour et complété  l’ensemble des dossiers Stock-options par société.

 

 

Sociétés concernées :

 

Accor >>Agf >> Alten >> Altran >> Air France >> Arkena >> Agf >> Atos >> Bénéteau >> BIC >>  Bouygues >> Business Object >> Cap gemini >>Carrefour >> Casino >> Clarins >> CNP >> Crédit agricole >> Danone >> Devoteam >> EADS >> Elior >> Foncia >>France telecom >> Gemplus >> Géodis >> Géophysique >> Gfi >>Iliad >>Lafarge >> L’oreal >> LVMH >> Pernod Ricard >> PPR >>Renault >> Sanofi >> Saint Gobain >> Schneider Electric >> St Microelectronique >> Suez >> Total (et Elf) >> Vinci >> Vivendi >> Zodiak >>

Ces dossiers reprennent les spécificités de vos titres et de vos options, la fiscalité applicable en matière d’impôt sur les plus values (les conséquences d’une l’Offre Publique d’Echange et OPA, la division du titre, du vesting, la fiscalité de la levée, de la cession…), en matière ISF, de donation, et de succession.

Sont également détaillées les exonérations possibles en cas de conservation des titres en matière d’impôt sur le revenu. 

Nous abordons 6 stratégies à mettre en place sur vos options ou titres, pour réduire (voire exonérer complètement) les impacts fiscaux en matière d’impôt sur le revenu (plus-value d’acquisition et de cession) et d’impôt sur la fortune, mais également les stratégies financières (mise en place de couverture, stratégie de financement…) et leurs conséquences fiscales. 

Enfin, les impacts fiscaux des évènements pouvant survenir durant la vie de vos titres sont également détaillés (licenciement, divorce, expatriation …). 

L’ensemble des dossiers : cliquez ici >> 

Bonne journée

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Sondage des actionnaires individuels sur les stock-options

Erecrut.com


 

Selon un sondage mené par Euro RSCG C&O auprès de 509 actionnaires détenant un portefeuille moyen de 15.000 euros, autour de leur perception des mesures économiques et fiscales du gouvernement, les actionnaires individuels actifs sont d’accord pour réformer le système des stock-options.

En revanche ils sont moins d’une moitié à juger que ces mêmes mesures favorisent le développement de l’actionnariat individuel : même parmi les plus gros portefeuilles, ils ne sont que 54% à être d’accord.  

Concernant les stock-options, seuls 7% des sondés jugent qu’il faut conserver le système en l’état : ils souhaiteraient avant tout limiter leurs conditions d’attribution (44%), les taxer davantage (29%) voire les supprimer (20%).

A noter également que cette dernière proposition est plus mise en avant par les détenteurs de plus petits portefeuilles (28%). Les entreprises cotées n’obtiennent pas non plus les faveurs des actionnaires sondés. Même s’ils sont 68% à estimer qu’elles ont distribué à leurs actionnaires un pourcentage correct de leurs résultats en 2007,  » leur perception de ces dernières est relativement négative : près des deux tiers d’entre eux jugent qu’elles les négligent (perception plus marquée pour les plus petits portefeuilles) et plus de 80% jugent qu’elles favorisent leurs actionnaires institutionnels à leur détriment « , indique ce sondage.  

La critique porte également sur les rémunérations globales des présidents de grandes entreprises du CAC 40, excessives pour deux tiers des sondés. « Enfin pour eux, il existe deux grandes priorités pour ces entreprises cotées : se prémunir contre les risques de prises de contrôle par des equity funds (30%) et améliorer la qualité de leurs services aux clients (27%) », conclut le sondage. 

Enfin, concernant les stock-options des Cadres Dirigeants de Grandes Entreprises, 52% des actionnaires sont favorables à leur suppression. On n’a donc pas que des amis ! 

Bonne journée

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