Morceaux choisis …

Article de la Tribune du 5 octobre 2007 

Après le feu vert donné mercredi par Nicolas Sarkozy, le gouvernement doit trouver un juste équilibre pour faire contribuer davantage les bénéficiaires de stock-options à la protection sociale sans menacer l’attractivité de la France.

(…)

Nicolas Sarkozy, qui ne cache pas sa proximité avec les plus grands patrons de l’Hexagone, a donc fini par se rallier à ceux qui, au Parlement, comme Pierre Méhaignerie, ou au gouvernement, comme Xavier Bertrand ou François Fillon, soutiennent l’initiative lancée, tel un pavé dans la mare, par Philippe Séguin. Le très gaulliste premier président de la Cour des comptes suggère de revenir sur les exonérations sociales dont bénéficient les stock-options, qui constituent pourtant selon lui  » un revenu lié au travail, donc normalement taxable « .

(…)

  • Des Modalités à définir …

Pour autant, si le principe est acté, les modalités sont loin d’être arbitrées. Actuellement, les plus-values tirées de la vente des stock-options supportent une taxation fiscale de 30 % en deçà de 152.000 euros annuels et de 40 % au-delà. S’y ajoute les 11 % des CSG-CRDS, ce qui fait un taux réel de 12,5 % à 13 % (5,2 points de CSG non déductibles). Les détenteurs de stock-options contribuent donc déjà au financement de la protection sociale. Reste donc à définir quelle forme prendra la taxation additionnelle : contribution forfaitaire ou progressive ? Versement lors de l’attribution des options ou après leur exercice ? Quelle assiette ? Qui sera taxé : l’employeur, exonéré de cotisations patronales ? Ou le bénéficiaire ?Sensible, le dossier sera-t-il laissé à l’initiative des parlementaires ou bien fera-t-il l’objet d’un amendement du gouvernement au projet de financement de la Sécurité sociale ? Une chose est sûre, le groupe PS à l’Assemblée nationale a bien l’intention de déposer un amendement pour élargir l’assiette des prélèvements sociaux. Le texte n’est là encore pas finalisé, mais il s’attaquerait à la fois aux stock-options, aux actions gratuites, à la participation et à l’intéressement et aux parachutes dorés. L’idée pourrait être de soumettre toutes ces formes de rémunération à un prélèvement libératoire ou à une contribution sociale supplémentaire, soit sous la forme d’un forfait, soit en créant des seuils progressifs en fonction de l’importance de ces compléments de salaire. Didier Migaud, le président (PS) de la commission des finances de l’Assemblée nationale, déposera de son côté un amendement pour affecter une taxe spécifique sur les stock-options au Fonds de réserve des retraites. En juillet dernier, un tel amendement, proposé dans le cadre du projet de loi sur les heures supplémentaires, avait été retoqué par la ministre de l’Economie. Elle jugeait alors que cette mesure n’était  » pas acceptable ».

  • Quand DSK corrige juppé

Ironie de l’histoire ! En 1996, déjà, la droite, à l’initiative du Sénat, avait pris l’initiative de soumettre aux cotisations sociales les plus-values tirées de la cession de stock-options avant un délai de cinq ans. Cette mesure, acceptée par le gouvernement d’Alain Juppé, avait été jugée tellement pénalisante que c’est la gauche, avec le gouvernement de Lionel Jospin, qui dut en atténuer les effets pervers, notamment pour les jeunes entreprises de croissance nées de la bulle Internet. De sorte que Dominique Strauss-Kahn obtint de la majorité plurielle en 1998 que l’application des charges sociales ne soit pas rétroactive, avant de les supprimer. C’est au nom de ce souvenir que l’association Croissance Plus milite pour que le gouvernement établisse une taxation à deux vitesses des stock-options, en donnant un régime plus favorable aux entreprises qui distribuent des options à plus de 10 % de leurs salariés et où le dirigeant ne concentre pas plus de 10 % des actions de la société.

L’ensemble de l’article sur www.latribune.fr

Bonne fin de journée

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Vous renoncez à exercer vos options … des réponses de la cour administrative

Confirmant la position exprimée par l’administration dans un rescrit du 14 février 2006 , la cour administrative d’appel de Douai vient de juger que l’indemnité perçue par un salarié bénéficiaire de stock-options en contrepartie de sa renonciation à exercer ses options a le caractère d’un supplément de rémunération, passible comme tel de l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires.
Il en va ainsi, précise l’arrêt, même dans le cas où l’indemnité en question a été versée au salarié par une société qui n’était pas son employeur. Cette décision ayant fait l’objet d’un pourvoi devant le Conseil d’Etat, les incertitudes qui règnent à propos du sort fiscal de ces indemnités devraient prochainement être levées.

Affaire à suivre …

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Mr Fillon, c’est quoi à votre avis la CSG et CRDS ?

 François Fillon a jugé jeudi « normal », « juste » et « moral » que les stock-options puissent contribuer au financement de la protection sociale. »Les stock-options ne permettront pas de financer l’ensemble des besoins de la protection sociale, mais il y a quelque chose de normal, de juste, de moral à ce qu’il n’y ait aucun revenu qui échappe au financement de la protection sociale », a déclaré le Premier ministre en marge de sa visite de l’usine Eurocopter de Marignane (Bouches-du-Rhône).

Il a confirmé l’intention du gouvernement d’instaurer une cotisation sociale sur les stock-options lors de l’examen au Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), sans en préciser le taux.

« J’ai déjà dit que j’étais favorable à ce que tous les revenus participent à la protection sociale. Les stock-options sont des revenus comme les autres, et donc nous sommes en train de regarder quelle est la meilleure façon pour que les stock-options participent au financement de la protection sociale tout en restant compétitives par rapport aux autres pays européens », a-t-il expliqué.

« Les stock-options sont aujourd’hui imposées dans notre pays à peu près à 50%, mais ils ne supportent pas de cotisations sociales. Je veux que tous les revenus quels qu’ils soient supportent une part de la protection sociale », a poursuivi M. Fillon.

Face au « trou » de la « Sécu » et en pleine affaire EADS, un futur amendement déposé par l’UMP pendant le débat parlementaire sur le PLFSS doit instaurer une cotisation sociale payée par l’employeur sur les stock-options. Le député UMP Yves Bur, à l’origine de l’amendement, préconise une cotisation de 2,5%, mais « la décision finale n’est pas arrêtée » sur ce point, a précisé jeudi le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez. Une taxation de 2,5% rapporterait entre 250 et 300 millions d’euros à la Sécurité sociale.

Dallas, ton univers impitoyable …

A bientôt pour un nouvel épisode !

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Retour du gouvernement sur l’affaire de la taxation

Le ministre du Budget Eric Woerth a indiqué jeudi que le gouvernement étudiait la possibilité de mettre en place une cotisation des employeurs sur les stock-options.« Je suis favorable à l’idée d’avancer sur le sujet (d’une) cotisation employeur (…) on est en train de caler les mesures », a déclaré M. Woerth à la presse à l’issue du Conseil des ministres.

« Je n’ai pas encore de taux (…) ce sera un taux qui permet quand même de laisser ce type de mesure compétitive, l’idée n’est pas évidemment de tuer les stock-options, bien au contraire, ni d’ailleurs la distribution d’actions gratuites », a-t-il poursuivi.

« Il n’y a pas de cotisation employeur, donc il serait assez naturel qu’il y ait une cotisation rapide, même à un niveau réduit (…) un niveau réduit, ça ne pèsera pas sur l’attractivité », a ajouté le ministre.

« La décision finale n’est pas arrêtée (…) on est en train d’étudier le niveau auquel il faut le (la taxation) mettre », a confirmé le porte-parole du gouvernement Laurent Wauquiez en rendant compte des travaux du Conseil des ministres.

« C’est un travail qui est principalement parlementaire, parce que ça vient d’une initiative parlementaire. On le fera évidemment en lien avec les députés concernés pour arriver au meilleur niveau », a poursuivi M. Wauquiez.

« Les stock-options doivent permettre de participer au financement de la protection sociale », a justifié le porte-parole, qualifiant cette initiative de « mesure de justice ».

Le député UMP Yves Bur, rapporteur du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2008, a proposé mardi d’instaurer une contribution patronale de 2,5% sur l’attribution des stock-options.

Selon son entourage, le président PS de la commission des Finances de l’Assemblée, Didier Migaud, devrait pour sa part déposer un amendement au projet de loi de finances (PLF) instituant une contribution sociale de 8% sur les bénéfices des stock-options.

Nicolas Sarkozy a lui aussi estimé la semaine dernière devant les parlementaires de la majorité que les stock options pouvaient « contribuer » à financer la protection sociale.

Le premier président de la cour des comptes Philippe Séguin a estimé à 3 milliards d’euros la perte de recettes enregistrée en 2005 par la Sécurité sociale liée à l’exonération de cotisations sociales des stock-options.

A très bientôt …

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Amendement sur les stock-options rejetté

 La commission des Finances de l’Assemblée nationale a adopté mercredi soir plusieurs amendements au projet de budget 2008, dont l’un limite les avantages fiscaux des entreprises versant des « parachutes dorés » à leurs dirigeants, a-t-on appris de source parlementaire.
L’amendement prévoit que les « parachutes dorés » (primes versées en plus des indemnités légales lors du départ d’un dirigeant d’entreprise) ne seront plus déductibles du bénéfice imposable de l’entreprise s’ils dépassent un million d’euros.
Dans sa première version, l’amendement, présenté par le président PS de la commission Didier Migaud, fixait le plafond bien plus bas, à 193.104 euros (soit six fois le plafond de la Sécurité sociale).
Cet amendement doit encore être voté en séance publique lors de l’examen de la première partie du projet de budget 2008 (volet recettes) du budget, la semaine prochaine. L’ensemble du volet recettes a été adopté tard dans la soirée par la commission des Finances.
Sans surprise, l’autre amendement présenté par M. Migaud, qui prévoyait une taxation de 8% sur le bénéfice des stock-options, a été rejeté.
Le député UMP Yves Bur, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 (PLFSS), a proposé mardi d’instaurer une contribution patronale de 2,5% sur l’attribution des stock-options, mais dans le cadre du PLFSS.

A suivre …

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Didier Migaud réagit …

Le président PS de la commission des Finances de l’Assemblée, Didier Migaud, s’apprêtait mercredi à déposer un amendement au projet de loi des finances (PLF) instituant une contribution sociale de 8% sur les bénéfices des stock-options, pour financer les retraites, a-t-on appris dans son entourage. Cet amendement devait être examiné dans l’après-midi par la commission des Finances dans le cadre du débat sur la première partie du PLF 2008 (recettes). 

« Le gouvernement pourrait utiliser ce surplus de recettes de l’Etat pour pallier l’insuffisance de recettes pérennes du Fonds de réserve pour les retraites », selon l’exposé des motifs du texte. 

« C’est le même dispositif que l’amendement soumis il y a deux mois lors de l’examen du TEPA (paquet fiscal) et qui a été balayé d’un revers de la main par le rapporteur général et le gouvernement », fait-on remarquer dans l’entourage de M. Migaud. 

Entretemps, le premier président de la cour des comptes, Philippe Séguin, a estimé à 3 milliards d’euros la perte de recettes enregistrée en 2005 par la Sécurité sociale liée à l’exonération de cotisations sociales des stock-options. « Afin d’encadrer, dans un souci d’équité, la pratique de la distribution de stock-options et d’actions gratuites (…), il est proposé de soumettre les avantages qui en résultent à une contribution sociale de 8%, représentatif d’un effort comparable à celui que représentent les cotisations d’assurance vieillesse », selon l’exposé des motifs de l’amendement de M. Migaud, seul membre de l’opposition -c’est une première- à présider une commission. 

L’amendement prévoit que la contribution soit perçue même en cas de délocalisation d’une entreprise. M. Migaud présente par ailleurs un autre amendement visant à limiter les déductions fiscales des parachutes dorés (« golden parachutes ») de l’impôt sur les sociétés.

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Parisot contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options

La président du Medef Laurence Parisot se prononce contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options, « déjà très taxées en France », dans un entretien aux Echos publié lundi.

« Les stock-options sont déjà très taxées en France! Elles souffrent même de l’une des fiscalités les plus lourdes parmi les pays occidentaux », déclare Mme Parisot.

« Les détenteurs de stock-options acquittent la CSG et le CRDS et, le plus fréquemment, leurs plus-values sont imposées à 41%. Augmenter ce taux reviendrait à freiner le mouvement, que j’appelle de tous mes voeux, d’élargissement de la participation des salariés aux résultats de leur entreprise », affirme-t-elle.

« Sans compter que cette hausse de la fiscalité affecterait significativement l’attractivité de notre pays », ajoute-t-elle.

« Je ne suis donc pas sûre que ce projet serve les intérêts de notre économie! », conclut-elle.

Le président Nicolas Sarkozy avait affirmé mercredi devant les parlementaires de la majorité que les stock-options pouvaient « contribuer » à financer la protection sociale.

L’idée d’une taxation des stock-options pour financer la sécu avait été défendue à la mi-septembre par le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin.

Le 24 septembre, le Premier ministre François Fillon qualifiait sa proposition de « pertinente ». Le 30, le ministre du Budget Eric Woerth se disait à son tour « favorable » à une réflexion sur la taxation des stock-options.

Bonne journée

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Stop aux charges sociales sur les stock-options !

Message de CroissancePlus

CroissancePlus, qui avait déjà dénoncé les conclusions du rapport de la Cour des comptes, déplore la volonté affichée par le gouvernement de « charger » davantage les stocks-options.
Cette hypothèse d’instaurer des cotisations sociales sur les stock-options lors du débat parlementaire sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2008, consiste en effet à introduire une nouvelle lourdeur financière dans un dispositif pourtant déjà taxé.

Rappelons que les plus-values d’acquisition de stock-options sont déjà taxées à deux titres :
– au titre de l’impôt sur le revenu
– au titre des contributions sociales (CSG, CRDS,…)
En revanche, aucune cotisation sociale n’était pour l’instant prélevée, ce dont on pouvait se féliciter…

Si CroissancePlus soutient et encourage les propositions et mesures visant à financer le trou de la Sécurité Sociale sans creuser davantage le déficit public, elle ne peut que regretter la solution consistant à augmenter les charges sociales pour combler les déficits !
L’association souligne une nouvelle fois que les stock-options ont été créées pour permettre aux PME d’attirer les hauts potentiels malgré des perspectives de carrière plus incertaines et des salaires a priori moins attractifs que ceux qui sont proposés par les grands groupes.

« Il faut arrêter de s’en prendre aux stock-options et surtout songer aux conséquences pratiques que leur soumission à des charges sociales risque d’engendrer : pour nous, cela revient essentiellement à priver les PME d’un outil de recrutement et de motivation de leurs cadres » déclare Geoffroy Roux de Bézieux, Président de CroissancePlus.
CroissancePlus renouvelle par ailleurs sa proposition déjà formulée à plusieurs reprises de mettre en place des plans vertueux et de rendre éligibles à une fiscalité plus favorable à deux vitesses les plans de stocks-options :
– dans lesquels au moins 10 % des salariés sont concernés
– et dans lesquels le dirigeant ne concentre pas plus de 10 % des actions.

Bon Weekend

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2ème Stratégie ISF : investir dans un Fonds d’Investissement de Proximité (FIP)

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 Les oeuvres d’Art sont exonérées d’ISF !

Concernant les stratégies à mettre en place pour réduire votre ISF si vous en êtes redevable suite à la levée de vos Stock-options, la deuxième que nous vous présentons est particulièrement interessante : l’Investissement dans le Capital de PME (ou Alternext !) en direct ou au travers de FIP. 

  • Comment cela fonctionne ?

La loi du 21 août 2007 (c’est donc tout récent !) a mis en place un dispositif permettant aux redevables de l’ISF de se libérer de leur impôt en souscrivant, directement ou non, au capital des petites et moyennes entreprises.  

La loi subordonne l’octroi définitif de la réduction d’ISF à la conservation des titres de PME souscrits (ou des parts de FIP) jusqu’au 31 décembre de la cinquième année suivant celle au cours de laquelle la souscription a été réalisée. Les redevables de l’ISF pourront ainsi, sous certaines conditions, imputer 75 % du montant des versements effectués au titre de souscriptions au capital de PME sur le montant de leur ISF, dans la limite de 50.000 €, ou 50% s’il s’agit de Fonds d’Investissement de Proximité (FIP). Le montant est porté à 10.000 € pour les souscriptions au capital de FIP. 

Vous pouvez bénéficier au titre de la même année de ces deux réductions d’impôt (souscription au capital de PME et à un FIP) sous réserve que le montant imputé sur l’ISF résultant du cumul des avantages ne dépasse pas 50.000 €.   

  • Investir dans le capital d’une PME :

  Sont visées par la mesure les entreprises qui emploient moins de 250 personnes, dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 50 millions d’euros ou dont le total du bilan annuel n’excède pas 43 millions d’euros et qui ne sont pas détenues à hauteur de 25 % ou plus du capital ou des droits de vote par une ou plusieurs entreprises ne répondant pas à la définition de la PME communautaire.Elles doivent de plus êtres soumises à l’impôt sur les sociétés et ne pas avoir leurs titres admis sur un marché réglementé (Sauf sur l’Alternext) français ou étranger.  

  • Quelles sont les contraintes s’il s’agit de FIP :

 Pour les FIP, l’actif doit être composé de 20 % au moins de titres reçus en contrepartie de souscriptions au capital de sociétés PME éligibles à l’avantage fiscal. Ils doivent de plus exercer leur activité ou être juridiquement constituée depuis moins de 5 ans. C’est donc un excellent moyen de purger votre ISF ! 

A bientôt, 

Nous sommes à votre disposition pour toutes questions fiscales : J’ai une question  

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Cala sera plus riche pour les Stock-options dans le projet de financement de la Sécu !


 

Les députés étudieront l’hypothèse d’une taxation des stock-options dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) en octobre à l’Assemblée nationale, a indiqué mercredi le ministre du Travail Xavier Bertrand.

« Ne soyez pas impatients. Le débat vient. Le ministre du Travail que je suis ne le redoute pas », a lancé M. Bertrand aux députés qui l’interrogeaient sur le financement des retraites lors du débat sans vote sur la réforme des régimes spéciaux.

Le débat aura lieu dans le cadre de l’examen du PLFSS 2008, à la demande du président UMP de la commission des Affaires sociales, Pierre Méhaignerie, a précisé en substance le ministre.

M. Bertrand veut distinguer « les stock-options » que touchent les dirigeants d’entreprise, de « l’intéressement et la participation » des salariés, car « la taxation indifférenciée pourrait avoir des conséquences sur le pouvoir d’achat ».

« Compte-tenu de ce qu’a dit le premier président de la Cour des comptes Philippe Séguin, on ne comprendrait pas qu’il n’y ait pas de débat », a souligné M. Méhaignerie.

M. Séguin a estimé le 12 septembre à 3 milliards d’euros la perte de recettes enregistrée en 2005 par la Sécurité sociale liée à l’exonération de cotisations sociales des stock-options.

Le rapport annuel de la Cour des comptes sur la Sécurité sociale était pour une part consacré aux mécanismes d’intéressement (stock-options, participation, indemnités de départ, etc.), souvent exonérés de cotisations sociales, qui réduisent « l’assiette des prélèvements sociaux qui financent le régime général (salariés du public et du privé) » de la Sécu.

Vers une taxation plus accrue des Stockoptions ?

A suivre …

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