Rappel sur la fiscalité des primes et bonus en 2023

Les bonus et primes variables sont dans la plupart des situations, imposés dans la catégorie des traitements et salaire avec la déduction des frais professionnels.
Avec le prélèvement à la source, vous recevrez votre bonus net d’impôts.
Il est dans certaines situations possible qu’ils soient traités en tant que revenus exceptionnels.
A noter également que certains bonus peuvent être matérialisés en stock-options ou distribution d’actions gratuites. Dans ce cas, ils sont imposés au titre de l’année de la cession des actifs s’ils répondent aux conditions d’indisponibilité.

Taxation des bonus et primes variables

Les salaires, traitements et avantages en nature, rémunérations des gérants et associés, sont soumis au barème de l’impôt sur le revenu après déduction des frais professionnels, qui peuvent, au choix du contribuable, être déduits :

  • soit forfaitairement à 10%,
  • soit pour leur montant réel et justifié.

Chaque membre du foyer fiscal peut choisir le mode de déduction qui lui est le plus favorable.
Revenus exceptionnels ?
Un revenu est exceptionnel doit être à la fois par sa nature et par son montant.
Parmi les revenus qui sont exceptionnels par leur nature, on peut citer à titre d’exemple :

  • des gratifications supplémentaires payées à un salarié pour services exceptionnels ;
  • la distribution de réserves d’une société ;
  • le remboursement de rachats de cotisations pour la retraite, pour années d’études ou années incomplètes ;
  • une plus-value de cession de valeurs mobilières réalisée lors du départ à la retraite d’un dirigeant de PME,

En revanche, les revenus réalisés dans le cadre normal d’une activité professionnelle ne sont pas susceptibles d’être qualifiés d’exceptionnels, même si cette activité produit des revenus dont le montant varie fortement d’une année sur l’autre.

Et les Indemnités pour dépenses personnelles ?

Lorsqu’elles ne rentrent pas dans le champ de l’exonération pour frais d’emploi, les indemnités ou allocations allouées par l’employeur au salarié pour couvrir ses dépenses personnelles qu’elles soient évaluées forfaitairement ou qu’il s’agisse de remboursements, y compris lorsque l’entreprise se substitue au salarié pour le paiement (comme c’est le cas par exemple du paiement direct du loyer du logement personnel, ou des impôts personnels).

Et les primes en cas de détachement à l’étranger ?

Les salariés détachés à l’étranger peuvent bénéficier d’une exonération partielle des primes d’expatriation éventuellement versés par leur employeur, afin de compenser les sujétions liées notamment à l’éloignement familial et aux difficultés du travail dans certains pays, à la triple condition :

  • d’être versés en contrepartie de séjours effectués dans l’intérêt direct et exclusif de l’employeur,
  • d’être justifiés par un déplacement nécessitant une résidence d’une durée effective d’au moins 24 heures dans un autre État,
  • et d’être déterminés dans leur montant préalablement aux séjours dans un autre État et en rapport, d’une part, avec le nombre, la durée et le lieu de ces séjours et, d’autre part, avec la rémunération versée aux salariés compte non tenu des suppléments de rémunération.

Le montant des suppléments de rémunération ne peut pas excéder 40 % de la rémunération précédemment définie.

 

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Fiscalité des plus-values des actions gratuites en 2023

Le gain d’acquisition est imposable, tout comme la plus-value de cession, au moment de la vente des actions par l’attributaire, quel que soit le montant des cessions de valeurs mobilières ou de droits sociaux réalisées par le foyer fiscal au titre de la même année.

L’idée pourrait être de placer les actions gratuites sur votre PEE.

En effet, la loi du 30 décembre 2006 prévoit cette possibilité de versement des actions gratuites sur le plan d’épargne d’entreprise.

Les actions ne sont disponibles qu’au terme du délai de 5 ans à compter de leur inscription sur le plan.

Aucun des cas de déblocage anticipé des droits inscrits dans un PEE ne peut être invoqué

Le gain réalisé lors de la cession ultérieure des actions devenues disponibles, y compris l’avantage correspondant au gain d’acquisition, est exonéré d’impôt sur le revenu mais soumis aux prélèvements sociaux.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

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Rappel sur la fiscalité et le quotient familial en 2023

L’impôt sur le revenu est calculé selon un barème progressif dont le taux d’imposition est croissant en fonction du revenu imposable. Afin de tenir compte de la situation et des charges de famille de chacun, la loi a créé le système du quotient familial.

Le système du quotient familial consiste à diviser le revenu imposable de chaque contribuable en un certain nombre de parts en fonction des personnes que le contribuable prend à sa charge. Il peut s’agir des enfants célibataires mineurs, des enfants majeurs « rattachés », des enfants célibataires infirmes, des personnes titulaires d’une carte d’invalidité vivant sous le toit du contribuable.

Pour l’imposition des revenus de 2022 (IR 2023), l’avantage maximum en impôt résultant de l’application du quotient familial est fixé à 1 678 € pour chaque demi-part additionnelle et à 839 € pour chaque quart de part additionnel. C’est le plafonnement du quotient familial.

Attention, le divorce par exemple va avoir un impact concernant le nombre de part dont vous bénéficierez.

La détermination des enfants à charge

Les enfants mineurs

Les enfants mineurs sont de plein droit pris en compte dans le calcul du quotient familial des parents qui les prennent en charge même s’ils ont des ressources personnelles.

Dans ce cas, les parents doivent déclarer les revenus de ces enfants dans leur déclaration d’impôts.

Toutefois, les parents peuvent décider de ne pas prendre à leur charge les enfants mineurs ayant des revenus distincts et demander une imposition distincte.

Les enfants majeurs « rattachés »

En principe, les enfants célibataires majeurs âgés de plus de 18 sont imposés sous leur propre responsabilité, séparément de leurs parents.

Cependant, ils peuvent demander à être rattachés au foyer fiscal de leurs parents s’ils sont âgés :

  • de moins de 21 ans ;
  • de 21 ans à moins de 25 ans uniquement s’ils poursuivent leurs études.

Le rattachement est possible que l’enfant majeur vive ou non sous le toit de ses parents, qu’il perçoive ou non des revenus.

Les personnes majeures devenues orphelines de père et de mère après leur majorité peuvent demander leur rattachement au foyer fiscal du contribuable qui les a recueillies .

Les enfants veufs, divorcés ou séparés, lorsqu’ils n’ont pas eux-mêmes d’enfant à charge, sont assimilés aux enfants célibataires.

Le rattachement de l’enfant entraîne l’impossibilité de déduire la pension alimentaire.

Personnes titulaires d’une carte d’invalidité vivant sous le toit du contribuable

Aucune condition de parenté, d’âge ni de revenus n’est exigée.

Le contribuable doit ajouter à son revenu imposable celui de la personne invalide comptée à charge.

Le cas du contribuable accueillant une personne âgée de plus de 75 ans.

Attention, il n’aura pas le droit à une majoration de son quotient familial, il aura le droit de déduire de son revenu global les avantages en nature consentis sans contrepartie.

Le calcul du quotient familial 

Chaque personne adulte équivaut à une part.

En principe, les contribuables soumis à une imposition commune bénéficient :

  • d’une demi-part de quotient familial pour chacun des deux premiers enfants à charge ;
  • d’une part entière de quotient familial à partir du troisième enfant à charge.

Le plafonnement du quotient familial limite l’avantage fiscal lié au nombre de parts accordé à un foyer.

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La fiscalité des bitcoins est modifiée au 1er janvier 2023

La fiscalité des bitcoins est modifiée au 1er janvier 2023

Les cssions réalisées par des particuliers sont taxées au taux forfaitaire de 12,8 % ou sur option au barème progressif (cette option est indépendante de l’option globale pour l’imposition des plus-values, dividendes ou rachats sur contrat d’assurance-vie) plus les prélèvements sociaux de 17,2%.

Les cessions réalisées par des professionnels sont taxées en BNC (et non plus en BIC) au régime réel ou micro. Les professionnels sont ceux qui réalisent des cessions dans les conditions identiques à des professionnels (c’est-à-dire ceux ayant recours à des techniques d’intervention spécialisées ou à des pratiques de trading sophistiquées, personnes bénéficiant de frais de transactions préférentiels en contrepartie d’engagement à échanger un certain volume d’actifs par mois…) quant bien même les opérations n’auraient pas un caractère habituel.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

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La fiscalité en 2022 et 2023 des dividendes et des plus-values mobilières

La fiscalité en 2022 des dividendes et des plus-values de valeurs mobilières (tutoriel) …

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Débloquer l’épargne jusqu’à 10 000 € !

Débloquer l’épargne jusqu’à 10 000 €, nets d’impôt !

Grâce à la loi pouvoir d’achat, vous pouvez retirer jusqu’à 10 000 € de vos plans d’épargne salariale. Ce déblocage exceptionnel et sans fiscalité est possible jusqu’au 31 décembre 2022.

Pour rappel, un salarié peut demander le déblocage anticipé de son épargne salariale, sous certaines conditions :

  • le motif de déblocage doit être le financement de l’achat d’un ou plusieurs biens ou la fourniture d’une ou plusieurs prestations de services ;
  • les sommes issues de la participation ou de l’intéressement doivent avoir été affectées à des fonds avant le 1er janvier 2022 ;
  • il doit s’agir d’un déblocage unique : versement en une fois, dans la limite de 10 000 €, nets de prélèvements sociaux.
  • Les sommes perçues sont exonérées d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. Seules les plus-values constatées lors du déblocage sont soumises aux prélèvements sociaux de 17,2 %.

Si la demande doit être faite avant le 1er janvier 2023, il convient de noter que la loi ne prévoit pas de délai spécifique pour effectuer les achats de biens ou de services. Les sommes peuvent être réinvesties après le 31 décembre 2022 dans un délai raisonnable.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

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Les salariés peuvent-ils mobiliser les fonds indisponibles du PEE pour des stock-options ?

Les salariés peuvent-ils mobiliser les fonds indisponibles d’un plan d’épargne entreprise (PEE) pour financer la levée de leurs stock-options ?

Les salariés bénéficiaires peuvent mobiliser leurs avoirs indisponibles placés dans un PEE pour financer la levée de leurs stock-options. Les actions ainsi achetées seront inscrites au sein du plan et seront bloquées pendant au moins 5 ans, à savoir qu’aucune cession ne peut intervenir pendant ce délai. L’avantage tiré de cette mobilisation des fonds indisponibles est l’exonération d’impôt sur le revenu (IR) sur les plus-values d’acquisition et de cession des actions souscrites. Seuls les prélèvements sociaux seront exigibles au jour du déblocage des fonds investis sur le PEE.

En outre, le titulaire du plan est désormais autorisé à débloquer des fonds pour acheter des parts en entreprises.

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L’exercice des stock-options et la fiscalité

L’exercice des stock-options

 Les bénéficiaires des options peuvent exercer leurs droits, c’est-à-dire lever l’option, même s’ils ont quitté l’entreprise et ce, quel qu’en soit le motif, sauf disposition contraire du règlement. Cependant, la pratique montre que la plupart des règlements de plans comportent une clause de présence obligatoire dans l’entreprise au moment de la levée de l’option.

Le plan peut également imposer une :

  • période d’indisponibilité pendant laquelle la levée de l’option est interdite ou limitée ;

Cette période d’indisponibilité peut être levée dans certains cas :

  • départ en retraite ;
  • licenciement ;
  • invalidité ;
  • décès ;
  • durée minimale d’ancienneté.

La levée des options peut entraîner une imposition au titre du rabais excédentaire.

Le salarié est imposé au titre de la plus-value d’acquisition qu’au moment de la revente des titres.

Les bénéficiaires d’options attribuées depuis le 16 octobre 2007 sont redevables, au moment de la levée des options, d’une cotisation salariale de 10 % pour les titres cédés depuis le 18 août 2012, Cette cotisation est calculée sur la plus-value d’acquisition réalisée.

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Vers une modulation du taux de prélèvement à la source ?

Vers une modulation du taux de prélèvement à la source ?

 Lorsqu’un contribuable a une baisse de revenu par rapport aux années précédentes (années N-1 ou N-2), il peut demander à baisser son taux de prélèvement à la source.

Actuellement, un contribuable peut moduler son taux uniquement s’il anticipe une baisse de plus de 10 % de son prélèvement à la source (notez qu’il ne s’agit pas d’une baisse de 10 % des revenus, mais 10 % des prélèvements à la source).

Ce taux serait abaissé à 5 % par la loi de finances pour 2023, ce qui permettrait d’élargir le public pouvant demander une modulation à la baisse.

Attention, ceci n’est encore qu’un projet !

A suivre …

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Rappel sur la fiscalité des salaires …

Les traitements et salaires sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu après déduction des frais professionnels, soit par le biais d’une déduction forfaitaire de 10%, soit pour leur montant réel et justifié, selon le choix du contribuable.

Depuis 2019, votre employeur prélève à la source sur vos salaires l’impôt avec une régularisation en septembre.

Les bonus et primes variables suivent également la fiscalité des salaires.

Et en cas de télétravail ? Sur le plan fiscal, le télétravail peut avoir des impacts sur la déduction de certains frais professionnels (notamment lorsque le salarié opte pour la déduction des frais réels).

Possibilité de déduction forfaitaire de 10%

Si l’option pour la déduction des frais réels n’est pas exercée par le contribuable, la déduction forfaitaire de 10% s’applique sur le montant brut des traitements et salaires imposables, sans justificatif.

Cette déduction couvre l’ensemble des dépenses professionnelles courantes auxquelles la plupart des salariés doivent faire face pour être en mesure d’occuper leur emploi ou d’exercer leurs fonctions.

Ainsi, les frais entrant dans cette catégorie sont les suivants :

• Les frais de déplacement du domicile au lieu de travail ;

• Les frais de restauration sur le lieu de travail ;

• Les frais de documentation personnelle et de mise à jour des connaissances nécessitées par l’activité professionnelle.

Ou option pour la déduction des frais réels

Si le montant des frais professionnels engagé par le contribuable est supérieur au forfait de 10%, il peut être intéressant pour lui d’opter pour la déduction des frais réels. Attention, cependant, il est nécessaire de pouvoir présenter les justificatifs en cas de demande de l’administration fiscale. De plus, lorsque cette option est exercée, elle ne peut se cumuler avec le forfait de 10%.

Quelles sont les conditions de déductibilité ?

Pour être déduites au titre d’une année, les dépenses exposées par le salarié doivent respecter les 2 conditions suivantes :

• avoir un caractère professionnel : une dépense a un caractère professionnel lorsqu’elle elle est engagée dans le cadre de l’exercice de l’activité du contribuable en vue d’acquérir ou de conserver un revenu imposable ;

• être justifiées : le salarié doit pouvoir justifier que les frais déduits ont été effectivement payés au cours de l’année d’imposition considérée.

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