PEE et actions gratuites …

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Depuis le 1er janvier 2005, un dispositif d’attribution gratuite d’actions, analogue à celui des stock-options, permet aux sociétés par actions, cotées et non cotées, de distribuer gratuitement des actions à leurs salariés et mandataires sociaux. Ce mécanisme a d’ailleurs été étendu aux sociétés dont le siège social est situé à l’étranger par la loi Breton du 26 juillet 2005.

A l’issue de la période d’acquisition, chacun peut placer ses actions gratuites sur un PEE dans la limite de 7,5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale, à la condition que l’ensemble des salariés ait bénéficié de cette attribution gratuite. La loi pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié (loi DPAS) de décembre 2006 a précisé la possibilité d’obtenir un régime fiscal de faveur en contrepartie de la durée de blocage de 5 ans (sauf décès du bénéficiaire). La plus-value dégagée lors de la cession des actions devenues disponibles est ainsi exonérée d’impôt sur le revenu.

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Évaluer ses frais de télétravail pour l’IR 2021

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La campagne déclarative IR/IFI a été lancée le 8 avril dernier.

Quelques nouveautés dont celle-ci …

L’administration fiscale a précisé que les salariés pouvaient déduire, en cas d’option pour les frais réels, les frais liés à cette réorganisation (électricité, chauffage etc.,voir notre précédent article).

Cette évaluation peut également être forfaitaire à raison de 2,5 € par jour de télétravail, dans la limite annuelle de 550 €.

Pour les salariés ayant reçu de leur employeur des allocations couvrant ces frais de télétravail à domicile, ces allocations sont exonérées d’impôt sur le revenu.

Si ces allocations sont forfaitaires, elles seront exonérées dans la limite de 2,5 € par jour de télétravail à domicile (soit 50 € pour 1 mois comprenant 20 jours de télétravail), dans la limite annuelle de 550 €.

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

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Le régime fiscal des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE)

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Le régime fiscal des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE)

Bercy commente la réforme du régime des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE)

Proches des stock-options, les BSPCE confèrent à leurs bénéficiaires le droit de souscrire des titres représentant une quote-part du capital de la société émettrice, à un prix définitivement fixé lors de leur attribution. Grâce à ce dispositif, les jeunes entreprises auxquelles il s’adresse (immatriculation au registre du commerce et des sociétés depuis moins de 15 ans), peuvent attirer davantage de talents dans un cadre fiscal avantageux.

Pour rappel, la loi de finances pour 2018 a indiqué que les gains nets provenant de la cession des titres souscrits en exercice des bons de parts de créateur d’entreprise :

  • peuvent être diminués de l’abattement fixe applicable aux cessions de titres de petites et moyennes entreprises (PME) réalisées par les dirigeants lors de leur départ à la retraite ;
  • sont soumis à un taux d’imposition de 12,8 % ou, sur option globale, au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Lorsqu’ils sont réalisés par des personnes non domiciliées en France, les gains de cession de titres souscrits en exercice de BSPCE sont soumis à une retenue à la source.

https://bofip.impots.gouv.fr/bofip/1260-PGP.html/identifiant=BOI-RSA-ES-20-40-20210203

De la part de www.joptimiz.com, assistance fiscale en ligne

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Comment sont imposés les bons de souscription de parts de créateurs d’entreprises (BSPCE) ?

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Comment sont imposés les bons de souscription de parts de créateurs d’entreprises (BSPCE) ?

Pour les BSPCE attribués à compter du 1er janvier 2018, le gain réalisé par le bénéficiaire lors de la cession des titres souscrits en exercice de ces bons est imposé à l’IR au taux de 12,8% (ou sur option au barème progressif) et soumis à un taux de prélèvements sociaux de 17,2%. Ces modalités d’imposition s’appliquent si le bénéficiaire exerce son activité dans la société depuis plus de trois ans.

Dans l’hypothèse inverse, le gain sera imposé à l’IR au taux de 30%, cette fois, sans possibilité d’opter pour le barème progressif et soumis aux prélèvements sociaux.

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Opter pour le barème de l’IR à postériori ?

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Dans une réponse ministérielle du 25 février 2020,  l’administration indique que dans le cadre du droit à l’erreur, les contribuables qui n’ont pas opté pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR)  de leurs revenus de capitaux mobiliers au moment de leur déclaration de revenus, peuvent le faire en formulant une demande à leur service ou depuis leur espace sécurisé sur impots.gouv.fr.

Pour rappel, la loi de finances pour 2018 a instauré le PFU sur les revenus du capital (revenus mobiliers et plus-values sur cession de titres) perçus par des personnes physiques. Le PFU, aussi appelé « flat tax », consiste en une imposition à l’IR à un taux forfaitaire unique de 12,8 % auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %, d’où une taxation globale de 30 % (compte non tenu de la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus de 3 % ou 4 %). Le PFU s’applique de plein droit, mais les contribuables y ayant intérêt peuvent opter, de manière expresse, pour le barème progressif de l’IR lors du dépôt de leur déclaration annuelle des revenus (en cochant la case 2 OP). L’option pour l’imposition au barème progressif est globale, elle concerne tous les revenus du capital réalisés au cours de la même année.

Désormais, les contribuables qui n’ont pas opté pour l’imposition au barème progressif de l’IR au moment de leur déclaration de revenus, peuvent le faire en formulant une demande à leur service ou depuis leur espace sécurisé sur impots.gouv.fr, et ceci sans application de pénalités.

 

 

Le ministre de l’action et des comptes publics a par ailleurs précisé que des actions de communication sont engagées par la DGFiP afin de mieux accompagner les usagers dans le choix de l’imposition de leurs revenus de capitaux mobiliers et plus-values mobilières. Ces actions ont pour objectif d’inciter les usagers qui y auraient intérêt à utiliser l’option d’imposition au barème si celle-ci leur est plus favorable. Ainsi, pour la campagne déclarative des revenus 2019 qui débute en avril 2020, le site oups.gouv.fr sera enrichi afin d’intégrer cette thématique :

  • les documents papier envoyés aux usagers mettront l’accent sur la possibilité d’opter pour le barème progressif ;
  • dans le cadre de la déclaration en ligne, pour les usagers qui n’auraient pas spontanément opté pour l’imposition au barème, un calcul sera automatiquement réalisé en simulant l’option et un message invitera explicitement le déclarant à opter si l’option s’avère plus favorable ;
  • les services seront de nouveau sensibilisés sur cette problématique .

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Partage des plus values et PEE

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Le partage de plus-value de cession de titres d’une société avec les salariés de cette société est le mécanisme par lequel des actionnaires s’engagent à rétrocéder aux salariés jusqu’à 10 % du montant des plus-values réalisées sur leurs titres au moment de leur cession.

L’engagement prend la forme d’un contrat conclu entre les détenteurs de titres et l’entreprise, cette dernière ayant l’obligation d’affecter les sommes issues du partage au PEE des salariés bénéficiaires. Ce mécanisme donne lieu à un versement unilatéral de l’employeur au PEE (c’est-à-dire sans contribution du salarié), à l’instar de celui existant pour l’acquisition de titres émis par l’entreprise.

Les sommes versées bénéficient alors du traitement fiscal et social prévu pour les abondements de l’employeur :

Pour le salarié les sommes versées en application du contrat de partage suivent le même régime fiscal et social que l’abondement employeur au PEE, sous réserve de ne pas excéder 30 % du PASS :

  • elles sont exonérées d’impôt sur le revenu,
  • et non soumises aux cotisations et contributions sociales,
  • Ces sommes sont retenues pour la détermination du revenu fiscal de référence.

Une question fiscale ? la réponse ici … 

Ces sommes ne sont pas prises en compte pour l’appréciation du respect du plafond d’abondement au PEE autorisé par la législation, qui s’élève à 8 % du plafond annuel de la sécurité sociale dans la limite du triple de la contribution du bénéficiaire dans le cas général.

 

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PEE et partage des plus-values

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Le partage de plus-value de cession de titres d’une société avec les salariés de cette société est le mécanisme par lequel des actionnaires s’engagent à rétrocéder aux salariés jusqu’à 10 % du montant des plus-values réalisées sur leurs titres au moment de leur cession.

L’engagement prend la forme d’un contrat conclu entre les détenteurs de titres et l’entreprise, cette dernière ayant l’obligation d’affecter les sommes issues du partage au PEE des salariés bénéficiaires. Ce mécanisme donne lieu à un versement unilatéral de l’employeur au PEE (c’est-à-dire sans contribution du salarié), à l’instar de celui existant pour l’acquisition de titres émis par l’entreprise.

Les sommes versées bénéficient alors du traitement fiscal et social prévu pour les abondements de l’employeur :

Pour le salarié les sommes versées en application du contrat de partage suivent le même régime fiscal et social que l’abondement employeur au PEE, sous réserve de ne pas excéder 30 % du PASS :

  • elles sont exonérées d’impôt sur le revenu,
  • et non soumises aux cotisations et contributions sociales,
  • Ces sommes sont retenues pour la détermination du revenu fiscal de référence.

Une question fiscale ? la réponse ici … 

Ces sommes ne sont pas prises en compte pour l’appréciation du respect du plafond d’abondement au PEE autorisé par la législation, qui s’élève à 8 % du plafond annuel de la sécurité sociale dans la limite du triple de la contribution du bénéficiaire dans le cas général.

 

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Quelles sont les modalités d’imposition des stock-options ?

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Quelles sont les modalités d’imposition des stock-options ?

Les salariés bénéficiant de ces options de souscription ou d’achat peuvent être imposés deux fois. Dans un premier temps, ils seront imposés au moment de la levée de l’option sur une fraction du rabais éventuel .

Dans un second temps, ils seront imposés au moment de la cession des titres acquis à raison de l’avantage tiré de la levée de l’option, dit la plus-value d’acquisition, et de la plus-value de cession. D’une part, la plus-value d’acquisition lors de la levée de l’option sera imposée à l’IR dans la catégorie des traitements et salaires et soumise aux prélèvements sociaux pour un taux de 9,7% ainsi qu’à une contribution salariale de 10%. D’autre part, l’éventuelle plus-value réalisée lors de la cession sera imposable au PFU au taux de 30% ou sur option au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

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Les salariés peuvent-ils bénéficier directement des actions qui leur sont attribuées gratuitement ?

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Les salariés peuvent-ils bénéficier directement des actions qui leur sont attribuées gratuitement ?

Il revient à l’assemblée générale extraordinaire de fixer la période d’acquisition des actions, au minimum d’1 an pour les actions attribuées par une décision à compter du 7 août 2015, au terme de laquelle le bénéficiaire devient propriétaire des actions. Sur cette période, il n’a qu’un droit de créance contre la société.

L’obligation de conservation, au terme de laquelle le bénéficiaire peut céder ses actions, est en revanche facultative pour les attributions d’actions décidées à compter du 8 août 2015 (obligation de conservation durant 2 ans minimum avant cette date) et sa durée est laissée à l’appréciation de l’assemblée.

Néanmoins, en tout état de cause, la durée des périodes d’acquisition et de conservation doit être au moins égale à 2 ans.

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Comment sont imposées les actions attribuées gratuitement ? 

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Comment sont imposées les actions attribuées gratuitement ?

D’une part, le gain d’acquisition correspondant à la valeur des actions à la date de leur acquisition définitive par le salarié constitue un revenu imposable au titre de l’année de cession des actions. Pour les actions gratuites attribuées à compter du 1er janvier 2018, la fraction annuelle du gain d’acquisition n’excédant pas 300 000€ reste imposable au barème progressif avec application d’un abattement unique de 50%, sans condition de durée de détention. En outre, le gain sera soumis à 17,2% de prélèvements sociaux. La fraction du gain excédant 300 000 € reste imposable à l’IR dans la catégorie des traitements et salaires. Dans ce cas, le surplus du gain d’acquisition sera soumis à un taux de prélèvements sociaux de 9,7% ainsi qu’à une contribution salariale de 10%.

D’autre part, l’éventuelle plus-value réalisée lors de la cession sera imposable au prélèvement forfaitaire unique (PFU) au taux de 30% (12,8% d’impôt sur le revenu + 17,2% de prélèvements sociaux) ou sur option au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

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