Simuler et optimiser votre IR 2016 et 2017 …

Grâce à notre simulateur impôt sur le revenu, mis à jour selon les lois de finances 2015 (rectificative) et 2016, calculez et optimiser votre impôt 2016 sur les revenus perçus en 2015.

Le simulateur de calcul d’Impôt sur les revenus permet d’optimiser sa déclaration grâce à la comparaison de plusieurs simulations et aux conseils personalisés. Vous pourrez choisir les meilleures options fiscales pour votre déclaration pour ainsi optimiser en fonction des options que vous choisirez.

Ce service est un service payant par contact+ (Orange) et proposé par GIBMEDIA.

Le coût est de 0.5€ à la connexion puis de 1.25€ la minute.

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La fiscalité des actions gratuites en 2016

Lorsque les actions ont été attribuées dans les conditions définies aux articles L225-197-1 à L225-197-3 du Code de commerce, les modalités d’imposition de l’avantage tiré de l’attribution gratuite des actions, égal à la valeur des titres au jour de l’acquisition, sont les suivantes et varient en fonction de la date d’attribution. 

Actions attribuées avant le 28 septembre 2012

Lorsque vos actions gratuites sont demeurées indisponibles, sans être données en location, pendant une période minimale de deux ans à compter de leur attribution définitive, l’avantage est imposé au taux de 30 % (auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine), sauf option par l’attributaire des actions pour l’imposition à l’impôt sur le revenu selon les règles applicables aux traitements et salaires (étant précisé qu’en cas d’option les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine restent néanmoins dus).

Le fait générateur de l’imposition de l’avantage est la cession des actions, que celle-ci intervienne à titre onéreux ou à titre gratuit.

La plus-value de cession, égale à la différence entre le prix de cession et la valeur des actions au jour de l’acquisition, est imposée dans les conditions prévues à l’article 150-0 A du CGI (taxation au barème progressif avec des abattements en fonction de la durée de détention), quelle que soit la date d’attribution des options. S’ajoutent à cette imposition les prélèvements sociaux sur revenus du patrimoine. La moins-value éventuelle est déduite du montant de l’avantage tiré de l’attribution des actions.

Actions attribuées après le 28 septembre 2012

L’avantage est soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires, et à la CSG et la CRDS sur revenus d’activité.

Contribution salariale

Les bénéficiaires d’actions gratuites attribuées depuis le 16 octobre 2007 sont, en principe, redevables d’une contribution salariale calculée sur le gain d’acquisition au taux de 10 % pour les cessions réalisées depuis le 18 août 2012.

Les gains d’acquisition d’actions gratuites correspondant à des attributions consenties avant cette date ne sont donc pas soumis à la contribution.

Cette contribution est due au titre de l’année de cession des actions et s’ajoute à l’impôt sur le revenu et aux autres prélèvements sociaux dus par les bénéficiaires des options sur titres ou des actions gratuites.

 

Elle est établie et recouvrée dans les mêmes conditions et selon les mêmes modalités que la CSG sur les revenus du patrimoine.

La contribution salariale est due, que l’avantage soit imposé à un taux forfaitaire ou qu’il soit imposé sur option, selon les règles de droit commun des traitements et salaires.

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Donation d’actions issues d’options attribuées avant le 20-6-2007 : taxation du donataire

Lorsque le bénéficiaire de stock-options attribuées avant le 20-6-2007 a fait don des actions issues de la levée des options tout en s’en réservant l’usufruit, le gain d’acquisition relatif à l’usufruit est imposé au taux particulier entre les mains du donataire (CE 17-4-2015 n° 371551).

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La fiscalité des actions gratuites attribuées avant 2012

Lorsque les actions   ont été attribuées dans les conditions définies aux articles L 225-197-1 à L 225-197-3 du Code de commerce les modalités d’imposition de l’avantage tiré de l’attribution gratuite des actions, égal à la valeur des titres au jour de l’acquisition (nette, le cas échéant, de la valeur symbolique exigée de l’attributaire), sont les suivantes varient en fonction de la date d’attribution.

Lorsque les actions ont été attribuées avant le 28 septembre 2012 et qu’elles sont demeurées indisponibles, sans être données en location, pendant une période minimale de deux ans à compter de leur attribution définitive, l’avantage est imposé au taux de 30 % + 15,5% de prélèvements sociaux, sauf option par l’attributaire des actions pour l’imposition à l’impôt sur le revenu selon les règles applicables aux traitements et salaires.

Le fait générateur de l’imposition de l’avantage est la cession des actions, que celle-ci intervienne à titre onéreux ou à titre gratuit.

La plus-value de cession, égale à la différence entre le prix de cession et la valeur des actions au jour de l’acquisition, est imposée dans les conditions visées ci-dessus (taxation au barème progressif avec des abattements en fonction de la durée de détention + les prélèvements sociaux aujourd’hui à 15,50 %).

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Les stock-options et actions gratuites en cas d’expatriation

Sous réserve des conventions fiscales, l’imposition des gains de levée de stock-options, d’acquisition gratuite d’actions, ou réalisés dans le cadre de BSPCE, doit être répartie entre les différents Etats au prorata des périodes d’activité salariée exercée dans chacun d’eux pendant la période de référence. C’est ce qui ressort du rapport de l’OCDE.

On définit alors une période de référence.

Lorsque, pendant la période de référence, le salarié a exercé cette activité dans plusieurs Etats et que les rémunérations correspondantes y sont imposables, l’imposition du gain de levée d’option dans le cas de stock-options par exemple, doit donc être répartie entre eux au prorata du nombre de jours pendant lesquels les services auxquels se rapportent les options ont été fournis dans chacun d’eux.

Pour les actions gratuites, la période de référence court de la date d’attribution de l’action gratuite à la date à laquelle le salarié est définitivement propriétaire du droit d’attribution, c’est-à-dire lorsqu’il a définitivement acquis le droit de se voir attribuer les actions gratuites.

Mais attention, si la période de référence est hors de France et que vous êtes résident fiscal français lors de la cession de vos stock-options ou actions gratuites, vous devez dans la plupart des cas (en fonction des conventions fiscales), déclarer également cette plus-value en France. C’est par mécanisme de crédit d’impôt que l’impôt sera éliminé en France (pour éviter la double imposition) mais il faut quand même le déclarer !

C’est par exemple le cas avec le UK.

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La fiscalité des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE)

Certaines sociétés par actions peuvent créer des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise destinés à leurs salariés ou à leurs dirigeants soumis au régime fiscal des salariés.

L’émission de ces BSPCE est réservée aux sociétés non cotées sur un marché d’instruments financiers français ou étranger dont le fonctionnement est assuré par une entreprise de marché ou un prestataire de services d’investissement et aux sociétés cotées sur un tel marché d’un Etat partie à l’accord sur l’Espace économique européen dès lors que leur capitalisation boursière est inférieure à 150 millions d’euros (avec des assouplissements).

Le dispositif des BSPCE est réservé aux sociétés immatriculées au RC depuis moins de quinze ans qui n’ont pas été créées dans le cadre d’une concentration, d’une restructuration ou d’une extension d’activités préexistantes. Le capital de la société émettrice des bons doit être détenu directement pour 25 % au moins par des personnes physiques ou par des personnes morales détenues par des personnes physiques. La participation des personnes morales est prise en compte dès que leur capital est directement détenu pour seulement 75 % au moins par des personnes physiques.

Le prix d’acquisition du titre souscrit en exercice du bon est fixé au jour de l’attribution par l’assemblée générale extraordinaire.

L’AGE est tenue de fixer un délai pour l’exercice des bons.

Le gain de cession sera imposé à l’impôt sur le revenu comme plus-value de cession de valeurs mobilières au taux de 19 % (+ prélèvements sociaux), taux porté à 30 % (+ les prélèvements sociaux) dans le cas où le contribuable exerce son activité dans la société depuis moins de trois ans à la date de la cession.

A noter que le gain de cession échappera aux cotisations de sécurité sociale et n’entrera pas non plus dans la base de calcul des avantages et indemnités prévus par la législation du travail.

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Stock-options, actions gratuites et ISF 2016

Les Stock-options ne sont imposables à l’ISF qu’une fois la levée réalisée.

Si les options ne sont pas levées au 1er janvier de l’année d’imposition, les stock-options sont exonérées d’ISF. Une option de souscription ou d’achat d’actions ne confère à son bénéficiaire, tant qu’elle n’a pas été effectivement levée, qu’un droit à un avantage financier hypothétique Tant que les options ne sont pas levées, il n’y a pas d’enrichissement patrimonial. Les stock-options ne doivent donc pas être déclarées à l’ISF.

Si les options sont levées au 1er janvier de l’année d’imposition, la valeur des titres détenus entre dans l’assiette de l’ISF. En effet, une fois que l’actionnaire est en possession de ses titres, ceux-ci entrent dans son patrimoine.

Les actions sont évaluées d’après le cours de bourse au 1er janvier de l’année d’imposition ou, au choix, suivant la moyenne des 30 derniers cours précédant cette date le cas échéant.

Et les actions gratuites ?

Les actions gratuites entrent dans le champ de l’ISF au jour de leur attribution définitive.

En effet, le bénéficiaire des actions gratuites n’étant pas propriétaire de ces dernières jusqu’au jour de leur attribution définitive, leur valeur ne peut être incluse dans l’assiette de l’ISF jusqu’à ce moment.

Elles sont évaluées différemment selon qu’il s’agit de titres cotés ou non cotés.

 

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Actions gratuites et PEE …

A l’issue de la période d’acquisition, chacun peut placer ses actions gratuites sur un PEE dans la limite de 7,5 % du plafond annuel de la Sécurité sociale (2 853 € en 2015), à la condition que l’ensemble des salariés ait bénéficié de cette attribution gratuite.

La loi pour le développement de la participation et de l’actionnariat salarié (loi DPAS) de décembre 2006 a précisé la possibilité d’obtenir un régime fiscal de faveur en contrepartie de la durée de blocage de 5 ans (sauf décès du bénéficiaire).

La plus-value dégagée lors de la cession des actions devenues disponibles est ainsi exonérée d’impôt sur le revenu.

Une fois la période de conservation achevée, le bénéficiaire peut céder l’action dans un cadre fiscal avantageux (exonération d’impôt sur la plus value sauf prélèvements sociaux).

Une question fiscale ? la réponse ici >>

 

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La contribution pour les hauts revenus concerne stock-options …

La Loi de Finances pour 2012 a mis en place une contribution pour les hauts revenus, applicable dès l’imposition des revenus de 2011 et, en principe, jusqu’à l’apurement des déficits publics. L’assiette de la contribution est le revenu fiscal de référence du foyer fiscal, sans qu’il soit fait application des règles de quotient familial, et dont l’assiette est bien plus large que celle de l’impôt sur le revenu car elle inclut, outre les revenus d’activités (salaires par exemple), toutes les catégories de revenus (dividendes, plus-values mobilières, immobilières, etc…). A noter qu’à ce titre, il n’est pas tenu compte des abattements pour durée de détention et de l’abattement fixe.

Le montant de cette contribution est égal à 3 % de la fraction du revenu fiscal de référence supérieure à 500.000 € pour les contribuables soumis à une imposition commune et à 4 % de la fraction excédant 1.000.000 €. Par contre, les seuils sont portés à 250.000 € et à 500.000 € pour un contribuable célibataire.

Un système de lissage est cependant mis en place afin d’éviter qu’un contribuable qui touche un revenu exceptionnel une année ne soit assujetti à la contribution entièrement.

Ce mécanisme permet d’atténuer l’imposition des contribuables qui franchissent le seuil d’imposition en raison de la perception d’un revenu exceptionnel.

Ce mécanisme s’applique si les trois conditions suivantes sont remplies :

  • le revenu fiscal de référence de l’année d’imposition doit être supérieur ou égal à une fois et demi la moyenne des revenus fiscaux de référence des deux années précédentes ;
  • le revenu fiscal de référence de chacune des deux années précédant celle de l’imposition doit être inférieur ou égal à la limite d’assujettissement à la contribution (250.000 € ou 500.000 € selon le cas) ;
  • le contribuable doit avoir été passible de l’impôt sur le revenu au titre des deux années précédant celle de l’imposition pour plus de la moitié de ses revenus de source française ou étrangère de même nature que ceux entrant dans la composition du revenu fiscal de référence.

Les plus values de stock-options, actions gratuites et BSBCE sont concernées !

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CSG, CRDS et actions gratuites …

Le gain d’acquisition des actions gratuites attribuées depuis le 28 septembre 2012et autorisées par une décision d’attribution intervenant au plus tard à la publication de la loi Macron sont soumis à la CSG et à la CRDS sur les revenus d’activité, au taux global de 8 %, mais selon les modalités applicables aux revenus du patrimoine. La CSG est déductible du revenu global imposable l’année de son paiement, à hauteur de 5,10 %.

Le gain d’acquisition des actions attribuées en vertu d’une autorisation postérieurement à la publication de la loi Macron est soumis, comme celui relatif aux actions gratuites attribuées avant le 28 septembre 2012, à la CSG et à la CRDS sur les revenus du patrimoine, ainsi qu’aux prélèvements y adossés (prélèvement social, contribution additionnelle et prélèvement de solidarité), au taux global de 15,5 %.

Dès lors que le gain d’acquisition n’est pas soumis à un taux forfaitaire d’imposition mais est soumis au barème, la CSG reste déductible, à hauteur de 5,10 %, du revenu global imposable l’année de son paiement.

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