
Trouvez sur nos sites …
3 dispositifs sont censurés parmi les mesures fiscales et sociales de la Loi Macron : le plafonnement des indemnités pour licenciement abusif, l’assouplissement des critères d’agrément de certains immeubles historiques et l’augmentation du taux de la taxe sur la revente de fréquences hertziennes.
Les autres dispositions fiscales et sociales de la loi Macron dont celles sur les attributions d’actions gratuites, les BSPCE … n’ont pas été déclarées contraires à la Constitution.
Elles entreront en vigueur, selon le cas, le lendemain de la publication du texte au Journal officiel, après publication de leurs décrets d’application, pour celles nécessitant de tels décrets, ou aux dates fixées par la loi, pour celles dont l’entrée en vigueur est différée.
La loi Macron allège le coût social et la fiscalité du régime des attributions d’actions gratuites (AGA) pour les salariés et également pour les entreprises.
En effet, jusqu’ici, il fallait d’abord respecter un délai d’acquisition de 2 ans puis une période de détention de 2 ans, soit 4 ans minimum. Désormais, la période d’acquisition est réduite à 1 an sans durée de conservation ensuite. Le délai global minimum passe de 4 à 2 ans.
Les bénéficiaires des Actions Gratuites ne seront plus imposés dans la catégorie des traitements et salaires mais dans celle des plus-values mobilières avec les abattements applicables (0 , 50% , 65 %).
Les bénéficiaires ont donc tout intérêt à conserver leurs titres le plus longtemps possible pour bénéficier d’abattement plus important.
Enfin, la contribution salariale spécifique de 10 % disparaît. Par contre, les prélèvements sociaux passent de 8 % à 15,5 % mais dont 5,1 % restent déductibles !
Et pour l’entreprise, la contribution sociale patronale est ramenée de 30 % à 20 % et sera exigible à la date d’acquisition définitive des titres par le salarié.
Nouveauté 2015 : le guide des stock-options et actions gratuites pour maîtriser l’impôt !
Dès la publication de la loi « Macron » au Journal officiel, une société pourra décider d’attribuer des BSPCE aux salariés d’une filiale détenue à 75 % au moins.
Les sociétés issues d’une réorganisation d’entreprises ou d’activités seront également autorisées à émettre ce type de bons.
Les plus-values nettes réalisés lors de la cession de titres acquis par BSPCE sont soumis aux prélèvements sociaux dus au titre des revenus du patrimoine.
Depuis la réforme de l’imposition des plus-values sur valeurs mobilières, les plus-values obligatoirement soumises au barème progressif de l’IR bénéficient de la déductibilité partielle de la CSG sur le revenu global, les autres plus-values restant exclues en principe de cette déductibilité.
Or les gains de cession de titres de BSPCE, soumis à un taux forfaitaire de 30%, n’avaient pas été expressément exclus de cette déductibilité par la loi (mais seulement par la doctrine administrative).
C’est dorénavant confirmé : la CSG sur revenus du patrimoine pesant sur ces gains est désormais exclue du bénéfice de la déductibilité partielle de l’impôt sur le revenu.
Cette modification s’applique à compter de l’imposition des revenus de l’année 2015.
Notre service est en congés jusqu’au 26 juillet.
Retrouvez nos prochains articles dès notre retour.
Vous avez cependant la possibilité d’accéder durant les congés à nos guides :
Nous vous souhaitons de très bonnes vacances !
A bientôt …
Afin de sécuriser la déclaration et le paiement de l’impôt sur le revenu dû par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France, les gains de source française provenant de dispositifs d’actionnariat salarié et autres avantages salariaux résultant, pour les salariés et dirigeants, de l’attribution de titres à des conditions préférentielles (plans de stock-options attribués à compter du 20 juin 2007, actions gratuites, BSPCE et autres dispositifs assimilés), sont soumis, depuis le 1er avril 2011, à une retenue à la source.
La retenue à la source s’applique aux gains (ou avantages) provenant des dispositifs d’actionnariat salarié et dispositifs innommés assimilés de source française, c’est-à-dire aux gains ou avantages salariaux accordés à des salariés ou dirigeants en contrepartie de l’exercice de leur activité en France.
Elle ne s’applique donc que sur la part du gain qui rémunère une activité exercée en France. la fraction du gain de source française est déterminé au prorata du nombre de jours d’activité exercée en France pendant la période de référence.
Les modalités de calcul de la retenue à la source diffèrent selon le régime d’imposition de ces gains : option pour l’imposition dans la catégorie des traitements et salaires ou imposition selon un taux forfaitaire.