Stock-options : jusqu’à 80% d’impôt !

Extrait d’article des Echos (très intéressant) :

Bernard Charlès, le patron de Dassault Systèmes, a relancé le débat sur la taxation des plus-values liées aux stock-options. « L’entreprise et son salarié vont devoir payer en taxes et en impôts jusqu’à 80 % de sa valeur, ce n’est pas tenable », se révolte Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes. Le point sur la complexe imposition de la plus-value sur les stock-options.

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Fiscalité pour 2013 des actions gratuites

Les attributaires d’actions gratuites bénéficient d’un régime fiscal de faveur lorsque la procédure d’attribution gratuite d’actions respecte les conditions posées par la loi (et notamment les deux périodes d’acquisition des droits et de conservation des actions) : report de l’imposition du gain d’acquisition au moment de la cession de titres (aucune imposition au moment de l’attribution) et possibilité de bénéficier d’un taux d’imposition forfaitaire. 

Pour bénéficier du régime fiscal de faveur, le bénéficiaire doit obligatoirement conserver les titres pendant une durée de 2 ans minimum à compter de leur acquisition définitive (et ce même si l’AGE réduit ou supprimé le délai de conservation des titres). La mise en location des titres n’est pas considérée comme une opération intercalaire mais comme un acte de disposition. 

A défaut de respecter la procédure et les délais d’indisponibilités, les avantages qui résultent pour les salariés ou les mandataires sociaux concernés de l’attribution d’actions gratuites constituent un complément de salaire imposable dans les conditions de droit commun, dès leur attribution.

 

Imposition du gain d’acquisition

L’avantage, qui est égal à la valeur, des actions à leur date d’attribution définitive, c’est-à-dire au terme de la période d’acquisition, diminuée, le cas échéant, de la participation symbolique exigée des bénéficiaires, constitue pour le bénéficiaire un complément de rémunération. 

Ce complément de rémunération est imposé :

  •  pour les actions attribuées jusqu’au 27 septembre 2012 :  de plein droit au taux forfaitaire de 30 %, sauf option pour l’imposition de cet avantage selon les règles applicables aux traitements et salaires ; 
  • pour les actions attribuées à compter du 28 septembre 2012, au barème progressif de l’IR dans la catégorie des traitements et salaires : 
    • L’option, pour les attributions antérieures au 28 septembre 2012, s’effectue lors du dépôt de la déclaration d’ensemble des revenus (n° 2042) souscrite au titre de l’année d’imposition de l’avantage (année de cession des titres acquis gratuitement).

Le gain d’acquisition est soumis aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine au taux global de :

  • 15,5 % pour les actions gratuites attribuées jusqu’au 27 septembre 2012,
  • 8 % pour les actions gratuites attribuées à compter du 28 septembre 2012.

Par ailleurs lorsque les gains portent sur des titres issus d’une attribution gratuite de titres effectuée depuis le 16 octobre 2007, la plus-value d’acquisition ainsi réalisée doit également supporter, outre l’IR et les prélèvements sociaux précités, une contribution salariale dont le taux est fixé à 10 % pour les cessions intervenues depuis le 18 août 2012 (contre 2,5 % ou 8 % pour les cessions réalisées avant cette date, selon la date et le montant du gain réalisé).

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Rappel sur l’ISF 2013 et la valorisation des stock-options

Dans le cadre de la première loi de finances rectificative pour 2011, l’ISF a été allégé à compter de l’ISF 2012 par la substitution au barème progressif applicable en 2011 d’un barème comportant des taux moyens (0,25% et 0,50%) applicables au premier euro pour un patrimoine présentant une valeur nette taxable supérieure à 1 300 000 €. Cet aménagement du barème s’est accompagné de la suppression du mécanisme de plafonnement.

La loi de finances pour 2013 rétablit un barème progressif de l’ISF et fixe le suil de déclenchement à 1 300 000 €.

Fraction de la valeur nette taxable du patrimoine barème applicable au 1er janvier 2013 Taux d’Impôt sur le Revenu (%)

  • N’excédant pas 800 000 € : 0
  • Supérieure à 800 000 € et inférieure ou égale à 1 300 000 € : 0,50 %
  • Supérieure à 1 300 000 € et inférieure ou égale à 2 570 000 € : 0,70 %
  • Supérieure à 2 570 000 € et inférieure ou égale à 5 000 000 € :1 %
  • Supérieure à 5 000 000 € et inférieure ou égale à 10 000 000 € : 1,25 %
  • Supérieure à 10 000 000 € : 1,50 %

Les titulaires d’un patrimoine net taxable de 1 300 000 € restent hors du champ, et ceux titulaires d’un patrimoine taxable compris entre 1,3 millions et 1,4 millions bénéficient d’une décote.

Le seuil de patrimoine net taxable en dessous duquel les redevables de l’ISF ne sont tenus qu’à une déclaration simplifiée (dans le cadre de la déclaration d’IR) est abaissé de 3 000 000 € à 2 570 000 €.

  • Plafonnement de l’ISF :

Le nouveau barème d’imposition s’accompagne du rétablissement du plafonnement de l’ISF au taux de 75% (impôts dus en France et à l’étranger au titre des revenus de l’année précédant l’exigibilité de l’ISF). Ainsi, le dispositif de plafonnement a pour but d’éviter que le montant total formé par l’ISF et l’impôt sur le revenu excède 75% des revenus de l’année précédente du redevable.

En cas d’excédent, celui-ci vient en diminution de l’ISF à payer mais en aucun cas, il ne peut s’imputer sur l’impôt sur le revenu ou donner lieu à restitution.

  • Impôts à prendre en compte :

Les impôts à prendre en compte sont ceux dus par les redevables en France et à l’étranger au titre des revenus et produits de l’année précédant celle de l’exigibilité de l’ISF, calculés avant imputation des crédits d’impôt représentatifs d’une imposition acquittée à l’étranger et des retenues non libératoires.Il s’agit :

  • De l’impôt sur le revenu issu de l’application du barème progressif,

  • Des prélèvements forfaitaires libératoires,

  • De la contribution sur les hauts revenus,

  • Des prélèvements sociaux,

Dus au titre des revenus de l’année précédant celle de l’imposition à l’ISF.

  •  Revenus à prendre en compte :

 Pour le calcul du plafonnement de l’ISF, les revenus à prendre en compte s’entendent :

  • Des revenus mondiaux nets de frais professionnels de l’année précédente après déduction des seuls déficits catégoriels dont l’imputation est autorisée pour l’impôt sur le revenu ;

  • Des revenus exonérés d’impôt sur le revenu, réalisés en France ou hors de France, au cours de l’année précédant l’imposition à l’ISF ;

  • Et des produits soumis à prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu, réalisés en France ou hors de France, au cours de l’année précédant l’imposition ISF.

Pour le calcul du plafonnement, il ne faut pas prendre en considération les exonérations, seuils, réductions et abattements prévus par le CGI et afférents aux revenus et plus-values, à l’exception de ceux représentatifs de frais professionnels.

Quel est le calcul en matière de stock-options et quelles sont les stratégies d’optimisation ?

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Dont’ forget  » la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus » sur les stock-options

La Loi de Finances pour 2012 a mis en place une contribution pour les hauts revenus, applicable dès l’imposition des revenus de 2011 et, en principe, jusqu’à l’apurement des déficits publics (et là on n’a pas de date !).

L’assiette de la contribution est le revenu fiscal de référence du foyer fiscal, sans qu’il soit fait application des règles de quotient familial, et dont l’assiette est bien plus large que celle de l’impôt sur le revenu car elle inclut, outre les revenus d’activités (salaires par exemple), toutes les catégories de revenus (dividendes soumis au prélèvement forfaitaire libératoire, plus-values mobilières, immobilières, etc…).

Le montant de cette contribution est égal à 3 % de la fraction du revenu fiscal de référence supérieure à 250.000 € pour les contribuables célibataire et à 4 % de la fraction excédant 500.000 €.

Les fortes plus-values de stock-options (et d’actions gratuites d’ailleurs) sont donc bien concernées par ce régime renchérissant le coût fiscal !

Bonne journée

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Les contributions sociales des stock-options

Options attribuées avant le 28 septembre 2012 : L’avantage tiré de la levée d’options attribuées avant le 28 septembre 2012 est soumis aux prélèvements sociaux, au titre de l’année de cession : 

  • dans la catégorie des revenus du patrimoine, au taux global de 15,5 % lorsque le titulaire respecte les conditions de forme et d’indisponibilité,
  • dans la catégorie des salaires (au taux de 8 %) lorsque le titulaire ne respecte pas la condition de forme ou d’indisponibilité.

Cette règle s’applique, que l’intéressé soit ou non toujours salarié de l’entreprise lui ayant attribué les options au moment de la cession des titres. 

La CSG calculée sur le gain d’acquisition des stock-options n’est jamais déductible, quel que soit le mode d’imposition choisi. En effet, l’administration a précisé que l’imposition selon les règles des traitements et salaires des gains de levée d’options ne conférait pas un caractère déductible à la CSG y afférente. 

Options attribuées à compter du 28 septembre 2012 :  Les gains de levée de stock-options attribuées à compter du 28 septembre 2012 sont soumis au barème progressif de l’IR (l’option pour le régime de faveur n’est plus possible). Ils sont par ailleurs assujettis aux contributions sociales suivant les seules règles applicables aux revenus d’activité, au taux de 8 % (CSG de 7,5 % et CRDS de 0,5 %). Ces dernières sont néanmoins recouvrées suivant les modalités prévues pour les contributions dues au titre des revenus du patrimoine. La CSG y afférente est déductible au taux de 5,1 % au titre de l’année de son paiement. 

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Sort en 2013 de la plus value de cession de vos stock-options

La plus-value ou moins-value de cession est déterminée par la différence entre le prix effectif de cession des actions, net des frais et taxes acquittés par le cédant et le prix de souscription (cours de levée de l’option).  Si une plus-value est constatée sur la cession, celle-ci est désormais imposable au barème progressif de l’impôt sur le revenu après application d’un abattement pour durée de détention qui peut aller jusqu’à 40 % au bout de 6 ans de détention.  

  • 20 % pour les titres détenus entre 2 et 4 ans

  • 30 % pour les titres détenus entre 4 et 6 ans

  • 40 % pour les titres détenus depuis plus de 6 ans

Les prélèvements sociaux, au taux actuel de 15,50 % sont également exigibles, sans pour autant pouvoir prétendre à l’abattement pour durée de détention.  

Si une moins-value est constatée sur la cession, celle-ci est imputable sur le montant de l’avantage tiré de la levée d’option. Si le montant de la moins-value est supérieur au montant de l’avantage, le solde de perte peut être compensé avec d’autres plus-values de cessions de valeurs mobilières réalisées au cours de la même année ou des 10 années suivantes.

Une question fiscale ? votre réponse sous 48h …

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Dossiers stock-options 2013

La loi de Finances pour 2013 a modifié profondément la fiscalité des stock-options.  Dorénavant, il existe multiples wagons fiscaux en fonction de la date d’octroi de vos options ou de la date de cession de vos titres. Enfin, la mobilité internationale est dorénavant prévue dans la loi interne française.  

Nous avons réalisé un dossier de cinquante pages (format Pdf) récapitulant l’ensemble des caractéristiques de vos plans de stock-options.  Ce dossier reprend également les évolutions réglementaires du 21 août 2007 et des lois de finances jusqu’à celle de 2013.  

La rédaction de ce document a nécessité un travail important de recherche tant fiscal que juridique que nous souhaitons vous faire partager. Il recense l’ensemble des éléments concernant vos stock-options et répond aux différentes questions que vous pouvez vous poser.  

  • Que trouve t’on dans ce dossier ?   

Vous y trouverez les spécificités de vos titres et de vos options, la fiscalité applicable en matière d’impôt sur les plus values (les conséquences d’une l’Offre Publique d’Echange et OPA, la division du titre, du vesting, la fiscalité de la levée, de la cession…), en matière ISF, de donation, et de succession. Seront également détaillées les exonérations possibles en cas de conservation des titres en matière d’impôt sur le revenu.  

  •  Les stratégies à mettre en place  

Nous avons développé 6 stratégies à mettre en place en fonction de la date d’octroi de vos stock-options, sur vos options ou titres, pour réduire (voire exonérer complètement) les impacts fiscaux en matière d’impôt sur le revenu (plus-value d’acquisition et de cession) et d’impôt sur la fortune, mais également les stratégies financières (mise en place de couverture, stratégie de financement…) et leurs conséquences fiscales.  Seront abordées en détail les donations des titres et les particularités de la mise en place de ces schémas (conséquences fiscales, risque d’abus fiscal éventuel et requalification d’opération, impact en matière ISF, …). Naturellement les choix de remploi des capitaux en fonction des obligations légales et de nos stratégies seront précisées et commentées.  

  •  Les impacts fiscaux des évènements 

Vous y trouverez également les impacts en matière d’impôts des différents évènements qui peuvent survenir durant leur détention (une expatriation, un divorce, un licenciement, le décès du bénéficiaire, la transmission des titres, la retraite, l’invalidité, la démission …).    

  • Vos déclarations IRPP et ISF  

Nous avons souhaité vous aider dans la rédaction de vos déclarations fiscales « Impôt sur le revenu » et ISF. Concernant ce dernier point, seront abordées les possibilités d’exonération de 75% de la valeur de vos titres et les conditions d’application. Enfin, nous vous aiderons dans le choix des valorisations à prendre en compte pour optimiser le calcul de ces impôts.

Accéder au dossier >>

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La nouvelle fiscalité des stock-options et actions gratuites

L’article 11 de la loi de finances pour 2013 modifie en profondeur le régime fiscal applicable aux gains de nature salariale constatés à l’occasion de la levée de stock-options ou de l’acquisition définitive d’actions gratuites (AGA).  

Ces gains de levée d’options et d’acquisition d’actions gratuites seront désormais imposés au barème progressif de l’impôt sur le revenu et les anciens taux forfaitaires (18 %, 30 % ou 41 %) sont supprimés. 

L’entrée en vigueur de cette réforme ne sera pas rétroactive puisque seules seront concernées les options et les actions gratuites attribuées à compter du 28 septembre 2012.   

Cette réforme, qui découle de la volonté du Gouvernement d’aligner le traitement des revenus issus de l’actionnariat salarié sur celui des autres revenus salariaux, est à mettre en parallèle avec l’imposition au barème progressif des plus-values mobilières qui s’appliquera en particulier aux plus-values constatées lors de la cession des titres issus d’options sur actions ou d’actions gratuites. 

Toutefois, les gains salariaux issus de l’actionnariat salarié continueront à bénéficier de modalités d’imposition spécifiques destinées à tenir compte de leurs particularités comme le report de l’imposition du gain au jour de la cession des titres, la possibilité d’imputer la moins-value éventuelle de cession du titre sur le gain salarial et l’existence d’opérations d’échange de titres dites « opérations intercalaires » qui permettent le report de l’imposition au jour de la cession des titres reçus en échange d’options, de titres issus d’options et d’actions gratuites. 

Nous développerons régulièrement la nouvelle fiscalité ….

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Très bonnes fêtes de fin d’année

Reprise des articles le 7 janvier 2013 …

Meilleurs voeux pour cette nouvelle année !

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Stock-options pour les expatriés, quel impôt à payer ?

L’article 57 de la Loi de Finances a institué une retenue à la source sur les avantages et les gains réalisés à compter du 1er avril 2011 par des personnes non domiciliées en France et résultant de la levée d’options sur actions (stock-options), de l’attribution gratuite d’actions (AGA).

Cette nouvelle retenue à la source concerne les avantages et les gains réalisés par les personnes non domiciliées en France au titre de l’année de cession des titres ou de l’année de la levée des options (s’agissant du rabais lié aux options sur actions), ou encore de l’année de la remise des titres (s’agissant des plans non qualifiants).

Quel taux ?

Sauf option pour l’imposition selon les règles des traitements et salaires et dès lors que les conditions pour bénéficier des régimes d’imposition particuliers sont remplies, les taux de la retenue sont ceux prévus par ces régimes, soit :

  • s’agissant des avantages tirés des levées d’options : 30 % pour la fraction qui n’excède pas 152 500 € et 41 % (cessions réalisées à compter du 1-1-2011) pour la fraction supérieure à ce montant. Ces taux sont réduits respectivement à 18 % et 30 % en cas de portage supplémentaire de deux ans ;
  • pour les gains d’acquisition d’actions gratuites : 30 %.

La retenue à la source est libératoire de l’impôt sur le revenu s’agissant des gains d’acquisition d’actions gratuites.

En revanche, la retenue à la source sur la plus-value d’acquisition des options sur actions n’est pas libératoire.

Attention, bien que la loi de finances rectificative résoud le problème du coté français, il peut y avoir un risque de double imposition quant à la plus value d’acquisition. En effet, l’expatrié peut également être fiscalisé dans son pays de résidence fiscal.

Concernant les options consenties à compter du 28 septembre 2012 :

Attention pour les nouvelles options, le traitement fiscal sera différent de par la nouvelle loi de finances 2013 !

En effet, la plus value d’acquisition étant pour ces options imposée à l’IR, les montants de retenue à la source seront ceux des traitements et salaires pour les expatriés (12% et 20% mais non libératoire de l’impôt !).

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