Rentrée de StockBlog … nos meilleurs voeux pour 2008

 

C’est également la rentrée pour StockBlog.

Nous vous souhaitons avant tout une très bonne année 2008.

La loi de finances 2008 a été publiée fin décembre avec quelques mesures nous intéressants plus particulièrement.

Voici les changements pour 2008 (les principales mesures) : 

  • En matière d’impôt sur le revenu :

Les limites du barème de l’impôt sur le revenu ont été relevées de 1.3% ;

Les différents plafonds de la réduction d’impôt résultant du quotient familial ont été relevés également de 1,8% ;

Les dividendes perçus à compter du 1er janvier 08, peuvent sur option être soumis à un prélèvement libératoire de 18% calculés sur le montant brut (+ prélèvements sociaux) ;

Les prélèvement sociaux sur les dividendes sont dorénavant perçus à la source ;

Le taux du prélèvement libératoire sur les produits de placements à revenus fixe est porté à 18% (plus prélèvements sociaux) ; 

  • En matière d’impôt sur les plus-values :

 Les plus-values sur valeurs mobilières sont taxées dorénavant à 18 % (plus prélèvements sociaux), le seuil d’imposition a cependant été relevé à 25.000 euros pour l’imposition des revenus 2008 ; 

  • En matière d’ISF :

 Le seuil de l’ISF est dorénavant de 770.000 euros en 2008 et les tranches du barème sont également relevées de 1.3% 

  • En matière de droits d’enregistrement :

 En matière de donation ou succession, les abattements ont été relevés : abattement en ligne directe passe à 151.950 euros, aux petits enfants : 30.390 euros, la donation entre conjoint : 76.988 euros  

L’impôt de bourse est supprimé  

Les stock-options et attributions gratuites d’actions sont naturellement concernées en tant que valeurs mobilières.

A bientôt

Publié dans Fiscalité stock-options | Un commentaire

Fillon veut des « stock-options pour tous »

Extraits d’article de L’Agefi Actif du 13 décembre 2007

François Fillon a annoncé mercredi que le gouvernement travaillait à une formule de « stock-options pour tous » dans le cadre de la future loi de modernisation de l’économie. Le Premier ministre, qui recevait les membres de Croissance Plus à Matignon, a précisé qu’il avait demandé à la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, de réfléchir s’agissant de l’intéressement à « une politique plus large, celle des ‘stock-options pour tous’. « C’est-à -dire pas de stock-options pour les entreprises qui n’ont pas d’une manière ou d’une autre mis en place un système d’intéressement pour faire participer plus largement leurs salariés à leur développement », a expliqué François Fillon.

 

En savoir plus : http://www.agefiactifs.com/

 

De bons espoirs pour 2008 !

Publié dans Presse | Laisser un commentaire

Stockpress : On achève bien les stock-options

Keltravo.com


Extraits d’article de La Tribune en date du 19 décembre 2007 (extraits d’article)

(Jean-René Boidron, vice-président de CroissancePlus) Il sera difficile de faire entendre raison au législateur sur le sujet des stock-options tant le débat est doublement pollué par le récent soupçon de délit d’initié dans l’affaire EADS et le dernier rapport annuel de la Cour des comptes. Et pourtant, il est la parfaite illustration d’une mauvaise réponse à une mauvaise question.

Les économistes et politiques s’accordent à dire que la France aurait besoin de deux fois plus de  » gazelles « , ces entreprises capables de devenir, le temps d’une ou de deux décennies, de  » grosses  » PME de plusieurs centaines de salariés. Actuellement de l’ordre de 20.000, elles utilisent massivement les stock-options comme outil d’attraction et de fidélisation des talents. Au-delà, l’objectif principal d’une gazelle est d’être dans une perpétuelle dynamique de croissance pour  » exister  » sur de nouveaux marchés, non d’optimiser une marge bénéficiaire.

(…) Le véritable indicateur de création de richesse est la valorisation capitalistique de l’entreprise pour laquelle les stock-options représentent un outil gagnant-gagnant de partage des fruits de la croissance entre salariés et actionnaires.

  • Un outil parfois dévoyé

Malheureusement, le législateur tend à ne voir l’usage de cet outil qu’à travers le prisme des très grandes entreprises cotées. Il est vrai que les abus de quelques happy fews du CAC 40 rappellent à intervalles réguliers que l’outil peut être dévoyé. (…)Ce qui choque également, ce n’est pas tant les plus-values dégagées (pourvu qu’elles correspondent à une véritable création de valeur), mais qu’un nombre faible de dirigeants puisse toucher autant et que ceux qui ont participé au succès touchent si peu.(…) Les dernières dispositions votées à l’Assemblée ne répondent à aucun de ces enjeux pour assurer que les stock-options restent un outil vertueux. Elles sont en revanche une réaction plus émotionnelle que rationnelle au débat du moment sur le financement de la Sécurité sociale, opportunément ravivé par le dernier rapport de la Cour des comptes. Les stock-options (en plus d’autres sources de revenus extra-salariales) seraient à elles seules responsables d’une perte de recettes de plus de 3 milliards d’euros, soit le quart du déficit annuel de la Sécurité sociale ! Il serait donc justifié de solliciter entreprises et salariés avec une taxation supplémentaire. Avant même de dégainer l’arme législative, encore eût-il fallu soumettre le dernier rapport de la Cour des comptes à un examen contradictoire. Celui-ci démontre que l’estimation du chiffrage des pertes pour la Sécurité sociale repose sur des données erronées et n’est en réalité  » que  » de 300 à 400 millions, soit près de dix fois moins.

  • Carcan fiscal

Quand bien même, qui pourrait prétendre que l’imposition actuelle sur la plus-value serait avantageuse ? Rappelons que le taux actuel est de 41 % sur la fraction de plus-value inférieure à 152.500 euros et de 51 % au-delà (dont 11 % de CSG-CRDS). Aucun autre revenu ou plus-value de cession mobilière ou immobilière n’est actuellement plus taxé ! Dans ces conditions, présenter la taxation salariale supplémentaire de 2,5 % sur la plus-value d’acquisition comme socialement juste s’apparente à la méthode Coué. Pis, la cotisation patronale de 2,5 % marque un véritable précédent puisqu’elle ne repose sur aucune création de richesse ou de gain pour l’entreprise ou le salarié. En exigeant une contribution sur la valeur des options au moment de leur attribution, le législateur ponctionne l’entreprise de manière certaine sur une valeur théorique, sans savoir si l’option sera un jour levée et si la cession sera génératrice de plus-value.Aveuglé par les récents scandales de Vinci et d’EADS, le législateur a juste oublié que les bénéficiaires de stock-options, notamment dans les PME, ne sont pas toujours gagnants. On estime ainsi à plus de 50 % les cas de non-exercice des options dans les PME. Quel entrepreneur sensé va décider de subir une charge immédiate dans ses comptes pour un outil dont le gain n’est qu’aléatoire à terme ? Nicolas Sarkozy, alors candidat à la présidence de la République, avait justement appelé à la moralisation de l’usage des stock-options. Depuis cinq mois, l’occasion était donnée d’adopter sereinement des dispositions visant à plus d’équité. Au lieu de quoi, on pénalise les PME de croissance en continuant à les enfermer dans un carcan fiscal. Décidément, on achève bien les stock-options. 

En savoir plus : www.latribune.fr

 

Publié dans Presse | Laisser un commentaire

L’homme qui valait 800 millions de dollars

 

Extraits d’article du Monde.fr :

Le pneumologue William McGuire est un homme fortuné. Nommé à la tête de United Health Group en 1991, il a présidé jusqu’en 2006 cette société d’assurance médicale, qu’il a fait croître par une série de fusions-acquisitions. Il faisait partie des patrons américains les mieux payés.

Parti à la retraite, comme le stipulait son contrat, il a empoché, outre ses indemnités, un pactole de 24 millions de stock-options, allouées pendant quinze ans.

Elles valent aujourd’hui 800 millions de dollars (546 millions d’euros).  

Las ! Les fonds de pensions, gros investisseurs dans l’assurance-santé, et des petits porteurs, s’en sont inquiétés. Ils ont été y voir de plus près – et après eux la SEC, le régulateur américain des marchés. M. McGuire et quelques dirigeants de United Health avaient, plusieurs années durant, antidaté leurs stock-options, pour caler leur valeur initiale non au jour de leur délivrance mais au niveau de cotation le plus bas de l’action durant la période précédente – maximisant ainsi le profit à la revente. 

Pour éviter un procès, l’ancien PDG a négocié. Il accepte aujourd’hui de restituer 620 millions de dollars. Il n’est pas le premier : le scandale des stock-options antidatées a fait tomber depuis trois ans quelque 80 dirigeants d’entreprise aux Etats-Unis. Mais la somme en jeu est la plus importante enregistrée à ce jour. (…) Cette pratique, Don Lindner, qui dirige WorldatWork, un cabinet spécialisé dans la gouvernance et la rémunération des dirigeants, la fait remonter aux années 1998-2002.

« Durant la bulle Internet, les start-up grossissaient rapidement. Manquant de cash pour attirer des dirigeants, elles se sont lancées dans ce système, qui pervertit complètement l’idée des stock-options. Beaucoup de patrons l’ont alors détourné à leur avantage. Après le scandale Enron, une loi a mis fin en 2002 aux abus des stock-options. » On voit, selon M. Lindner, la queue de comète de « cette période folle ». La SEC enquête toujours sur quelque 140 entreprises.

En savoir plus : Lemonde.fr

Bonne fin de journée

Publié dans Presse | Un commentaire

Une BD sur les Stock-options !

 

Elle est ancienne, mais il faillait en parler !

Les stock-options peuvent aussi être les héros de Bande dessinée au même titre que des petits hommes bleus ou un cowboy avec un cheval blanc !

Vous aurez du mal cependant à le trouver en librairie car la série est épuisée.

Il en existe quelques exemplaires sur Amazon.fr (livre d’occasion)

Bonne journée

Publié dans Livres | Laisser un commentaire

Où en est on de l’information auprès de l’actionnaire ?

 

  • En règle générale :

C’est l’article L 225-115 du Code de commerce qui nous l’indique. Dans les SA (cas le plus général), tout actionnaire a le droit d’obtenir communication du montant global des rémunérations versées aux personnes les mieux rémunérées, le nombre de ces personnes étant de dix ou cinq selon que l’effectif du personnel excède ou non deux cents salariés. 

  • Par Mandataire social :

 C’est cette fois ci l’article  L 225-102-1 du Code de commerce qui nous précise que le rapport présenté à l’assemblée générale par le conseil d’administration, le directoire ou le gérant rend compte de la rémunération totale et des avantages de toute nature versés, durant l’exercice, à chaque mandataire social, y compris sous forme d’attribution de titres de capital (donc stock-options et attribution gratuite d’actions compris), de titres de créances ou de titres donnant accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créances de la société détenant directement ou indirectement plus de la moitié du capital de l’émettrice ou de la société dont l’émettrice possède directement ou indirectement plus de la moitié du capital.

Cet article indique également que le rapport doit mentionner le montant des rémunérations et des avantages de toute nature que chaque mandataire social a reçu, durant l’exercice, de la part des sociétés contrôlées par celle-ci ou de la part de la société qui contrôle la société dans laquelle le mandat est exercé.

Le rapport décrit en les distinguant les éléments fixes, variables et exceptionnels composant ces rémunérations et avantages ainsi que les critères en application desquels ils ont été calculés ou les circonstances en vertu desquelles ils ont été établis ; il indique également les engagements de toutes natures, pris par la société au bénéfice de ses mandataires sociaux, correspondant à des éléments de rémunération, des indemnités ou des avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la prise, de la cessation ou du changement de ces fonctions ou postérieurement à celles-ci ; l’information donnée à ce titre doit préciser les modalités de détermination de ces engagements. 

Seules les SA (et les sociétés en commandite par actions) dont les titres sont admis sur un marché réglementé et les sociétés cotées ou non , contrôlées par une société dont les titres sont admis aux négociations sur un marché réglementé ont l’obligation d’indiquer dans le rapport présenté à l’assemblée générale par le conseil d’administration les rémunérations perçues par les mandataires sociaux. 

Enfin rappelons que la rémunération versée à un dirigeant peut être soumise au contrôle des tribunaux qui en apprécient la régularité ainsi que le caractère normal ou excessif eu égard à l’intérêt personnel de ce dirigeant et à l’intérêt de la société. Elle peut également, dans certains cas, faire l’objet d’une demande d’expertise de gestion.

Bonne journée

(attention il n’y aura pas d’articles entre les périodes de fêtes)

Publié dans Fiscalité stock-options, Général | Un commentaire

En cette période de fin d’année, c’est plutôt Stock-options ou actions gratuites ?

Contrairement aux stock-options, qui permettent aux salariés d’une société d’acheter des titres de cette société à un prix préférentiel fixé le jour où l’option leur est offerte, et qui, de ce fait, ne garantissent pas la réalisation d’un gain (cas où le cours des titres chute sous le prix d’acquisition fixé), les attributions d’actions gratuites offrent la garantie d’un gain certain au salarié qui n’a rien à débourser (pas besoin de financement de la levée). 

Le régime fiscal des attributions gratuites d’actions offre, sous réserve de respecter la procédure d’attribution gratuite et notamment les délais d’indisponibilité, un double avantage : le report de l’imposition au moment de la cession de titres (aucune imposition au moment de l’attribution) et la possibilité de bénéficier d’un taux d’imposition forfaitaire au titre du gain d’acquisition.  

Par contre, l’effet de levier financier sera moindre que pour les stock-options. C’est le prix de la sécurité.  

De plus, les schémas d’optimisation fiscale seront plus réduits que pour les plans de stock (pas de purge de plus value en cas de donation par exemple). 

Aujourd’hui, les attributions d’actions gratuites prennent de plus en plus d’ampleur par rapport aux stock-options, ces dernières restant cependant dédiées plus spécifiquement aux Dirigeants et Mandataires Sociaux (bien que la tendance soit également dans plus de transparence et une orientation vers les attributions gratuites, cf. nos articles précédents). 

Bonne journée

Publié dans Fiscalité stock-options | Laisser un commentaire

Il existe un paradis pour les stockholders … Singapour

 

En effet, les détenteurs de stock-options résidents à Singapour peuvent être heureux :

ils bénéficient d’un impôt faible sur la plus value d’acquisition et… nul sur celle de la cession !

Que demander de plus ?

L’imposition se réalise au moment de l’exercice de l’option. La plus-value est alors taxable au barème progressif au maximum de 20% (à comparer au notre de 40% !). En plus, aucune charge sociale n’est due.

Lors de la cession, les plus values de cession ne sont pas imposables de par la législation de Singapour.

Seuls petits bémols (il en faut un, enfin deux), la législation est souvent modifiée ce qui peut rendre le système un peu précaire. De plus, en cas d’expatriation, le cas transfontalier des stock-options peut s’avérer complexe si les stock-options ont été reçues alors que vous étiez résident de Singapour et que vous reveniez en France. Il est alors difficile de définir l’état d’imposition de la plus-value (du moins celle d’acquisition).

A bientôt

Publié dans Expatriation, Fiscalité stock-options | Un commentaire

Publication du 9ème rapport de Proxinvest « La rémunération des dirigeants des sociétés cotées»

Extraits du rapport de Proxinvest

En 2006, plus nettement encore qu’en 2005, les rémunérations globales des dirigeants des grandes sociétés cotées marquent le pas. La baisse observée confirme l’influence du vote en assemblée générale et atteste d’un développement rassurant de la démocratie actionnariale en France.

Au premier niveau des équipes dirigeantes des 120 premières sociétés françaises, la rémunération globale « tout compris », donc dotations d’options et d’actions gratuites incluses, aura diminué en moyenne de 7,5% en 2006 à 1 240 000 € par an, avec une médiane de 925 000 €. Cette baisse intègre une modération des rémunérations à caractère salarial qui progressent de 4,7 % alors même que les salaires moyens des équipes du CAC 40 baissent eux de 5,3%.

En ce qui concerne les premiers dirigeants, c’est à dire, selon les sociétés le PDG, le directeur général exécutif ou le président du directoire, la baisse de la rémunération globale est au niveau de l’indice SBF 120 de 3% et même de 8 % pour les présidents du CAC 40, à 4,4 M€ en moyenne. Cette baisse est toutefois pour partie expliquée par un facteur technique majeur, le remplacement d’anciens PDG par un directeur général moins bien payé, le président non exécutif gardant une rémunération confortable. Cette modération est d’abord à mettre en regard d’une performance positive de l’indice SBF 120 de 18% sur 2006 après une hausse de 26% en 2005. Elle est aussi exceptionnelle à l’échelle internationale puisque la plupart des pays développés ont présenté en 2006 une augmentation franche des rémunérations de leurs dirigeants. La France, qui la première sur le continent européen a connu un débat animé sur la question des rémunérations, présente donc le premier exemple mondial de maîtrise des rémunérations par les actionnaires.

Cette baisse de la rémunération globale n’est plus seulement imputable à la diminution de la rétribution sous forme d’options observée les deux années précédentes : le montant du salaire, fixe et variable, a baissé en moyenne de 1,6% pour les présidents du SBF 120 et sa part se stabilise donc à 54% du total. La valeur moyenne des instruments actionnariaux, options et actions gratuites représentent désormais 30% et 16% du total attribué en 2006 pour ces présidents du SBF 120. Il y a eu accentuation du recul des dotations d’options alors qu’elles en représentaient encore 50% du total des rémunérations en 2004 et 67% en 2001. Le nouvel instrument que sont les actions gratuites a, lui, doublé sa part de 8 à 16%.

(…)

L’observation du vote des résolutions présentées en assemblée générale semble démontrer que la pression conjointe des actionnaires et de l’opinion publique sur les administrateurs joue donc plus intensément. La question de la rémunération prend d’ailleurs une place plus importante en raison de la création des plans d’actions gratuites, et de la mise au vote des rémunérations différées en application de la loi Clément-Breton de 2005. Une vingtaine de sociétés sur 120 présentent ainsi en 2006 une mise au vote distincte et souvent assez lisible de ces rémunérations différées.

(…)

En ce qui concerne les abus illégaux, la loi reste mal appliquée tant au niveau de la transparence qu’à celui du respect de la procédure des conventions réglementées ou les opérations d’initiés. La passivité des grands investisseurs rejoint celle du régulateur face au non-respect des obligations de transparence assumées avec la complaisance de certains commissaires aux comptes, eux non plus jamais sanctionnés. Quant à la sanction du juge, très rarement réclamée du fait de la difficulté des recours, elle n’interviendrait que sous un délai lointain, ce qui lui retire une grande part de sa fonction dissuasive.

2007 apporte aussi son lot à notre inflation réglementaire nationale: après l’amendement Balladur fin 2005 de portée quasiment nulle au sujet des options, nous vient donc en août 2007 une loi de rappel au contenu décevant, la loi « Travail, Emploi et Pouvoir d’Achat » – dite TEPA – sur les indemnités de départ. Le nombre de résolutions appelant à voter sur les conditions de départ de chaque mandataire social est toutefois amené à une forte augmentation à partir des assemblées générales 2008.

Les investisseurs devront cette année se prononcer sur le choix des meilleures conditions de performance applicables aux rétributions variables ou aux actions gratuites et sur les modalités de l’exercice des options afin d’éviter les abus du type EADS. A ce titre, Proxinvest conseille la mise en place d’un système d’abonnement lisible et préalablement annoncé au marché pour l’exercice des options et la vente des actions des dirigeants. Par ailleurs, l’impact de la nouvelle comptabilisation des plans collectifs d’options et d’actions nous permet de recommander un assouplissement de la politique de vote lorsque ces plans sont largement répartis et démocratiquement gérés, tout en isolant la part attribuable aux mandataires sociaux dont la rémunération doit rester soigneusement contrôlée.

En savoir plus : http://www.proxinvest.com

Bonne journée

Publié dans Général, Presse | Laisser un commentaire

Ce qui fait marcher les gens dans l’entreprise et ailleurs, c’est les incitations financières

« Ce qui fait marcher les gens dans l’entreprise et ailleurs, c’est les incitations financières »

« La réussite d’une entreprise repose avant tout sur sa stratégie…»

 «  Ce qu’il faut à une entreprise, c’est un grand leader… »  

Autant d’exemples d’affirmations péremptoires que vous avez sans doute déjà entendues… et pour cause, puisqu’elles inspirent fréquemment le management et les prises de décision dans les entreprises.

Et si elles étaient fausses, ou seulement partiellement vraies ? Par exemple, et si les incitations financières avaient des conséquences qui altèrent la performance ?

Et si se focaliser sur la stratégie plutôt que sur l’efficacité opérationnelle, c’était mettre à côté de la plaque ? Et si le changement était parfois pire que l’absence de changement ?

Et si les « grands leaders » ne jouaient qu’un rôle mineur dans la performance de leur entreprise ? 

Des questions, parmi d’autres , auxquelles répond cet ouvrage iconoclaste qui repose sur un constat simple : le management se fonde le plus souvent, non pas sur l’analyse de faits avérés, mais sur des croyances inspirées par l’espoir, l’angoisse, ou l’idéologie. Les décisions des managers s’appuient sur une information très incomplète, souvent biaisée, et mal analysée.

Achetez ce livre sur Fnac.com (-5%) en cliquant ici >>

Publié dans Livres | Laisser un commentaire