Stock-options Vinci, le Portrait de Xavier Huillard

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Notre quatrième portrait de grands patrons est celui de Xavier Huillard, Directeur Général de Vinci.  

  • Ses phrases :

« Il faut tourner la page ! » en parlant naturellement de son prédécesseur Antoine Zacharias et également, je suis « convaincu que l’histoire ne retiendra que l’oeuvre exceptionnelle d’Antoine Zacharias, capable de forger le premier groupe mondial de construction et de concessions » … donc sans rancune ! 

  • Sa biographie :  (extraite du site de Vinci et de whoswho)

http://www.whoswho.fr/biographie-HUILLARD-Xavier_420421.html  

Né le 27 juin 1954, Xavier Huillard, ancien élève de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole Nationale des Ponts & Chaussées, a fait toute sa carrière dans le secteur de la construction après un bref passage dans l’administration, en DDE, puis à la Direction des Affaires Economiques Internationales du Ministère de l’Equipement. Entré dans le groupe SGE en 1996 comme Directeur International de SOGEA, Xavier Huillard en devient Président- Directeur général en 1998. Nommé Président de VINCI Construction en 2000, il est l’artisan de la fusion des activités de construction de GTM et SGE au sein de VINCI. En 2002, il est nommé Directeur général délégué de VINCI et prend la présidence de VINCI Energies dont il accélère le développement en Europe. Depuis janvier 2006, Xavier Huillard est Administrateur -Directeur général de VINCI.

  • Son salaire :

Mr Huillard a gagné en 2006 environ 1.400.000 euros (50% en fixe et 50% en variable) 

  • Ses stock-options :  

 Il n’y a plus de mise en place de plans de Stock-options depuis le 16 mai 2006.En effet, dorénavant Vinci procède à l’attribution d’Actions Gratuites qui sont subordonnées à des conditions de performance.Il a reçu en 2006 (en janvier !) 130.000 options à un prix d’exercice de 72.35 euros.Il a reçu également 12.000 actions gratuites cette même année avec des critères de performance et avec obligation de conserver au minimum ¼  pendant le mandat (cela sent l’amendement Balladur !) Il détient au global en 2006, 200 083 actions Vinci.  

Tous les détails dans le document de référence édité par Vinci.  

A très bientôt pour un prochain portrait.  

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Licenciement et Stock-option, attention au délai des 3 mois

Aux termes de l’article 91 ter de l’annexe II au Code Général des Impôts, les cas dans lesquels il peut être exceptionnellement disposé des actions avant l’expiration du délai d’indisponibilité fiscale, sans perte du bénéfice de la fiscalité privilégiée des stock-options, sont les suivants :

  • licenciement du titulaire ;

  • mise à la retraite du titulaire ;

  • invalidité du titulaire correspondant au classement dans la deuxième ou la troisième des catégories prévues à l’article L 341-4 du CSS (ancien article 310 du CSS) ;

  • décès du titulaire.

  Toutefois, dans les deux premières situations l’article 91 ter du Code Général des Impôts prévoit que les options doivent avoir été levées au moins trois mois avant la date de réalisation de l’événement invoqué.

Pour les titres acquis moins de trois mois avant cette date et bien entendu pour les titres qui seraient acquis après la réalisation de l’événement, la plus-value d’acquisition sera imposable dans la catégorie des traitements et salaires si le délai d’indisponibilité n’est pas respecté. La date du licenciement s’entend de la date de réception par le salarié de la notification du licenciement.

 

En savoir plus : cliquez ici >> 

 

Bon week-end.

 

En sa

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L’interview d’Elie Cohen sur les Stock-options

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Par Elie Cohen, directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) dans le Nouvelobs.com du 21/09

L’Elysée envisagerait de taxer les stock-options, comme le prônait la Cour des comptes dans un rapport. Qu’apporterait concrètement une telle mesure, et ce alors que la tendance au sein du gouvernement serait de limiter ces stock-options ?

– Taxer les stock-options aurait deux principales conséquences.
D’une part, abandonner progressivement le recours aux stock-options. Je m’explique. Les entreprises disposent de plusieurs outils comme mesures d’incitation pour leurs cadres dirigeants, salariés à haut potentiel…
Les stock-options sont une solution, mais les sociétés se tournent de plus en plus vers le système de redistribution d’actions gratuites. Or, si les stock-options deviennent un outil chargé fiscalement, les entreprises utiliseront les autres. Et les taxer n’apporterait donc rien, en termes de revenus.
D’autre part, rappelons que les stock-options ont été créées aux Etats-Unis pour inciter des personnels à haut potentiel à rejoindre des PME ou des start-up qui ne pouvaient pas les rémunérer de façon suffisante. Une façon d’attirer les talents en les associant aux résultats de l’entreprise.
Or, quand des patrons de grands groupes, notamment de luxe français, s’octroient par ce biais des sommes importantes, on est loin du concept originel. Un autre effet de ce dispositif gouvernemental serait ainsi de normaliser les stock-options.

Quelles solutions proposeriez-vous pour renflouer les comptes de la Sécurité sociale ?

– La vraie question est: quel est le degré de socialisation de la dépense de santé ?

C’est-à-dire, quelle part on assure collectivement et quelle part reviendra aux individus. J’estime que l’on devrait opter, pour les pathologies lourdes, pour une socialisation intégrale de façon à ce que les Français aient une égalité d’accès aux soins… J’adopterais le même régime pour les soins définis par la Haute autorité de santé. Le reste devrait être laissé à l’initiative individuelle, soit par l’assurance, soit par la dépense directe.
Or, depuis dix ans, toute la croissance des dépenses de la Sécu est financée par la dette, car les gouvernements n’ont pas voulu regarder les problèmes en face. C’est une illusion de penser que la hausse des dépenses de santé progresse aussi vite que le PIB. Les études montrent qu’à l’horizon 2020-2030, la part de PIB consacrée à ces dépenses va se creuser. Cela est dû à l’allongement de la durée de la vie, à l’emploi de nouvelles technologies dans le système de santé (techniques opératoires…), et aux thérapies et molécules nouvelles plus coûteuses.

Le gouvernement ne cherche-t-il pas à tout faire pour boucler ses budgets ? Ses mesures sont-elles pérennes, face à un paquet fiscal, qui lui va coûter près de 13 milliards d’euros ?

– On est désemparé. Toute la question du financement de la santé n’a pas été évoquée durant la campagne. On est en train d’assister aux dérives, qui elles-mêmes étaient prévisibles. Avant l’élection, seule l’hypothèse d’une franchise médicale avait été avancée. Mais le fond de cette mesure a été détourné puisque Nicolas Sarkozy veut l’employer à des pathologies nouvelles, comme la maladie d’Alzheimer.
Le gouvernement essaie ainsi de boucler le budget avec des recettes de poche. Exemple: le paiement par anticipation de l’impôt sur le dividende, justement prévu pour financer la Sécu. Cette mesure permet en fait de toucher, par anticipation, une taxe sur le revenu du capital. C’est une mesure de trésorerie.
Il faudra attendre 2008, comme l’a annoncé le président, pour que le calendrier soit ouvert sur ce problème de taille de financement.

En savoir plus, http://tempsreel.nouvelobs.com/

Bonne journée

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Dernière minute : Nicolas a tranché …

NICOLAS Sarkozy a tranché. Les plus-values sur stock-options seront soumises à des cotisations sociales. Pas question, à ses yeux, de les soumettre à l’ensemble des prélèvements sociaux, comme le suggérait la Cour des comptes.

Ces plus-values sont déjà grevées par les 11% de CSG. Mais, entre la solution Séguin et le statu quo, le chef de l’Etat veut faire contribuer plus amplement ces revenus à la protection sociale.

En savoir plus : Challenges.fr

Bonne soirée

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Stock-options Total … le portrait de Christophe de Margerie

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Notre troisième portrait de grands patrons est celui de Christophe de Margerie, Président Directeur Général de Total.  

  • Ses phrases :

« L’environnement pétrolier m’a fait frémir les moustaches» : cité dans le Point en Janvier 2007.« C’est plus difficile de travailler avec des gens qu’on connaît. Ce n’est pas facile de dire merde à son oncle ! » cité dans le Point en Janvier 2007.

  • Sa biographie :  (extraite de Wikipedia )

http://fr.wikipedia.org/wiki/Christophe_de_Margerie 

Christophe-Gabriel-Jean-Marie Jacquin de Margerie (surnommé par le milieu des finances « Big Moustache ») est le Directeur Général de la société Total, né à Mareuil sur Lay Dissais, Vendée, le 6 août 1951, diplômé de l’ESCP. Entré dans le Groupe dès sa sortie de l’École Supérieure de Commerce de Paris en 1974, M. de Margerie a exercé plusieurs fonctions à la direction financière du Groupe ainsi qu’à la Directeur Général de Total Moyen-Orient. En mai 1999, il entre au comité exécutif comme Directeur Général de l’Exploration &Production. En 2000, il devient Directeur Général adjoint de l’exploration-production du nouveau groupe TotalFinaElf. Il est nommé, en janvier 2002, Directeur Général de l’Exploration & Production de TOTAL. Il est membre du comité exécutif depuis 1999. Nommé administrateur de TOTAL lors de l’Assemblée générale des actionnaires du 12 mai 2006, il devient Directeur Général de TOTAL à compter du 14 février 2007. Il est marié à Bernadette Prud’homme, et père de 3 enfants : Laetitia, Diane et Fabrice.

  • Son salaire :

Mr de Margerie a gagné environ 1 million d’euros en 2006 (à comparer à Desmarest qui lui, a empoché 3,1 millions d’euros !).

  • Ses stock-options :  

Les stock-options ? Margerie avoue ne pas en avoir encore exercé, faute d’en « avoir besoin ». Il a bénéficié en 2006 de 160.000 options et a exercé également en 2006, 9000 options issus du plan 1998. Il n’a pas bénéficié d’actions gratuites dans le cadre du plan de 2006. Il détenait 72.000 actions Total en 2006.

Tous les détails dans le document de référence édité par Total.

  • Existe t’il un comité des rémunérations chez Total :   

Oui, sa mission :

En matière de nominations :

  • assister le Conseil d’administration dans le choix des administrateurs, des mandataires sociaux et des administrateurs membres des comités ;
  • proposer annuellement au Conseil la liste des administrateurs pouvant être considérés comme “administrateur indépendant” de la Société ;
  • proposer les procédures permettant au Conseil d’apprécier son propre fonctionnement.

En matière de rémunérations :

  • formuler, auprès du Conseil, des recommandations et propositions concernant :
    • la rémunération, le régime de retraite et de prévoyance, les avantages en nature, les autres droits pécuniaires, y compris en cas de cessation d’activité, des dirigeants sociaux de Total.S.A. ;
    • les attributions d’options de souscription ou d’achats d’actions et les attributions gratuites d’actions, en particulier les attributions nominatives aux dirigeants sociaux ;
  •  examiner la rémunération des membres du Comité Exécutif, y compris les plans de stock-options et d’attributions gratuites d’actions, ainsi que ceux qui sont fondés sur l’évolution de la valeur de l’action (“equity-based plans”), les régimes de retraite et de prévoyance, et les avantages en nature.  

Ce comité est composé de MM. Bertrand Collomb, Michel Pébereau et Serge Tchuruk, tous administrateurs indépendants. Le Comité est présidé par M. Michel Pébereau. 

A très bientôt pour un prochain portrait. 

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L’art ou la manière la plus agréable de réduire son ISF

artprice

Chercher cet Artiste

Vous avez levé vos Stock-options.

Ces derniers rentrent désormais dans la base de taxation de l’ISF. En effet, tant qu’il s’agit d’options non levées, ils ne sont pas à intéger dans votre patrimoine taxable (si vous en êtes redevable naturellement).

Vous avez différentes techniques d’optimisation de votre ISF. Naturellement ces opérations devront être faites avant le 31 décembre (l’ISF est à payer le 15 juin 2008 sur la valorisation de votre patrimoine au 1er janvier  2007).

Nous allons régulièrement vous apporter des solutions d’optimisation de cet impôt (pacte d’engagement, engagement de conservation, produits défiscalisants …)

La première technique la plus séduisante : l’investissement dans les oeuvres d’Art.

Sont exonérées d’ISF, quel que soit l’âge de création :

  •  les œuvres d’art

Parmi lesquelles sont admis :

Tapis et tapisseries

Ce sont les pièces entièrement tissées à la main, sur métier de haute ou de basse lisse ou exécutées à l’aiguille sur canevas, d’après des maquettes ou cartons conçus par l’artiste, et contrôlées par lui-même ou ses ayants droit.

Tableaux, peintures et dessins faits entièrement à la main, c’est-à-dire des productions d’artistes peintres et de dessinateurs, qu’elles soient anciennes ou modernes (quelle que soit la technique utilisée).

Pour bénéficier de l’exonération, ces œuvres doivent obligatoirement avoir été exécutées à la main, ce qui exclut de la mesure les œuvres obtenues par des moyens permettant de suppléer en tout ou en partie à la main de l’artiste.

Ne bénéficient donc pas de l’exonération les peintures obtenues, même sur toile, par des procédés photomécaniques, les peintures à la main réalisées sur un trait ou un dessin obtenu par des procédés ordinaires de gravure ou d’impression, les peintures dites « copies conformes », obtenues à l’aide d’un nombre plus ou moins élevé de caches (ou pochoirs), même si elles sont authentifiées par l’artiste, etc. Par contre, les copies de peintures faites entièrement à la main bénéficient de l’exonération.

Gravures, estampes et lithographies originales 

Anciennes ou modernes, elles ont été tirées en nombre limité directement, en noir ou en couleurs, d’une ou plusieurs planches entièrement exécutées à la main par l’artiste, quelle que soit la technique ou la matière employée, à l’exception de tout procédé mécanique ou photomécanique. Les gravures peuvent être en taille-douce, au burin, à la pointe sèche, à l’eau forte, au pointillé, etc.

Statues et sculptures originales : anciennes ou modernes, en toutes matières (pierre naturelle ou reconstituée, terre cuite, bois, ivoire, métal, cire, etc.) exécutées de la main de l’artiste.

Ces productions sont parfois obtenues par taille directe dans des matières dures. Lorsque l’artiste réalise des modèles en matière molle (maquette, projet, modèle plâtre) destinés soit à être durcis au feu, soit à être reproduits en matières dures, soit à confectionner des moules pour la fonte de métal ou d’autres matières, ces maquettes, projets, modèles plâtre sont réputés également œuvres d’art originales.
Sont également considérées comme œuvres d’art originales, les fontes et bronzes des sculptures exécutées à partir d’un moulage de la première œuvre, sous réserve que leur tirage ait été limité quant au nombre et contrôlé par l’artiste (huit exemplaires plus les quatre épreuves d’artiste).

Céramiques

Sil s’agit d’exemplaires uniques entièrement exécutés et signés par la main de l’artiste, à l’exclusion des articles manufacturés, même s’ils sont décorés et signés par l’artiste. L’artiste doit exécuter personnellement les opérations successives nécessaires à la confection de l’objet (mise en forme, cuisson, décoration).

Emaux sur cuivre : entièrement exécutés de la main de l’artiste et comportant sa signature.

Photographies : prises par l’artiste et tirées par lui ou sous son contrôle, signées et numérotées dans la limite de 30 exemplaires, tous formats et supports confondus.

 

  • Les objets de collection

Les objets de collection sont exonérés de l’ISF quel que soit leur âge. Cette rubrique regroupe des objets qui n’ont souvent qu’une valeur intrinsèque réduite, mais qui tirent leur intérêt de leur rareté, de leur regroupement ou de leur présentation.

S’agissant de la numismatique, seules les monnaies antérieures à 1800 sont des objets de collection dès lors que la plupart des pièces de métal précieux frappés après cette date et, notamment, la pièce d’or française de 20 F dite Napoléon font l’objet d’un marché important et d’une cotation officielle.
Quant aux médailles, elles ne sont susceptibles d’être exonérées qu’au titre d’objets d’antiquité ayant plus de 100 ans d’âge. Les livres de collection font également partie des œuvres d’art exonérées au titre de l’ISF.

En conclusion, il peut être très judicieux d’investir des capitaux (qui rentrent normalement dans votre ISF) dans des Oeuvres d’Art ou de Collection qui eux en sont exonérés !

Bonne journée

Rendez-vous « Blog du lundi » : Une personnalité de chez Total

 Nous sommes à votre disposition pour toutes vos questions fiscales : J’ai une question 

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Vous êtes marié en régime de communauté …

Dans le cadre d’un régime matrimonial communautaire les options de souscription ou d’achat d’actions peuvent être qualifiées de biens communs car elles proviennent du travail personnel d’un époux.

Mais attention, il faut distinguer :

· l’exercice du droit d’option, qui est personnel à l’époux salarié,

· la valeur patrimoniale de l’option (différence entre le prix d’exercice et la valeur boursière au jour du jugement de divorce), qui profite à la communauté.

Au moment de la liquidation de la communauté, les options seraient intégrées à l’actif de la communauté, et ensuite imputées sur la part de l’époux titulaire des options. Telle est la solution retenue par la Cour d’appel de Paris le 7 mai 2004.
Si l’option est levée après la dissolution du régime, les actions appartiendraient en propre à l’époux salarié. Le conjoint ne pourrait plus revendiquer de droit dessus ni sur la plus-value éventuelle en cas de revente.

Les incidences ?

En matière de divorce, tout d’abord, les options de souscription ou d’achat d’action devraient être intégrées à l’actif de la communauté partageable pour une certaine valeur, puis imputées sur la part du titulaire des options. Aussi, les éventuelles plus-values dégagées après la dissolution du régime matrimonial légal n’ont pas à être partagées entre les époux, car les actions obtenues constituent des biens personnels du bénéficiaire de l’option et l’ex conjoint ne peut revendiquer un quelconque droit sur les actions. En savoir plus, cliquez ici >>

En matière de donation, lorsque les options sont levées, les titres appartiennent à la communauté. C’est donc le couple qui donne et non l’un des 2. Il faut donc utiliser les abattements de chacun (150.000 euros tous les 6 ans), et calculer les droits sur chaque part transmise.

Faites le calcul, un couple avec 2 enfants, c’est donc 150.000 x 2 x 2 = 600.000 euros qui sont hors fiscalité. De plus, lorsque cela se cumule avec une cession de vos titres, vous gagnez en plus l’impôt sur la plus-value (la donation exonère en effet les plus-values) !

Bonne journée

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Non à plus de charges, oui à plus d’intéressement !


 

Communiqué de presse de Croissanceplus, que nous soutenons complètement.

Stock-options : Non à plus de charges, oui à plus d’intéressement !
 
CroissancePlus, qui milite depuis sa création pour la défense des stock-options, réagit à l’actualité concernant :
•    les dispositions du rapport de la Cour des Comptes publié ce mercredi 12 septembre
•    le dispositif annoncé par Christine Lagarde à l’occasion du 40ème anniversaire de la naissance de la participation au Sénat

1) Premièrement, l’association regrette vivement les conclusions du rapport annuel de la Cour des Comptes, dans lequel l’exonération de cotisations sociales des stock-options et des actions gratuites est prise pour responsable de la santé financière fragile de la Sécurité Sociale. Si CroissancePlus ne peut que se féliciter de la volonté des pouvoirs publics d’identifier les raisons du déficit public, l’association déplore néanmoins que la solution « plus de charges sociales pour combler plus de déficit » soit une nouvelle fois proposée.
Traiter les stock-options comme des rémunérations ainsi que le propose Philippe Séguin, revient à engendrer la disparition même de ce système attractif. Les stocks-options ne présenteraient en effet plus aucun intérêt ni pour l’employeur, ni pour l’employé.

C’est pourquoi CroissancePlus renouvelle son soutien à la mise en place de plans vertueux et d’une fiscalité à deux vitesses en rendant éligible à une fiscalité plus favorable les plans de stocks-options dans lesquels au moins 10 % des salariés sont concernés et dans lesquels le dirigeant n’en concentre pas plus de 10 % (proposition 65 du Livre blanc de CroissancePlus publié en octobre 2006).

Il est urgent d’arrêter de dissuader les cadres et dirigeants de grands groupes de rejoindre les entreprises à forte croissance en brandissant le chiffon rouge des stock-options. Rappelons qu’elles ont à l’origine été créées pour permettre aux PME de croissance de convaincre les cadres de grands groupes de les rejoindre malgré des perspectives de carrières plus incertaines et des salaires a priori moins attractifs.

2) D’autre part, au lendemain des déclarations de Christine Lagarde, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, CroissancePlus se félicite de la volonté du gouvernement d’aller plus loin dans la diffusion de l’intéressement en subordonnant les stock-options à l’épargne salariale. Ces annonces, dont l’effet devrait être d’emmener les entreprises où la participation n’est pas obligatoire à se lancer, font écho aux propositions défendues par l’association en faveur d’une plus large diffusion de l’intéressement et d’une association toujours plus étroite des collaborateurs aux fruits de la croissance.
CroissancePlus reste néanmoins vigilante quant aux modalités d’application de cette mesure afin de s’assurer qu’elles n’auront pas pour effet  de  nuire  à  la capacité des entreprises de croissance (TPE et PME) d’attirer  les  salariés de talent en France mais aussi dans leurs filiales étrangères.

A suivre …

Bonne journée

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Pas de plan, pas de Stock-options … la suite

Petit Complément sur le sujet précédent :

Christine Lagarde souhaiterait que les dirigeants d’entreprises ne puissent pas bénéficier de plans de stocks options lorsqu’il n’existe pas de dispositif d’intéressement ou de participation dans l’entreprise. (cf. article précédent). 

Ces mesures pourraient figurer dans la prochaine loi de Finances.

Bonne journée

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SO contre AGA …

Aujourd’hui la tendance est à la distribution d’actions gratuites  plutôt que de stock-options.

Comme le souligne Jean Pascal Amoros dans son article dans les echos.fr, il faut plutôt parler d’actions de performance que d’actions gratuites :

«  » There is no free lunch « , disent les Anglo-Saxons pour rappeler qu’aucune invitation n’est jamais vraiment grstock-options.atuite. Dès lors, quel sort réserver aux attributions gratuites d’actions ? Pour clarifier la question, plusieurs entreprises ont d’emblée tranché : elles refusent le mot  » gratuit  » et parlent d’actions de performance. Ce qui est d’ailleurs la traduction littérale de l’expression employée en Grande-Bretagne. Ensuite, pour vérifier ce que valent vraiment ces actions gratuites, les situations doivent être examinées au cas par cas. »

Qui sont les bénéficiaires ? 

Les bénéficiaires sont les salariés du groupe, de l’entreprise, une catégorie de salariés, ou les mandataires sociaux (dirigeants de la société distributrice et dirigeants des sociétés du groupe si les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé). Ils sont désignés par le conseil d’administration, qui fixe souverainement les critères d’attribution (ancienneté, présence dans l’entreprise, performance,… etc.), sans qu’il soit obligatoire de faire une répartition égalitaire entre eux. La limite à ne pas franchir par les bénéficiaires est le seuil de détention de 10 % du capital social.

Les avantages des AGA ? 

Ce mécanisme permet :

  • aux personnes choisies de devenir actionnaires sans avoir à fournir d’apport financier ;
  • à l’entreprise d’être exonérée de charges sociales (cotisations Sécurité sociale, cotisations d’assurance chômage et de retraite complémentaire), à condition de respecter les modalités d’attribution fixées par le Conseil d’administration ou le Directoire et de notifier à l’organisme de recouvrement l’identité des bénéficiaires. C’est aussi un moyen indirect de motiver ses salariés.

Par contre, comme le souligne Jean Pascal Amoros (echos.fr)  »  Le salarié, de son côté, doit avoir conscience que la  » rémunération  » en actions gratuites ne lui fait pas gagner de points de retraite puisqu’elle ne donne pas lieu à cotisation. Raison de plus pour l’épargner dans le cadre d’un PEE. »

Et la fiscalité ?

Pour l’impôt sur le revenu, le régime fiscal se rapproche de celui des stock-options, c’est-à-dire qu’il y a report de l’imposition au jour de la cession des actions attribuées gratuitement.
Pour les prélèvements sociaux additionnels, l’avantage résultant de l’attribution gratuite d’actions est défini comme un revenu du patrimoine.
Concernant l’ISF, le droit résultant de l’attribution gratuite n’est pas imposable. En revanche, la valeur des actions est imposable.

En conclusion, dans un climat d’incertitude des marchés boursiers, il est naturellement préférable de recevoir des AGA car le gain est certain (le montant est à la hausse ou à la baisse, mais toujours positif).

Par contre, l’effet de levier en cas de hausse si vous detenez  des stock-options est sans comparaison avec celui des  AGA.

Bonne journée

 Nous sommes à votre disposition pour toutes questions fiscales : J’ai une question 

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