Stock-options : comment se couvrir contre les risques de volatilité …

La période d’indisponibilité fiscale de 4 ans, et éventuellement la période de portage de 2 ans (pour les options attribuées à compter du 27 avril 2000), représentent un risque en capital pour le bénéficiaire d’options. Tant que vos opérations de levée et de vente ne sont pas réalisées et en l’absence d’une stratégie claire, vos gains sont donc potentiellement aléatoires.
 
La fiscalité, les modalités et les choix optimum des dates de levée et de vente des options, les instruments de couverture des risques sont autant de paramètres à maîtriser pour vous protéger des aléas des marchés financiers et ce dès l’attribution des options.

Les instruments de couverture :

Il existe plusieurs catégories de produits de couverture. En voici quelques exemples :  

Le cours garanti

La garantie de cours, opération à prime nulle (sans frais de mise en place), permet de figer dès à présent le niveau de plus-value latente sur toute ou partie de vos stock-options. Elle est construite par l’achat d’options de vente et par la vente d’options d’achat de même maturité et de même prix, soit le prix garanti à l’échéance.

Le tunnel (cours plancher / cours plafond)

Il est également possible de garantir un cours à 90% du cours actuel de façon à pouvoir profiter de la hausse si le cours à maturité a progressé.

Garantie assortie de la hausse

Ce sont des produits qui garantissent un cours minimum de 90% du cours actuel de façon à pouvoir bénéficier de tout ou partie de la hausse potentielle jusqu’à maturité.

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C’est quoi la valeur d’un stock-option ?

Tant que les stock-options ne sont pas exercées, leur valorisation est calculée selon des formules développées par Fisher Black et Myron Scholes (prix Nobel d’économie), qui prennent en compte la durée de vie de l’option, sa valeur, sa volatilité, etc.

La valeur faciale des options (nombre d’options consenties avec leur prix d’exercice) permet de donner une idée du volume d’options accordées plutôt que de leur espérance de gain.

On peut ainsi estimer le montant de rémunération transmise lors de l’attribution des options ou en cours de vie des options. C’est par ce biais que peuvent être estimés les enveloppes quelques fois généreuses attribuées à nos grands patrons tant décriés en ce moment.

Voici les grandes lignes de la méthode : La méthode d’évaluation repose sur l’hypothèse que l’évolution future de la valeur de l’action est aléatoire et que la variation de sa valeur sur une courte période suit une distribution normale (ce qu’on appelle une « courbe en cloche »), souvenez vous de vos cours de mathématiques !

Cette méthode consiste à construire en permanence une position d’arbitrage composée de l’option et de l’action de telle sorte que l’aléa dans l’évolution de la valeur soit éliminé à très court terme.

Cela aboutit à une valeur de l’option qui dépend :

  • de la valeur contemporaine de l’action ,
  • du prix d’exercice,
  • de la maturité ,
  • de l’échéance,
  • du terme de l’option,
  • du taux d’intérêt sans risque pendant la période jusqu’au terme de l’option,
  • de la volatilité prévue du rendement de l’action,
  • et enfin du taux de distribution de dividende.

Cette méthode n’est évidemment qu’une estimation mathématique du gain qui au final peut s’avérer loin de la réalité si d’autres évènements interviennent au cours de la vie du titre (OPA par exemple …).

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Les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine sont désormais intégrés sur l’avis IR …

Les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine sont désormais intégrés sur l’avis d’impôt sur le revenu et devront cette année être payés avec le solde de l’impôt sur le revenu.

Conformément au communiqué de presse du ministère de l’économie et des finances du 27 mars 2013, l’administration confirme sur son site internet impots.gouv.fr que les prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine figurent désormais sur le même avis d’imposition que l’impôt sur le revenu et ne font donc plus l’objet d’un avis d’imposition distinct. L’envoi de cet avis commun a débuté le 14 août et s’achèvera début septembre.

Cela concerne naturellement la fiscalité de vos stock-options et actions gratuites !

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Match BSA contre stock-options … mais c’est quoi un BSA ?

Les bons de souscription d’actions (BSA) sont des instruments financiers qui permettent de souscrire un nombre d’actions déterminé à un prix fixé à l’avance (prix d’exercice) et pendant une période définie. Le prix d’exercice des BSA est fixé dès l’émission de ces bons et celui-ci reste constant pendant toute la période de souscription.

Le bon de souscription fait l’objet d’une cotation distincte. Son cours évolue en fonction des anticipations des investisseurs sur le cours de l’action.

Le bon se caractérise par :

  • son prix d’exercice : prix à payer pour acquérir l’action nouvelle ;
  • sa parité de souscription : le nombre d’actions auquel donne droit un bon ;
  • sa durée de vie.

L’avantage pour l’investisseur de détenir un bon de souscription est de conserver une position d’attente. Si le cours de l’action monte, le bon lui permettra de souscrire de nouvelles actions à un prix inférieur au cours du marché. Inversement, si le cours de l’action baisse, il ne souscrira pas de nouvelles actions aux conditions qui lui sont offertes et revendra éventuellement le bon.

Une question fiscale sur vos BSA ?

 

Quelles conséquences pour l’entreprise ?

Lorsque les bons de souscription d’actions BSA sont exercés, cela donne lieu à une augmentation de capital pour la société émettrice. Celle-ci va émettre des actions nouvelles et ainsi recevoir les fonds anticipés lors de l’émission des bons de souscription d’actions BSA. Cette augmentation de capital entraine une dilution du pouvoir et des dividendes au profit des actionnaires.

 

Quelle est la fiscalité ?

Les gains de cession de bons de souscription d’actions sont en principe au barème progressif de l’impôt sur le revenu.

Attention, le nouvel abattement pour durée de détention instauré par la LF pour 2013 s’applique aux BSA avec comme point de départ pour le décompte de la durée de détention, la date d’exercice du bon et non la date de son octroi.

Par exception, ces gains sont susceptibles d’être requalifiés de revenus d’activité professionnelle (CAA Paris , 29 juillet 2011, Attia). En effet, le Conseil d’Etat a posé un considérant de principe : « les sommes provenant d’une cession de titres peuvent être imposées sur le fondement de l’article 92.1 du CGI si elles sont la contrepartie directe de l’activité du cédant , exercée à titre professionnel, en vue d’augmenter la valeur des titres cédés » (CE 7 nov 2008, Fontana et de Framond).

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Exemple de calcul en cas de cession de vos stock-options à l’étranger

Afin de sécuriser la déclaration et le paiement de l’impôt sur le revenu dû par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France, les gains de source française provenant de dispositifs d’actionnariat salarié et autres avantages salariaux résultant, pour les salariés et dirigeants, de l’attribution de titres à des conditions préférentielles (plans de stock-options attribués à compter du 20 juin 2007, actions gratuites, BSPCE et autres dispositifs assimilés), sont soumis, depuis le 1er avril 2011, à une retenue à la source.

Un exemple de calcul nous est fourni par l’administration fiscal : http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/3979-PGP.html?identifiant=BOI-IR-DOMIC-10-20-20-30-20120912

Soit un contribuable qui a bénéficié d’une attribution de 10 000 options sur titres en août de l’année N. En août N+4, il procède à la levée des 10 000 options et cède immédiatement 5 000 actions issues de ces options (« levée-vendu ») lorsqu’il est domicilié hors de France. Il procède en décembre N+4 à la cession du solde des actions sans constater de moins-value.

Le gain de levée d’option est de 4 € par titre. Il peut bénéficier du régime d’imposition prévue au I de l’article 163 bis C du CGI.

La période de référence à laquelle se rattache le gain réalisé est de 360 jours ouvrables, dont 180 jours correspondent à l’exercice en France de l’activité.

Le contribuable souhaite opter pour l’application du tarif prévu pour les traitements et salaires.

Calcul de la retenue :

– retenue due au titre du mois d’août N+4.

Le gain de levée d’option provenant de la levée-cession des 5 000 options est de 20 000 € (4 x 5 000).

Le montant du gain de source française soumis à la retenue prévue à l’article 182 A ter du CGI est de 10 000 € (20 000 x 180/360). Le montant, après déduction forfaitaire de 10 %, soumis à la retenue au tarif prévu au III de l’article 182 A du même code est de 10 000 – 10 % = 9 000 €.

Le tarif annuel est appliqué à ce gain total.

Aucune retenue n’est due, le montant du gain (9 000 €) étant inférieur à la limite de la 1ère tranche du barème ;

– retenue due au titre du mois de décembre N+4.

Le gain de levée d’option provenant de la cession des 5 000 options est de 20 000 € (4 x 5 000).

Le montant du gain de source française soumis à la retenue prévue à l’article 182 A ter du CGI est de 10 000 € (20 000 x 180/360). Le montant, après déduction forfaitaire de 10 %, soumis à la retenue au tarif prévu au III de l’article 182 A est de 10 000 – 10 % = 9 000 €.

Pour l’application du tarif annuel prévu au III de l’article 182 A du CGI, le montant du gain net déjà soumis à la retenue en août N+4 est pris en compte pour déterminer la tranche d’imposition du nouveau gain.

La retenue est donc égale à 9 000 – (14 245 – 9 000) = 3 755 x 12 % = 450,6 arrondi à 451 €.

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Rappel des annonces du Gouvernement sur les modifications envisagées

Annonces du Gouvernement sur les modifications envisagées

– Dossier de presse de la Clôture des Assises de l’entrepreneuriat, Ministère du Redressement productif, 29 avril 2013 ;

– Site http://simplification.modernisation.gouv.fr  (« choc de simplification »).

 

Un régime de droit commun amélioré :

Le régime resterait inchangé dans son principe : taxation de la plus-value après abattement au barème de l’impôt sur le revenu + prélèvements sociaux sur la plus-value brute avant abattement + le cas échéant, contribution exceptionnelle sur les hauts revenus sur la plus-value brute avant abattement.

Abattement général applicable aux plus-values de cession de droits sociaux, d’actions et OPCVM d’actions selon la durée de détention des titres : l’abattement sur la plus-value brute selon la durée de détention des titres serait plus favorable et s’établirait comme suit :

– Moins de 2 ans de détention : 0 %

– De 2 à 8 ans de détention : 50 %

– Plus de 8 ans de détention : 65 %

 Les plus values de cessions de vos stock-options seraient donc concernées par ce nouveau régime.

Il existerait également un régime incitatif qui ne concernerait que certaines personnes (départ à la retraite …).

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Congés : reprise du service blog le 5 août …

Nous vous souhaitons de très bonnes vacances !

www.joptimiz.com

 

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Les Stock-Options des expatriés français ….

Afin de sécuriser et de simplifier la déclaration et le paiement de l’impôt sur le revenu dû par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France, l’article 57 de la loi de finances rectificative pour 2010 (n° 2010-1658 du 29 décembre 2010) instaure une retenue à la source sur les gains de source française provenant de dispositifs d’actionnariat salarié et autres avantages salariaux résultant, pour les salariés et dirigeants, de l’attribution de titres à des conditions préférentielles.

Cette retenue à la source, codifiée sous l’article 182 A ter du code général des impôts (CGI), s’applique aux gains et avantages salariaux issus de l’attribution d’options sur titres (« stock-options »), d’actions gratuites, de bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE) et, plus généralement, de toute attribution de titres à des conditions préférentielles à des salariés ou dirigeants en contrepartie de l’exercice de leur activité en France lorsque ces personnes ne sont pas fiscalement domiciliées en France.

Sous réserve que les conditions d’application de ces régimes soient remplies, cette retenue à la source est déterminée en appliquant les règles prévues par les régimes spécifiques d’imposition visés, pour les options sur titres, au I de l’article 163 bis C et au 6 de l’article 200 A du CGI, pour les actions gratuites, au 6 bis de l’article 200 A du même code et, pour les BSPCE, au I de l’article 163 bis G de ce code.

Cette retenue est libératoire de l’impôt sur le revenu pour les gains autres que ceux issus de la levée d’options sur titres.

La loi de finances pour 2013 aménage les règles de calcul de la retenue à la source pour les plans de stock-options et d’actions gratuites attribués à compter du 28 septembre 2012.

Pour l’application du tarif prévu au III de l’article 182 A aux gains provenant des dispositifs d’actionnariat salarié :

  • il y a lieu d’appliquer dans tous les cas le tarif annuel au montant du gain de source française, quelle que soit la durée d’activité en France pendant la période de référence ;
  • le cas échéant, le taux applicable est déterminé par le redevable en tenant compte de l’ensemble des gains déjà réalisés et soumis à la retenue à la source au cours de la même année ;

Il est précisé que le système du quotient prévu au II de l’article 163 bis C en cas de non respect du délai d’indisponibilité ne s’applique pas pour la retenue à la source.

– pour les gains réalisés à compter du 1er avril 2011, le tarif prévu au III de l’article 182 A est le suivant :

• 0 % pour les gains inférieurs à 14 245 €

• 12 % pour les gains compris entre 14 245 € et 41 327 €

• 20 % pour les gains supérieurs à 41 327 €.

Exemple fourni par le BOI (5 B-10-12)

Soit un contribuable qui a bénéficié d’une attribution de 10 000 options sur titres le 1er juillet 2007.

Les options peuvent être exercées à compter du 1er janvier 2009 par le contribuable s’il est encore présent dans l’entreprise à cette date.

Pendant neuf mois, entre le 1er juillet 2007 et le 31 mars 2008, le contribuable exerce son activité pour l’entreprise en France. A compter du 1er avril 2008, il exerce son activité pour l’entreprise hors de France.

En août 2011, il procède à la levée des 10 000 options et cède immédiatement 5 000 actions issues de ces options (« levée-vendu ») alors qu’il est domicilié hors de France.

Il cède en décembre 2011 le solde des actions sans constater de moins-value alors qu’il est toujours domicilié hors de France.

Le gain de levée d’option est de 4 € par titre. Il bénéficie du régime d’imposition prévu au I de l’article 163 bis C.

La période de référence à laquelle se rattache le gain réalisé est celle qui court entre le 1er juillet 2007 et le 31 décembre 2008, date à laquelle le contribuable a définitivement acquis le droit d’exercer les options. Par

hypothèse, au cours de cette période de 18 mois, le contribuable a exercé son activité pendant la moitié du temps en France.

Le contribuable opte pour l’application du tarif prévu pour les traitements et salaires.

Calcul de la retenue

• Retenue due au titre du mois d’août 2011

Le gain de levée d’option provenant de la levée-cession des 5 000 options est de 20 000 € (4 x 5 000).

Le montant du gain de source française soumis à la retenue prévue à l’article 182 A ter est de 10 000 € (20 000 x 50 %). Le montant, après déduction forfaitaire de 10 %, soumis à la retenue au tarif prévu au III de

l’article 182 A est de 10 000 – 10 % = 9 000 € ;

Le tarif annuel est appliqué à ce gain total.

Aucune retenue n’est due, le montant du gain (9 000 €) étant inférieur à la limite de la 1ère tranche du barème.

• Retenue due au titre du mois de décembre 2011

Le gain de levée d’option provenant de la cession des 5 000 options est de 20 000 € (4 x 5 000).

Le montant du gain de source française soumis à la retenue prévue à l’article 182 A ter est de 10 000 € (20 000 x 50 %). Le montant, après déduction forfaitaire de 10 %, soumis à la retenue au tarif prévu au III de

l’article 182 A est de 10 000 – 10 % = 9 000 € ;

Pour l’application du tarif annuel prévu au III de l’article 182 A, le montant du gain net déjà soumis à la retenue en août 2011 est pris en compte pour déterminer la tranche d’imposition du nouveau gain.

Au cas particulier, le gain total réalisé au cours de l’année est de 18 000 (9 000 + 9 000) et la part taxable à 12 % est de 18 000 – 14 245 = 3 755

La retenue est donc égale à 3 755 x 12 % = 450,6 arrondi à 451 €.

En savoir plus sur les impacts de la mobilité >>

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La nouvelle fiscalité des stock-options

Comme il a été signalé sur ce blog, la loi de finances pour 2013 a entièrement réformé le cadre fiscal des gains réalisés dans le cadre de plans de stock-options attribués à compter du 28 septembre 2012.

Pour ces plans, le mode d’imposition du gain de levée d’option ne dépend plus de la durée d’indisponibilité ou de conservation des titres.

Imposition du gain tiré de la levée de l’option

La plus-value d’acquisition est dorénavant imposée dans la catégorie des traitements et salaires.

Contrairement aux gains réalisés dans le cadre de plans attribués avant le 28 septembre 2012, il n’existe plus de mécanisme spécifique de quotient permettant d’atténuer la progressivité de l’impôt dû.

Le gain est donc soumis directement au barème progressif de l’IR.

Il supporte également les prélèvements sociaux au titre des revenus d’activité, c’est-à-dire au taux de 8 %. La CSG devient partiellement déductible, à hauteur de 5,1 points.

En cas de moins-value issue de cessions de stock-options et d’actions gratuites, celle ci peut s’imputer sur le gain de levée d’option ou d’acquisition d’actions gratuites correspondant.

Imposition de la plus-value

La plus-value correspondant à la différence entre le prix de cession et la valeur des actions le jour de la levée de l’option est imposable selon le régime des plus-values mobilières.

La plus-value de cession peut bénéficier de l’abattement pour durée de détention. L’abattement s’applique uniquement à la plus-value de cession non à la plus-value d’acquisition, ni au rabais. Il ne s’applique qu’en matière d’IR, non de prélèvements sociaux

Si la cession fait apparaître une moins-value, cette dernière est imputable sur le montant du gain tiré de la levée d’option.

Une question fiscale sur vos stock-options ? cliquez ici >>

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La réforme des plus values concernerait les stock-options et actions gratuites

Le gouvernement envisage de modifier le régime d’imposition des plus-values. 

Il ressort de la synthèse de presse de clôture des assises de l’entreprenariat du 29 avril 2013 les éléments suivants : 

« Le principe de la soumission au barème de l’impôt sur le revenu est maintenu. Les mécanismes d’abattement seront renforcés par rapport à ceux adoptés en loi de finances pour 2013. 

Création de deux régimes de référence :

  • un régime de droit commun : plus-value imposable au barème avec des abattements accentués en fonction de la durée de détention. 

Taux des abattements :

–  pas d’abattement en cas de cession moins de deux ans après l’acquisition du titre ;

–  50 % d’abattement entre deux et moins de huit ans de détention ;

–  65 % d’abattement à compter de huit de détention.

  •  un régime « incitatif » : bénéficiant d’abattements majorés, favorisant la création

d’entreprise et la prise de risque élevée dans les cas suivants : 

– régime d’exonération existant aujourd’hui : plus-value en cas de départ à la retraite du dirigeant, JEI, cessions intrafamiliales ; 

 – cession de titres de PME de moins de 10 ans.

Taux des abattements :

– pas d’abattement en cas de cession moins d’un an après l’acquisition du titre ;

– 50 % d’abattement entre un et moins de quatre ans de détention ;

– 65 % d’abattement entre quatre et moins de huit ans de détention ;

– 85 % d’abattement à compter de huit ans de détention.

Par ailleurs, pour que la simplification du régime fiscal ne pénalise pas les chefs de petites entreprises qui partent à la retraite, un abattement complémentaire de 500 000 euros sera pratiqué sur le montant de leur plus-value. »

 Le régime de droit commun concernerait donc les titres issus de la levée de vos stock-options et vos actions gratuites.

A ce jour, nous ne connaissons pas le détail de ces mesures qui devraient être intégrées au projet de loi de finances pour 2014 ou au projet de loi de finances rectificative pour 2013.

A suivre …

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